1 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Le silence de Goethe
1 1829. 4. Si je pouvais écarter la Magie de mon chemin , Oublier tout de ses enchantements. Je ne serais. Nature ! devant toi
2 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
2 attentifs et à juger, c’est exactement prendre le chemin du vrai martyre. Un vrai martyr n’a jamais eu recours à la violence,
3 à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun chemin . Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin ? disent-ils dans leur
4 cun chemin. Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin  ? disent-ils dans leur suffisance, — car on appelle ainsi leur anxiét
5 dence du désespoir : l’homme moderne a perdu le «  chemin  ». Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le Christ. 1.La vér
6 ’homme moderne a perdu le « chemin ». Je suis le chemin , la vérité et la vie, dit le Christ. 1.La vérité est le chemin
7 té et la vie, dit le Christ. 1.La vérité est le chemin Christ est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule
8 rne27 Voici donc le mystère : s’il n’y a pas de chemin nous ne pouvons marcher, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas d
9 er, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas de chemin . La foi au Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où
10 de toute victoire sur la Nécessité. « Je suis le chemin  ». Mais un chemin n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’
11 sur la Nécessité. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’est qu’un point de
12 é. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’est un chemin que si l’on y marche28. Sinon il n’est qu’un point de vue ; ou bien e
13 as que nous faisons dans notre nuit, voici que le chemin s’éclaire et que les perspectives se dégagent. Et nous allons connaît
14 que dans l’acte, et cet acte devient alors notre chemin et notre loi. Ainsi nous ne pouvons connaître que ce que nous prophét
15 t son chemin29, lumière qui n’est pas sa lumière, chemin qui se dérobe au doute et à l’orgueil, mais que parfois la prophétie
16 les conduira au martyre. La Parole dite est leur chemin , leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite,
17 de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâche31. Le chemin est imprévisible ; le nôtre, disons-nous, n’est pas celui de ces prop
18 ire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le chemin est imprévisible. Ce que nous connaissons, c’est pourtant son point d
19 nnaissons, c’est pourtant son point de départ. Le chemin commence à tout homme qui se met en devoir d’obéir à l’ordre qu’il re
20 t et dans la joie d’une découverte quotidienne du chemin , ton chemin, sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta v
21 joie d’une découverte quotidienne du chemin, ton chemin , sur lequel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta vie, sa mesur
22 cret du risque. 3.Nous n’avons pas à suivre le chemin , mais bien à l’inventer à chaque pas Tant que nous considérons le
23 flatteur et rassurant. Et pourquoi ? Parce que le chemin est invisible tant qu’on n’y est pas engagé. Parce que c’est un blasp
24 croire et de faire un pas dans la nuit, sur ce «  chemin  » qui est le Christ présent. Il y a des abîmes entre ces deux exigenc
25 maintenant, aller maintenant, par la foi, sur ce chemin qui commence à ses pas, — c’est là le destin du chrétien. C’est son «
26  »33 Nous ne connaissons rien du Christ, du «  chemin  », en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute distance historiq
27 té a marché sur la terre : ainsi le Christ est le chemin . Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos vies : c’
28 t. Que s’est-il donc passé ? Me voici seul sur le chemin  ; mais je vois des visages, où s’agitait la foule. Nous ne voyons auc
29 la vraisemblance. 43 » Parce qu’il faut créer le chemin , non pas le suivre ; parce que l’acte est initiateur ; parce que la d
30 side dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le chemin qui commence à ses pas, il ne meurt jamais par surprise ; et ce n’est
31 ’homme s’engage « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu lui montre, — seul. Cette primauté de la foi sur les vérités
32 s mettons en lui notre espoir de trouver un autre chemin  : un chemin qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Genève ni à Moscou,
33 lui notre espoir de trouver un autre chemin : un chemin qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Genève ni à Moscou, mais à nous
34 adie redoutable est le péché. 49. Stades sur le chemin de la vie. 50. L’Instant. 51. Journal. 52. La Maladie mortelle.
35 51. Journal. 52. La Maladie mortelle. 53. Le Chemin du Paradis (p. 269). — C’est moi qui souligne. 54. Pourquoi poser la
3 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Franz Kafka, ou l’aveu de la réalité
36 ment l’atteindre, parce qu’il ne connaît pas « le chemin  » qui relie le Ciel et la terre. Parce qu’il ne connaît pas celui qui
37 ’il ne connaît pas celui qui a dit : « Je suis le chemin . » ⁂ Imaginons en guise de contre-épreuve que Josef K. puisse croire
38 ble et la grâce peut être accordée ! « Je suis le chemin  », a dit le Médiateur. Mais alors, l’acte aussi est possible, et l’ob
39 ière vers l’humanité en révolte et qui a perdu le chemin . Quelque chose d’analogue au moment négatif d’un élan — d’un saut dan
40 l’histoire. Kafka savait qu’il devait y avoir un chemin , et cela suffisait à lui faire prendre une conscience cruelle de « l’
41  » ; mais il ne pouvait croire à la réalité de ce chemin , et c’est pourquoi il refusait de s’y engager. Il exigeait une certit
42 ntrait nulle part dans la vie quotidienne. Car le chemin n’existe, en vérité de vie, que pour celui qui ose y faire un pas san