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-dire une machine agricole à moteur. « Ce fut mon
chemin
de Damas », écrit-il cinquante ans plus tard. Depuis l’instant où il
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écrivains surréalistes venus d’Europe par divers
chemins
: Max Ernst, Matta, André Breton, le peintre suisse Kurt Seligmann (u
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e me réjouis de ne plus jamais rencontrer sur mon
chemin
votre sale gueule de faux témoin ! » Le malheureux sortit de la salle
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. Chacun de nous est donc le point de départ d’un
chemin
particulier vers le But qui l’appelle, qu’il le nomme Dieu, ou l’Abso
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epose à tout instant, à savoir si je découvre mon
chemin
tel qu’il était prévu pour moi depuis toujours, ou si je l’invente en
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erme assurance des choses qu’on ne voit pas ». Le
chemin
qui se crée sous les pas qui le foulent, conduit au But qui se révèle
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oilà qui n’importe guère : dans les deux cas, nos
chemins
se croisaient au point précis où j’éprouvais le besoin de dépasser —
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ant de la tentation de l’Unité, on reconquiert le
chemin
de l’union ; en renonçant aux prestiges morbides du monisme, on retro
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ndant aux dimensions des tâches à accomplir. (Les
chemins
vicinaux à la commune, les routes au canton, les autoroutes à la Conf
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e routière ». Il a vécu ce jour-là, dit-il, son «
chemin
de Damas » : « Dès l’instant où je l’aperçus, jusqu’au jour présent,
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ent s’en charger, d’autre part. À la commune, les
chemins
vicinaux, au canton les routes intercommunales, à la Confédération le
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76)t Robert Schuman, piéton tranquille sur le
chemin
de l’histoire a frayé la voie vers l’union fédérale en s’y avançant l
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fie « action de cheminer » et cheminer « faire du
chemin
, surtout en ce sens que le chemin est long et qu’on le parcourt lente
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iner « faire du chemin, surtout en ce sens que le
chemin
est long et qu’on le parcourt lentement ». On sent bien ici que Schum
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ds ténors de ce siècle. Piéton tranquille sur les
chemins
de l’histoire, il a frayé la voie vers l’union fédérale en s’y avança
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me si le but est commun, chacun doit inventer son
chemin
, car, si l’on prend les routes nationales, on arrive toujoursau à la
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orge prudemment ses phrases, comme on se fraie un
chemin
dans la forêt. Pas de formules toutes faites, pas de petits feux d’ar
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ds ténors de ce siècle. Piéton tranquille sur les
chemins
de l’Histoire, il a frayé la voie vers l’union fédérale en s’y avança
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la route qu’il faut s’adresser si l’on cherche le
chemin
du Graal. ⁂ La complémentarité de l’orthodoxie et de l’hérésie appara
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me verrais plutôt entre deux pentes, soit sur le
chemin
de crête, tenté par deux vertiges, soit au fond de la vallée, et tout
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x à la fois !) ⁂ L’aventurier de l’esprit suit le
chemin
qu’il invente en y marchant. « Ta parole est une lampe à mes pieds, u
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lampe n’éclaire que le terrain où je m’avance, ce
chemin
qui commence à mes pas. L’homme de la foi ne suit sa voie qu’en la fr
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fera jamais dans aucun Siècle, mais seulement en
chemin
vers le vrai But de tous, et en Lui seul. D’ici là, l’Église véritabl
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ompris qu’ils étaient bien forcés d’inventer leur
chemin
sans aucune garantie, puisque le vrai chemin, qui conduit l’homme à D
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leur chemin sans aucune garantie, puisque le vrai
chemin
, qui conduit l’homme à Dieu, part toujours d’une personne sans précéd