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cherche en elle-même est mon sens provisoire, mon
chemin
que j’invente, que je crée à chaque pas à tâtons dans le noir et qui
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e et unique. Obéir à ma vocation, c’est suivre le
chemin
qui va me conduire à la source de l’appel que j’ai cru percevoir, que
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nt la route créée par un faisceau sonore. Mais ce
chemin
sans précédent, — puisqu’il part de moi seul pour me conduire là où c
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i seul pour me conduire là où convergent tous les
chemins
de l’esprit, — oui, tous convergent et se rejoindront en Dieu, mais i
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vergent et se rejoindront en Dieu, mais il y a un
chemin
par homme ! — comment savoir si je le découvre ou si je l’invente en
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e conseiller « pour mon bien », de m’en tenir aux
chemins
communs, bien fréquentés, bien surveillés par la police, là où règne
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ce qui me fait douter du But et de l’appel et du
chemin
, quand je m’abandonne à l’élan, à l’attrait advienne que pourra, comm
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ée, ou par quelque attitude intime, en travers du
chemin
que l’Appel, dans la nuit, crée ou jalonne pour moi seul. Mon péché,
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mblable. Et c’est ainsi que vous trouverez aussi,
chemin
faisant, votre vrai moi. » Au sociologue, alors, qui me reprochera de
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u’il n’y a pas deux hommes pareils, donc pas deux
chemins
pareils allant d’un homme à Dieu. Mais je pressens que les objections