1 1939, L’Amour et l’Occident. Les origines religieuses du mythe
1 ais le Fils de Dieu est venu pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ ne s’est pas incarné : il n’a pris
2 ce fou désir M’occira, que je reste ou aille par chemins Puisque celle qui me peut guérir ne me plaint. … et ce désir Prévaut
3 forêt parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui de droite. Il s’engage dans celui de gauche, malgr
2 1939, L’Amour et l’Occident. Passion et mystique
4 ler à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin  », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther.) Ils pressente
5 ut n’est plus la Lumière, et quand on ignore le «  chemin  », c’est se précipiter dans la Nuit. Le dépassement, dès lors, n’est
3 1939, L’Amour et l’Occident. Le mythe dans la littérature
6 du principe de « notre foi » : Elle passe par le chemin , si pleine de grâce et de noblesse qu’elle abaisse l’orgueil de celui
7 e donc la geôle où je suis enfermé Qui me clôt le chemin vers une telle vie ! (Chanson 72.) La « nuit infernale » devient le
8 en marge du siècle, nous allons parcourir le même chemin en sens inverse : par Werther, cette réplique d’Héloïse mais qui fini
4 1939, L’Amour et l’Occident. Amour et guerre
9 n du Moyen Âge en nous faisant pénétrer par mille chemins dans la vie quotidienne des bourgeois et des nobles de l’époque. Les
5 1939, L’Amour et l’Occident. L’Amour action, ou de la fidélité
10 age qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’e
6 1939, L’Amour et l’Occident. Appendices
11 es habitations humaines. Il hante les déserts. Le chemin qui conduit à sa retraite Est dur et pénible. (Traduction Bossert.)