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e des sexes. Le grand Jour incréé, aux yeux de la
chair
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-
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ci la suite du passage : Et la Parole a été faite
chair
, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous
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orale chrétienne orthodoxe. La condamnation de la
chair
, où certains croient voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne,
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». Car il est essentiel de le rappeler ici : la «
chair
» dont parle saint Paul n’est pas le corps physique, mais le tout de
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u’elle représentait pour eux non pas une femme de
chair
, mère de Jésus, mais leur Église ? Mais certains abjurèrent l’hérési
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esprit et un Démiurge qui domine la matière et la
chair
. La compulsion qui créait le complexe œdipien faiblit d’autant. La ha
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entre sur le démiurge et sur son œuvre : matière,
chair
, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifié
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chappe donc à l’interdit maintenu sur la femme de
chair
. L’union mystique avec cette divinité féminine devient alors une part
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sse d’une société partagée non seulement entre la
chair
et l’esprit, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein
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r » et la gnose dualiste : le monde manifesté, la
chair
en général, et dans ce monde l’ordre social du temps (féodal, clérica
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la divinisation de celui qui les reçoit, c’est la
chair
qui se fond avec l’esprit en unité transcendantale. Et ce sont les am