1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Les origines religieuses du mythe
1 Christ est venu parmi nous, pour nous montrer le chemin du retour à la Lumière. Ce Christ, en cela semblable à celui des gnos
2 ce fou désir M’occira, que je reste ou aille par chemins Puisque celle qui peut me guérir ne me plaint         … et ce désir
3 , elle est mère, sœur, épouse, fille… elle est le chemin du salut79 ». Ainsi le tantrisme apporte cette nouveauté qui consiste
4 forêt parvient à un carrefour. Il hésite entre le chemin de gauche et celui de droite. Il s’engage dans celui de gauche, malgr
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Passion et mystique
5 ler à Dieu sans passer par le Christ qui est « le chemin  », celui-là va au diable, disait énergiquement Luther.) Ils pressente
6 ut n’est plus la Lumière, et quand on ignore le «  chemin  », c’est se précipiter dans la Nuit. Le dépassement, dès lors, n’est
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Le mythe dans la littérature
7 du principe de « notre foi » : Elle passe par le chemin , si pleine de grâce et de noblesse qu’elle abaisse l’orgueil de celui
8 e donc la geôle où je suis enfermé Qui me clôt le chemin vers une telle vie ! » (Chanson 72.) La « nuit infernale » devient l
9 en marge du siècle, nous allons parcourir le même chemin en sens inverse : par Werther, cette réplique d’Héloïse mais qui fini
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Amour et guerre
10 n du Moyen Âge en nous faisant pénétrer par mille chemins dans la vie quotidienne des bourgeois et des nobles de l’époque. Les
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). L’amour action, ou de la fidélité
11 age qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse présente l’e