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ui ont incarné le choix le plus audacieux. Pascal
choisit
une fois pour toutes, dans une crise lucide, au sein d’un vertige tot
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crise lucide, au sein d’un vertige total. Rimbaud
choisit
dans une crise instinctive qui ressemble à la chute soudaine de l’ivr
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est-à-dire les éduquer. Il part pour Weimar. Il a
choisi
. Il veut durer, il veut guérir. Et ce sont ces dix années de silence
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Goethe. Dans l’ordre des vérités occultes, Goethe
choisit
d’abord celle qui lui paraît susceptible d’application vivante : la m
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us cette réserve, on peut louer ce sage : il a su
choisir
une pensée suffisamment stérile et désabusée par nature pour que son
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e aussi son ironie secrète, est justement d’avoir
choisi
de confondre son être avec un jeu, bien plus, avec ce jeu où le hasar
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nt où l’homme s’élance vers un destin qu’il s’est
choisi
, et qui est le masque de son anxiété. Mais malheur à celui qui calcul
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iné que par son Dieu ou par le « monde », il faut
choisir
. Il faut être un chrétien ou bien un philistin. Le philistin est l’ho
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doctrine te montre vaines ? Il faudrait cependant
choisir
. Ou bien tu crois à la seule grâce de Dieu, dans l’abîme infini où tu
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la bonne société ; il paraît devant une assemblée
choisie
d’élus, et prêche avec émotion sur ce texte qu’il a choisi lui-même :
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élus, et prêche avec émotion sur ce texte qu’il a
choisi
lui-même : Dieu a élu dans le monde les petits et les méprisés ; — et
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Car l’apparence de la contradiction nous oblige à
choisir
, fait à la foi sa place, et nous contraint à l’originalité. « Mais qu
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urs, et si tu l’as reçu en vérité, tu n’as plus à
choisir
, ta mort est derrière toi, elle n’est plus ton affaire, elle n’est pl
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Kafka par rapport aux deux maîtres qu’il s’était
choisis
, et qu’il n’a pas cessé de cultiver, semble-t-il, simultanément. ⁂ Di
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lors se joue de moi indignement ! Il faudra donc
choisir
; Dieu ou Moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme Nietzsche a
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mes qui se posent à nous, nous n’avons pas pu les
choisir
, et moins encore les circonscrire dans un domaine privilégié : celui
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re » du Tout-Puissant. Entre deux mots possibles,
choisir
le moins savant, le moins « lyrique » et le plus matériel, parler d’u
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pas là l’œil d’un idéaliste ; mais d’un homme qui
choisit
parmi les choses qui se tiennent à hauteur d’homme, et qui résistent
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même poésie ni de la même connaissance. ⁂ Claudel
choisit
, contre le sens banal, le sens qu’indiquent les étymologies. C’est-à-
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qu’indiquent les étymologies. C’est-à-dire qu’il
choisit
de choisir, car l’étymologie est trop loin d’être une science pour qu
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nt les étymologies. C’est-à-dire qu’il choisit de
choisir
, car l’étymologie est trop loin d’être une science pour que l’adoptio
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mystique. Si la plupart des romantiques n’ont pas
choisi
en toute clarté — ruse vitale pour des poètes — tout nous porte à pen
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des opinions diverses entre lesquelles il devrait
choisir
: le peuple n’aime pas à choisir, il aime qu’on lui présente une opin
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elles il devrait choisir : le peuple n’aime pas à
choisir
, il aime qu’on lui présente une opinion juste… D’ailleurs notre polit