1
ou faux une fois pour toutes avec un Dieu qui ne
change
pas. Il y a des hommes, et qui évoluent beaucoup. Il y a eu, il y aur
2
et meurt et pense un peu, « l’homme » a tellement
changé
— et ses conceptions de base — qu’on ne peut affirmer sans un orgueil
3
llénaires ou des millions d’années à venir, il ne
changera
pas d’une manière beaucoup plus radicale encore, et que seule imagine
4
ontrer à quel point son refus de la transcendance
change
tout dans l’attitude de l’homme. L’existentialisme est à cet égard un
5
ui n’ont pas cet avantage que l’on soit obligé de
changer
, lorsque l’expérience fait connaître le besoin d’en corriger les défa
6
ité, comme étant trop relatif, mobile, et sujet à
changer
de signe selon l’état religieux d’une société, je me retrouve devant
7
racine. Il s’en suit que les problèmes familiaux
changeraient
radicalement d’aspect dans une société qui mettrait systématiquement
8
ieuses, ou dotées de conventions sévères, n’a pas
changé
de caractère, ou peut-être même de nature. La romance L’espèce
9
s côtés, et qui passe des heures, jour et nuit, à
changer
les langes du bébé. Je l’ai épousée à cause d’une romance. Aucune rom
10
Mais voici que ces modèles eux-mêmes commencent à
changer
de nature. La littérature sérieuse et créatrice de ces dernières déca
11
oire plus qu’à la tactique d’un dictateur, lequel
changera
la vérité tous les six mois. Mais alors de quoi donc parle-t-on lorsq
12
te, une grande volonté invariable : la volonté de
changer
le monde. Or une telle volonté ne saurait prendre son élan que dans l
13
pas, d’une façon ou d’une autre, à transformer, à
changer
quelque chose, — à lutter efficacement contre le mal universel. Cette
14
e milieu du xixe siècle, et par la volonté de la
changer
. En particulier, elle n’est « matérialiste », au sens vulgaire, que d
15
ue. Faisons de nécessité vertu. Proposons-nous de
changer
les choses et leurs rapports, de changer « le monde », c’est-à-dire l
16
-nous de changer les choses et leurs rapports, de
changer
« le monde », c’est-à-dire les rapports économiques et sociaux. Et s’
17
sociaux. Et s’il nous reste encore du temps, nous
changerons
l’homme. D’ailleurs, peut-être suffit-il de changer le cadre matériel
18
erons l’homme. D’ailleurs, peut-être suffit-il de
changer
le cadre matériel pour que le contenu se transforme ? N’a-t-on pas dé
19
de celui des idéalistes : la croyance que si l’on
change
l’ordre des choses, on change automatiquement la réalité humaine. Obl
20
royance que si l’on change l’ordre des choses, on
change
automatiquement la réalité humaine. Obligé par ses adversaires à proc
21
mme nouveau, selon l’Évangile, est un homme qui a
changé
de sens. Il est orienté autrement, comme l’indique le mot conversion.
22
responsables. Il croit que c’est elles qu’il faut
changer
. Il bat la table, comme Xerxès faisait battre l’Hellespont. C’est ce
23
rx n’avait-il pas dit qu’il fallait commencer par
changer
l’ordre matériel, l’ordre des choses, et que les hommes ensuite devie
24
plus habiles à s’entendre et à vivre heureux ? «
Changer
la vie », criait l’enfant Rimbaud ! Et les intellectuels de gauche re
25
nte et de son amour éternel. Il annonçait l’homme
changé
. Trop beau tout cela ! Trop beau pour être vrai, dit le marxiste. (C
26
beau pour être vrai, dit le marxiste. (Chrétien,
changé
, je suis encore assez « vieil homme » pour le comprendre.) Sur quoi r
27
ui supprime la misère, qui empêche la guerre, qui
change
le monde ! Il faut le dire à notre honte, à nous chrétiens : ces repr
28
t sa volonté proclamée, concrète et immédiate, de
changer
tout ; et non pas seulement l’« esprit » ou l’« intérieur ». Or si le
29
mpunément, et si on l’a, cela se voit, des choses
changent
. Ce que tu me reproches, c’est, en fait, de n’être pas assez chrétien
30
el du marxisme, je le répète, c’est sa volonté de
changer
le monde, le monde d’abord, et non pas l’homme d’abord, et le monde p
31
invisible, mais sur des faits concrets qu’il faut
changer
. Chaque réforme obtenue, chaque revendication réalisée, me montre dès
32
faudrait que l’homme soit délivré de son péché, «
changé
», sorti du plan, précisément, où le marxisme le maintient. Moyens
33
Christ, cela suppose identiquement une volonté de
changer
tout ce qui peut l’être ; mais aussi, cela suppose certains moyens d’
34
ins très chers. Mais je demande à ces chrétiens «
changés
» s’ils ont un souci suffisant des suites sociales et politiques qu’i
35
t pas tout faire ! Quand beaucoup d’hommes seront
changés
, beaucoup de problèmes se poseront autrement… » Je veux les croire. I
36
térialisme. Mais le communisme, au moins, voulait
changer
le monde… Contre les arguments démagogiques de nos croisés, je répète
37
rie. bh. Texte initialement paru en français : «
Changer
la vie ou changer l’homme ? », Le Communisme et les chrétiens, Paris,
38
itialement paru en français : « Changer la vie ou
changer
l’homme ? », Le Communisme et les chrétiens, Paris, Plon, 1937, p. 20
39
», à mi-chemin des deux erreurs en lutte. Il faut
changer
de plan, et retrouver l’attitude centrale dont ces deux erreurs ne so
40
entendre sa voix. Si cela ne suffit pas, on peut
changer
de groupe. L’on n’est donc pas isolé, comme l’individu se trouve isol
41
41 », et précise en note : « Je n’ai pas un mot à
changer
au diagnostic qui suit ». br. L’édition américaine remplace par « a