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un groupe historique donné : l’élite sociale, la
chevalerie
du xiie et du xiiie siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depui
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e cérémonies qui n’est autre que la coutume de la
chevalerie
médiévale. Or les « ordres » de chevalerie furent souvent appelés « r
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de la chevalerie médiévale. Or les « ordres » de
chevalerie
furent souvent appelés « religions ». Chastellain, chroniqueur de la
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e d’un mystère sacré, en un siècle où pourtant la
chevalerie
n’était plus guère qu’une survivance3. Enfin la nature même de l’obsc
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t littéralement « contenue » par les règles de la
chevalerie
. C’est à cette condition seulement qu’elle pourra s’exprimer dans le
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aine et en violence anarchisante. À mesure que la
chevalerie
, même sous sa forme profanée de savoir-vivre — les usages qu’il faut
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nt peuvent-ils nous présenter tel qu’un modèle de
chevalerie
ce Tristan qui a trompé son roi par les ruses les plus cyniques ; ou
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reflètent et la cultivent. Il est probable que la
chevalerie
courtoise ne fut guère qu’un idéal. Les premiers auteurs qui en parle
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ristan devait servir à illustrer le conflit de la
chevalerie
et de la société féodale — donc le conflit de deux devoirs ou même, n
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code évidemment, qui ne peut être que celui de la
chevalerie
du Midi. La décision des cours d’amour de la Gascogne est bien connue
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Roman avaient choisi en toute conscience pour la
chevalerie
« courtoise » contre le droit féodal. Mais nous avons d’autres raison
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pé de ce fait : les deux lois qui entrent en jeu,
chevalerie
et morale féodale, ne sont observées par l’auteur que dans les seules
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l regrette « le vair et le gris » et l’apparat de
chevalerie
, et le haut rang qu’il pourrait occuper parmi les barons de son oncle
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sans condition de la part du lecteur de roman. La
chevalerie
, c’est la règle sociale que les élites du siècle rêvent d’opposer aux
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dont elles se sentent menacées. La coutume de la
chevalerie
fournira donc le cadre du Roman. Et nous avons marqué, en maint endro
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e l’auteur eût tenté d’illustrer, entre la loi de
chevalerie
et les coutumes féodales, nous a permis de surprendre le mécanisme de
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la préférence accordée par l’auteur à la règle de
chevalerie
, il y a le goût du romanesque. Derrière le goût du romanesque, il y a
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enfants en viennent plus robustes. » (Amyot). La
chevalerie
féodale, de même, honorait dans la chasteté un obstacle instinctif à
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us avez dédaignée au carrefour, était celle de la
chevalerie
terrienne, où vous avez longtemps triomphé ; celle de gauche était la
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ps triomphé ; celle de gauche était la voie de la
chevalerie
célestielle, et il ne s’agit plus là de tuer des hommes et d’abattre
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et au Nord irlandais et breton ; des coutumes de
chevalerie
féodale ; des apparences d’orthodoxie chrétienne ; une sensualité par
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sse et qu’il faisait ses délices de nos romans de
chevalerie
. Il rêvait de devenir le « meilleur chevalier du monde » ou, selon se
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exuel. Au xiiie siècle, on était moins obtus. La
chevalerie
errante des Franciscains se répandit en Italie comme les troubadours
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Thérèse raffolait dans sa jeunesse des romans de
chevalerie
(voir sa Vie par elle-même, chap. ii) ; elle eut même, paraît-il, l’i
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rne à la conception de l’amour dans les romans de
chevalerie
et dans les traités spirituels du xvie siècle, on observe d’intéress
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térieur. b) En Espagne, les auteurs de romans de
chevalerie
comme ceux des traités mystiques se caractérisent par le même réalism
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pas dans les pauvres extravagances des romans de
chevalerie
mystique (la Gallarda Espirituel, El divino Escarraman) qu’il faut ch
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de sainte Thérèse, on constate que les romans de
chevalerie
ont eu sur elle une influence psychologique, et une influence littéra
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vait évidemment souligner le parallélisme avec la
chevalerie
, aux yeux des lecteurs du xiiie siècle. 104. Ciascun amante, danse
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serie démolit le mariage par en bas, alors que la
chevalerie
le ridiculisait d’en haut. Comme on peut le voir, entre autres, dans
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et malgré leur saint patronage. 6.Suite de la
chevalerie
, jusqu’à Cervantès L’influence du roman breton est attestée par de
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antès ne cite point les très nombreux romans de «
chevalerie
célestielle » qu’on lisait de son temps avec passion132. Il ne s’en p
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ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la
chevalerie
légendaire. La nature symbolique des sujets qu’ils reprennent les ind
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mort s’y atténue en séparation volontaire, et la
chevalerie
faire place à la vertu qui conclut en faveur du monde… 9.Corneille
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à massacrer les « purs ». 119. Ai-je dit que la
chevalerie
d’amour méridionale se distinguait de la chevalerie féodale en ceci s
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evalerie d’amour méridionale se distinguait de la
chevalerie
féodale en ceci surtout : c’est que tout homme, fût-il bourgeois ou v
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d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la
chevalerie
. 3.La chevalerie, loi de l’amour et de la guerre « Donner un st
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ilitaire, et qui s’appelle la chevalerie. 3.La
chevalerie
, loi de l’amour et de la guerre « Donner un style à l’amour », tel
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vogue des tournois est l’indice d’un déclin de la
chevalerie
. Celle-ci se heurte dès le début du xve siècle (bataille d’Azincourt
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symboliques. « En tant que principe militaire, la
chevalerie
était devenue insuffisante ; la tactique avait depuis longtemps renon
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bour symbolise la transition entre l’époque de la
chevalerie
et celle de l’art militaire moderne ; il est un élément dans la mécan
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guerre. » Enfin le coup de grâce sera porté à la
chevalerie
par l’invention de l’artillerie. « Et n’est-ce pas une ironie du sort
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premier rang parmi les facteurs de la lutte. La
chevalerie
représentait un effort pour donner un style à l’instinct. La guerre c
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emps se « profane » : aux Jugements de Dieu, à la
chevalerie
sacrée, bardée de fer, ascétique et sanglante, succède une diplomatie
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on. Réaction que l’on n’oserait pas comparer à la
chevalerie
, bien qu’elle remplît la même fonction sociale (mais à la mesure de n
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t), il semble que le parallélisme institué par la
chevalerie
entre les formes de l’amour et de la guerre, soit rompu. Certes, le b
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i est la dissolution des formes instituées par la
chevalerie
. C’est dans le domaine de la guerre, où toute évolution est pratiquem
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société. La réponse du xiie siècle avait été la
chevalerie
courtoise, son éthique et ses mythes romanesques. La réponse du xviie
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la foi cathare, et l’accession d’un roturier à la
chevalerie
était un symbole mystique bien plutôt qu’une dérogation aux coutumes
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vail indigne de l’homme libre se retrouve dans la
chevalerie
», écrit Henri Pirenne, Histoire de l’Europe, p. 113. Mais pour d’aut
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us, en tant que mythe de l’amour-passion. 2. –
Chevalerie
sacrée La pensée médiévale en général est saturée de conceptions
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t mise en exploict » ; c’est de là que procède la
chevalerie
qui, en tant que « milicie terrienne et chevalerie humaine », est une
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hevalerie qui, en tant que « milicie terrienne et
chevalerie
humaine », est une imitation des chœurs des anges autour du trône de