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pparence irréductible de la foi religieuse et des
certitudes
relatives fondées sur la science, la table ronde a affirmé la nécessi
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s dits totalitaires : ils offrent et imposent des
certitudes
massives.) Nous, au contraire, en Occident, et en Europe bien plus qu
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ncertitudes sont créées par la nature même de nos
certitudes
. Ce paradoxe s’explique d’une manière assez simple. Prenons l’exemple
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elle est produite par sa foi, c’est-à-dire par sa
certitude
. Prenons ensuite l’exemple de l’homme scientifique. Celui-ci lit l’hi
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part, sans relâche vient remettre en question les
certitudes
que l’on croyait acquises, d’autre part est le gage d’un progrès vers
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ux uns et aux autres l’occasion de repenser leurs
certitudes
acquises et de mieux juger de leurs implications ; parce qu’il oblige
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Un neurologue, poussant sa recherche au-delà des
certitudes
admises, débouche sur le domaine du rêve et des symboles et fonde la
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l’erg, à laquelle on pourrait se référer en toute
certitude
? L’idée si répandue dans le tiers-monde de « rattraper » l’Occident
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c’est que nous ne pouvons connaître avec quelque
certitude
que le passé, mais sans pouvoir le changer ; alors que nous avons lib
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appétits ou de notre sagesse. Voilà donc quelques
certitudes
quant à l’avenir et à ses cadres ou à ses limites extrêmes, l’incerti
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tiles ou indispensables pour opposer les quelques
certitudes
qu’on vient de rappeler aux emportements du « Progrès » évalué en ter
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me assurance de celles qu’on ne voit point », aux
certitudes
de la religion gageant le passé, la tradition, les intérêts de la com