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chaque être, et non sa classification, l’homme de
chair
et non pas son concept. Le peintre. Pardonnez-moi, je ne comprends l
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omme s’il ne formait pas avec l’autre « une seule
chair
» ? Ou bien allez-vous soutenir que la beauté d’un couple est simplem
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s d’ombre. L’ombre est la preuve humiliante de la
chair
humiliante pour ceux, du moins, qui, plaçant la Raison dans le monde
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rt la transparence, mais tolèrent très bien cette
chair
, oui, même ceux-là qui déplorent qu’elle se fasse, aux regards de la
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z pauvre : l’ombre est le fait, en nous, de notre
chair
. Mais perdre sa chair, c’est mourir, n’en déplaise aux spiritualismes
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le fait, en nous, de notre chair. Mais perdre sa
chair
, c’est mourir, n’en déplaise aux spiritualismes, et cet « infortuné S
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tué son propre fils Pélops, pour faire servir sa
chair
à la table divine. Les liqueurs d’immortalité sont ici comme des sign
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tuel, un homme tue lui-même son fils, et donne sa
chair
aux dieux pour qu’ils en meurent — s’ils perdent leur divinité de s’ê
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et la frange de cet éclat qui doit consumer toute
chair
. Dans cette lueur suspecte, risque un jour d’apparaître la face réell
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yse. Un théologien répondit : « L’affection de la
chair
, c’est la mort. Saint Paul l’a vu bien avant Freud, et mieux. Il ente
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vu bien avant Freud, et mieux. Il entendait par «
chair
» le tout de l’homme, intelligence et belle âme comprises. Et ce n’es
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me telle. Bien au contraire, ce qu’affectionne la
chair
, c’est ce qui, croit-elle, la détourne de la mort. C’est la vie telle
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rdon Toute chose a son lieu, maintenant, toute
chair
a son temps, tout esprit son essor. Et chacun de nous accède au desti