1
e des sexes. Le grand Jour incréé, aux yeux de la
chair
, n’est que la Nuit. Mais notre jour, aux yeux du dieu qui réside par-
2
la suite du passage : « Et la Parole a été faite
chair
, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous
3
orale chrétienne orthodoxe. La condamnation de la
chair
, où certains croient voir aujourd’hui une caractéristique chrétienne,
4
». Car il est essentiel de le rappeler ici : la «
chair
» dont parle saint Paul n’est pas le corps physique, mais le tout de
5
u’elle représentait pour eux non pas une femme de
chair
, mère de Jésus, mais leur Église ? Mais certains abjurèrent l’hérésie
6
esprit et un Démiurge qui domine la matière et la
chair
. La compulsion qui créait le complexe œdipien faiblit d’autant. La ha
7
entre sur le démiurge et sur son œuvre : matière,
chair
, sexualité procréatrice, — tandis qu’un sentiment d’adoration purifié
8
chappe donc à l’interdit maintenu sur la femme de
chair
. L’union mystique avec cette divinité féminine devient alors une part
9
sse d’une société partagée non seulement entre la
chair
et l’esprit, mais encore entre l’hérésie et l’orthodoxie, et au sein
10
r » et la gnose dualiste : le monde manifesté, la
chair
en général, et dans ce monde l’ordre social du temps (féodal, clérica
11
la divinisation de celui qui les reçoit, c’est la
chair
qui se fond avec l’esprit en unité transcendantale. Et ce sont les am
12
de pénétration psychologique les mouvements de la
chair
attirée par l’élan mystique en ses débuts (Nuit obscure, I, v. 3), ne
13
tu la forme de la Nuit : elle n’a pas « été faite
chair
». Ils ne veulent pas que le Jour parfait se communique à nous au tra
14
influence des étoiles funestes Et sortir de cette
chair
lasse du monde. Mes yeux regardez une dernière fois ! Mes bras prenez
15
lle point favoriser les confusions extrêmes de la
chair
et de l’esprit qui ne manquèrent pas de se produire dans les sectes n
16
et physique. La distinction de l’esprit et de la
chair
, succédant à la séparation de l’esprit et de l’âme croyante, aboutit
17
ndon à l’instinct énervé et au ressentiment de la
chair
. Il n’est pas caché mais perdu. Il ne peut qu’être recréé par un effo
18
sont faites, dans le conflit de l’esprit et de la
chair
; et c’est tenter de les surmonter non plus en détruisant mais en mar
19
ntagonistes. Que l’esprit vienne au secours de la
chair
et retrouve en elle son appui, et que la chair se soumette à l’esprit
20
la chair et retrouve en elle son appui, et que la
chair
se soumette à l’esprit et retrouve par lui sa paix. Telle est la voie
21
Londres et Berlin ; non plus seulement sur de la
chair
à canon, mais sur la chair qui fabrique les canons, ce qui est évidem
22
us seulement sur de la chair à canon, mais sur la
chair
qui fabrique les canons, ce qui est évidemment plus efficace. La tec
23
n conflit éternel et angoissé avec la créature de
chair
et ses instincts asservissants. L’apparition de la passion d’Amour de
24
r évidemment incompatible avec le mariage dans la
chair
, devait amener des confusions inextricables. Pour l’amateur non initi
25
ritable faute, c’est d’avoir « consommé » dans la
chair
cet adultère. 190. L’aventure fameuse de la princesse de C… donna li
26
on du Rien. Mais dès lors que le Verbe s’est fait
chair
et qu’il nous a parlé en mots humains, nous avons appris cette nouvel
27
seulement, comme l’a vu M. Gilson, celle de la «
chair
» et de l’« esprit » au sens paulinien de ces termes, mais surtout ce
28
nos âmes », disait Robert ; « pour rafraîchir ma
chair
et renouveler mon corps », traduit Guillaume ; pour notre salut par l
29
mouvement même de l’esprit dans la louange de la
chair
, la ferveur de l’élan vers l’au-delà (exprimé par les formes liturgiq
30
st se jeter dans le monde, en danger auprès de la
chair
d’une femme, en danger dans la chair même de cette femme. » Certes, o
31
auprès de la chair d’une femme, en danger dans la
chair
même de cette femme. » Certes, on ne réfute pas une névrose, mais on