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à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun
chemin
. Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin ? disent-ils dans leur
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cun chemin. Comment marcher, s’il n’existe pas de
chemin
? disent-ils dans leur suffisance — car on appelle ainsi leur anxiété
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dence du désespoir : l’homme moderne a perdu « le
chemin
». Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le Christ. 1. La vé
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’homme moderne a perdu « le chemin ». Je suis le
chemin
, la vérité et la vie, dit le Christ. 1. La vérité est le chemin
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é et la vie, dit le Christ. 1. La vérité est le
chemin
Christ est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule
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rne.3 Voici donc le mystère : s’il n’y a pas de
chemin
, nous ne pouvons marcher, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas
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er, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas de
chemin
. La foi au Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où
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de toute victoire sur la Nécessité. « Je suis le
chemin
». Mais un chemin n’est un chemin que si on y marche4. Sinon il n’est
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sur la Nécessité. « Je suis le chemin ». Mais un
chemin
n’est un chemin que si on y marche4. Sinon il n’est qu’un point de vu
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é. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un
chemin
que si on y marche4. Sinon il n’est qu’un point de vue ; ou bien enco
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as que nous faisons dans notre nuit, voici que le
chemin
s’éclaire et que les perspectives se dégagent. Et nous allons connaît
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que dans l’acte, et cet acte devient alors notre
chemin
et notre loi. Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophét
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et son chemin5, lumière qui n’est pas sa lumière,
chemin
toujours imprévisible, certitude que devinent les pas, chemin qui se
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urs imprévisible, certitude que devinent les pas,
chemin
qui se dérobe au doute et à l’orgueil, mais que parfois la prophétie
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les conduira au martyre. La Parole dite est leur
chemin
, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite,
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de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâche7. Le
chemin
est imprévisible ; le nôtre, disons-nous, n’est pas celui de ces prop
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ire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le
chemin
est imprévisible. Ce que nous connaissons, c’est pourtant son point d
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nnaissons, c’est pourtant son point de départ. Le
chemin
commence à tout homme qui se met en devoir d’obéir à l’ordre qu’il re
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t et dans la joie d’une découverte quotidienne du
chemin
, — ton chemin, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta
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oie d’une découverte quotidienne du chemin, — ton
chemin
, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta vie, sa mesur
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ret du risque. 3. Nous n’avons pas à suivre le
chemin
, mais bien à l’inventer à chaque pas Tant que nous considérons le
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atteur et rassurant. Et pourquoi ? Parce que « le
chemin
» est invisible tant qu’on n’y est pas engagé. Parce que c’est un bla
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croire et de faire un pas dans la nuit, sur ce «
chemin
» qui est le Christ présent. Il y a abîmes entre ces deux exigences :
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maintenant, aller maintenant, par la foi, sur ce
chemin
qui commence à ses pas, — c’est là le destin du chrétien, c’est son «
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t »9 Nous ne connaissons rien du Christ, du «
chemin
», en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute distance historiq
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té a marché sur la terre : ainsi le Christ est le
chemin
. Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos vies : c’
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t. Que s’est-il donc passé ? Me voici seul sur le
chemin
; mais je vois des visages fraternels où s’agitait la foule confuse e
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à la vraisemblance »19. Parce qu’il faut créer le
chemin
, non pas le suivre ; parce que l’acte est initiateur ; parce que la d
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side dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le
chemin
qui commence à ses pas, il ne meurt jamais par surprise : et ce n’est