1 ’il faut leur faire si l’on admire leur solution. Certes le fédéralisme est le contraire d’un système. Ce n’est pas une struct

2 me Tell, moins connue que les actes du héros. Non certes dans l’idée sotte ou perverse de réduire le sublime au sordide ou seu

3 nos trois protagonistes. Où en sont-ils en 1291 ? Certes , on ne peut accuser Rodolphe d’avoir abusé de ses pouvoirs. Il n’a pa

4 aines est venu féconder leur civisme, tardivement certes , mais pour plus longtemps que partout ailleurs. Car déjà, en cette fi

5 ent à la « concorde » ou à « l’utilité commune ». Certes , l’union a pour motif premier de permettre à chacun de rester comme i

6 , ni les coutumes, ni les privilèges des groupes. Certes , ces deux vertus fédéralistes ont leur revers : les compromis systéma

7 mme une puissance indépendante et conquérante. Et certes , leurs triomphes répétés sur la Bourgogne, dont la France et l’Autric

8 ir été plus sensible dans leur petite communauté. Certes , Calvin a pu dominer Genève — non sans provoquer des révoltes —, mais

9 ns quelque raison mais il convient de s’entendre. Certes , il plonge des racines profondes dans l’ancienne Confédération, mais

10 orcée était encore très loin d’être une doctrine. Certes , en 1689, des membres de la Diète pouvaient décrire la neutralité com

11 — ou plutôt à l’absence d’institutions communes ? Certes , les régimes cantonaux étaient pour la plupart oligarchiques, et les

12 pes d’intérêts et organisations professionnelles. Certes , le député reste l’« élu du peuple » par l’intermédiaire d’un parti,

13 congé, quand ils vivent hors de Suisse. On avance certes d’autres raisons contre le vote des femmes, et notamment que celles-c

14 n de l’autre que dans la plupart des grands pays. Certes , à la ressemblance des ouvriers américains, les ouvriers suisses ont

15 ns décrit en parlant des institutions politiques. Certes , la lutte est serrée entre libéraux « fédéralistes » ou centralistes

16 ut indépendamment les uns des autres, nous révèle certes une densité remarquable de créations dont beaucoup firent époque, mai

17 pet de Mme de Staël donna seul une idée fugitive. Certes , l’écrivain de Schwyz, de Bâle ou de Glaris, quand il publie, doit éc

18 ’irrationnel qui conduit leurs affaires au pire a certes confirmé son pessimisme inné, et sa profonde méfiance à l’endroit de

19 gieuses, d’ailleurs vidées de leur sens originel. Certes , Calvin disait déjà : « La république est au collège. » Mais son coll

20 gogues suisses et de leurs établissements privés. Certes , on a pu les accuser de placer une confiance excessive dans la bonté

21 n et de violence en matière de religion. »126 Et certes , aujourd’hui encore, l’ignorance mutuelle dans laquelle vivent les di

22 e que nous porterait à croire une forme de pensée certes courante encore, mais qui est elle-même anachronique : celle du propr

23 tis et des équipes de politiciens professionnels. Certes , les tentatives unitaires de Napoléon et d’Hitler ont avorté, au prix

24 s souverains. La différence des superficies était certes importante au temps des diligences. Tout a changé avec l’avion. Avant

25 uisse. Je diffère dans ce domaine de la majorité. Certes , je crois qu’une Europe fédérée sauverait seule à long terme nos dive

26 itte à corriger sur plus d’un point ses jugements certes scrupuleux, mais un peu systématiquement iconoclastes. Ainsi J.-J. Hi