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accroupis sur leur seuil, au bord des rues et des
chemins
, ou seuls debout devant l’idole4. Et une misère universelle. En Europ
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tal, c’est l’excarnation trop facile. (On perd en
chemin
le monde créé, sa raison d’être, la connaissance et la maîtrise de se
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par exemple) qui ne permettent pas de refaire le
chemin
à volonté par l’intellect et par l’action physique, ni par suite de l
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ours d’un astre, tracé par d’autres astres, ni un
chemin
qu’il faudra suivre, mais bien un chemin qu’il faut vivre et devenir
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s, ni un chemin qu’il faudra suivre, mais bien un
chemin
qu’il faut vivre et devenir soi-même, puisqu’il est une personne : «
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i-même, puisqu’il est une personne : « Je suis le
chemin
, la vérité et la vie. » Au terme de la voie sera la Grâce, donnée pa
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ocation et le pardon, comment trouver et vivre le
chemin
? Pour l’Orient, la voie est connaissance, illumination progressive (
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selon le zen). Pour le chrétien, l’expérience du
chemin
se confond avec celle de la Foi, qui n’est pas seulement la croyance,
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il allait18. » L’homme de la foi sera l’homme en
chemin
, le viator, l’éternel « voyageur sur la Terre », qui n’a pas ici-bas
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e l’intérieur : la conversion, l’éblouissement du
chemin
de Damas où Saul de Tarse devient l’apôtre Paul. Révolution et conver
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Asie dont Lénine aurait dit : c’est le plus court
chemin
vers l’Europe. Le moralisme abstrait mais péremptoire qui anime ce ge
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n que peut imaginer l’homme devant Dieu. Tous les
chemins
mènent à Dieu, dit en somme la Bhagavad-Gita96. Tous les chemins doiv
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à Dieu, dit en somme la Bhagavad-Gita96. Tous les
chemins
doivent mener à Rome d’abord, dit l’Église catholique. Et les réforma