1 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe de Tristan
1 s plus vieilles légendes, et dans nos plus belles chansons . L’amour heureux n’a pas d’histoire. Il n’est de roman que de l’amour
2 . En quoi le roman breton se distingue-t-il de la chanson de geste, qu’il supplanta dès la seconde moitié du xiie siècle avec
3 i ! » chantait Isolde en son amour sauvage. Et la chanson du marinier, du haut du mât, prédit leur sort inévitable : Vers l’Oc
2 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
4 — écrit un de nos professeurs — de voir dans ces chansons d’amour, qui forment les trois quarts de la poésie provençale, une im
5 e Et bientôt viendra l’aube. Mais à la fin de la chanson , le troubadour a-t-il trahi ses vœux ? Ou bien a-t-il trouvé au sein
6 quel Amour en fut l’idée platonicienne ? Dans sa chanson « Du moindre tiers d’Amour », celui des femmes — Guiraut de Calanson
7 et le premier mai en offrant une couronne et une chanson à sa fiancée, la Sagesse éternelle. Mais que penser du reste ? À tabl
8 reur de fait aisée à relever : qu’à la longue, la chanson se soit vidée de son contenu initial, n’ait plus été qu’un tissu de f
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
9 fermé Qui me clôt le chemin vers une telle vie ! ( Chanson 72.) La « nuit infernale » devient le Jour, la « cruelle mort » une
10 e condition pitoyable. C’est ce qu’il dit dans sa Chanson de la Grande Peste, chef-d’œuvre inégalé de l’examen de conscience :
11 désir s’apaise par un coup d’œil, une parole, une chanson , — si ce plaisir est jà si grand… quel sera l’autre ! 5.Un idéal
4 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
12 t l’illusion de l’ordre. (Ibid., p. 80.) 3. –  Chansons de geste et romans courtois Les chansons de geste sont nées au xie
13 3. – Chansons de geste et romans courtois Les chansons de geste sont nées au xie siècle, et pas avant, comme l’a montré Jos
14 roïques fondateurs. Il est compréhensible que ces chansons de clercs parlent très peu ou point d’amour. Une seule, la Légende de