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1829. 4. Si je pouvais écarter la Magie de mon
chemin
, Oublier tout de ses enchantements. Je ne serais. Nature ! devant toi
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attentifs et à juger, c’est exactement prendre le
chemin
du vrai martyre. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la violence,
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à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun
chemin
. Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin ? disent-ils dans leur
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cun chemin. Comment marcher, s’il n’existe pas de
chemin
? disent-ils dans leur suffisance, — car on appelle ainsi leur anxiét
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dence du désespoir : l’homme moderne a perdu le «
chemin
». Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le Christ. 1.La vér
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’homme moderne a perdu le « chemin ». Je suis le
chemin
, la vérité et la vie, dit le Christ. 1.La vérité est le chemin
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té et la vie, dit le Christ. 1.La vérité est le
chemin
Christ est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule
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rne27 Voici donc le mystère : s’il n’y a pas de
chemin
nous ne pouvons marcher, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas d
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er, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas de
chemin
. La foi au Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où
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de toute victoire sur la Nécessité. « Je suis le
chemin
». Mais un chemin n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’
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sur la Nécessité. « Je suis le chemin ». Mais un
chemin
n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’est qu’un point de
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é. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un
chemin
que si l’on y marche28. Sinon il n’est qu’un point de vue ; ou bien e
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as que nous faisons dans notre nuit, voici que le
chemin
s’éclaire et que les perspectives se dégagent. Et nous allons connaît
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que dans l’acte, et cet acte devient alors notre
chemin
et notre loi. Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophét
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t son chemin29, lumière qui n’est pas sa lumière,
chemin
qui se dérobe au doute et à l’orgueil, mais que parfois la prophétie
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les conduira au martyre. La Parole dite est leur
chemin
, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite,
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de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâche31. Le
chemin
est imprévisible ; le nôtre, disons-nous, n’est pas celui de ces prop
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ire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le
chemin
est imprévisible. Ce que nous connaissons, c’est pourtant son point d
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nnaissons, c’est pourtant son point de départ. Le
chemin
commence à tout homme qui se met en devoir d’obéir à l’ordre qu’il re
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t et dans la joie d’une découverte quotidienne du
chemin
, ton chemin, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta v
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joie d’une découverte quotidienne du chemin, ton
chemin
, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta vie, sa mesur
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cret du risque. 3.Nous n’avons pas à suivre le
chemin
, mais bien à l’inventer à chaque pas Tant que nous considérons le
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flatteur et rassurant. Et pourquoi ? Parce que le
chemin
est invisible tant qu’on n’y est pas engagé. Parce que c’est un blasp
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croire et de faire un pas dans la nuit, sur ce «
chemin
» qui est le Christ présent. Il y a des abîmes entre ces deux exigenc
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maintenant, aller maintenant, par la foi, sur ce
chemin
qui commence à ses pas, — c’est là le destin du chrétien. C’est son «
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»33 Nous ne connaissons rien du Christ, du «
chemin
», en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute distance historiq
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té a marché sur la terre : ainsi le Christ est le
chemin
. Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos vies : c’
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t. Que s’est-il donc passé ? Me voici seul sur le
chemin
; mais je vois des visages, où s’agitait la foule. Nous ne voyons auc
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la vraisemblance. 43 » Parce qu’il faut créer le
chemin
, non pas le suivre ; parce que l’acte est initiateur ; parce que la d
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side dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le
chemin
qui commence à ses pas, il ne meurt jamais par surprise ; et ce n’est
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’homme s’engage « en vertu de l’absurde », sur le
chemin
que Dieu lui montre, — seul. Cette primauté de la foi sur les vérités
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s mettons en lui notre espoir de trouver un autre
chemin
: un chemin qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Genève ni à Moscou,
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lui notre espoir de trouver un autre chemin : un
chemin
qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Genève ni à Moscou, mais à nous
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adie redoutable est le péché. 49. Stades sur le
chemin
de la vie. 50. L’Instant. 51. Journal. 52. La Maladie mortelle.
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51. Journal. 52. La Maladie mortelle. 53. Le
Chemin
du Paradis (p. 269). — C’est moi qui souligne. 54. Pourquoi poser la
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ment l’atteindre, parce qu’il ne connaît pas « le
chemin
» qui relie le Ciel et la terre. Parce qu’il ne connaît pas celui qui
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’il ne connaît pas celui qui a dit : « Je suis le
chemin
. » ⁂ Imaginons en guise de contre-épreuve que Josef K. puisse croire
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ble et la grâce peut être accordée ! « Je suis le
chemin
», a dit le Médiateur. Mais alors, l’acte aussi est possible, et l’ob
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ière vers l’humanité en révolte et qui a perdu le
chemin
. Quelque chose d’analogue au moment négatif d’un élan — d’un saut dan
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l’histoire. Kafka savait qu’il devait y avoir un
chemin
, et cela suffisait à lui faire prendre une conscience cruelle de « l’
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» ; mais il ne pouvait croire à la réalité de ce
chemin
, et c’est pourquoi il refusait de s’y engager. Il exigeait une certit
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ntrait nulle part dans la vie quotidienne. Car le
chemin
n’existe, en vérité de vie, que pour celui qui ose y faire un pas san