1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Avant-propos
1 que les meilleurs ou les plus significatifs. J’ai choisi de citer ceux qui demeurent actuels et peuvent encore parler aux homm
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
2 re Cathwulf qui loue Charles, en 775, d’avoir été choisi par Dieu pour être élevé au rang de « gloire de l’empire d’Europe » :
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
3 x, à l’amiable s’il est possible, ou les amener à choisir des arbitres ou à plaider devant le juge compétent ou devant le Parle
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
4 ce et adoration de la divinité. Que si aucunes ne choisissent pas le bon chemin ou moyen legitime, c’est plustost par simplicité et
5 révenir les inconvéniens, il seroit necessaire de choisir une ville, où tous les Souverains eussent perpétuellement leurs ambas
6 gués peut être divisé en dizaines, chaque dizaine choisira un délégué ; ils rempliront, chacun à leur tour, les fonctions de pré
7 , 48-49. 95. Tirés de Jean Amos Comenius — Pages choisies , avec une introduction de Jean Piaget — Unesco, 1957. 96. Hermès Tri
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
8 t trop de pages. Bornons-nous à quelques exemples choisis aux quatre coins du continent. En 1614, avait paru à Cassel un ouvrag
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
9 -sept autres schellings ; quand nous convenons de choisir un Allemand pour être, sous le nom de roi, le conservateur de notre l
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
10 olitique est survolé). Mais il ne se résout pas à choisir entre les deux mondes. Tantôt, il exprime son irritation devant la co
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
11 r eux-mêmes le droit d’examiner, de définir et de choisir en matière religieuse, droit auquel ce pouvoir avait renoncé taciteme
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
12 ’il étudiait. (Par un processus analogue, Toynbee choisira les « civilisations », et non pas les nations, ni le monde, comme seu
13 la fraternité. VII La Congrega de la Jeune Europe choisira un symbole commun à tous les membres des trois associations ; ils se
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
14 Mais le cas de la Russie est différent. Elle peut choisir d’être d’Europe ou non, selon que l’Europe sera conforme ou non à l’i
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
15 il formule la thèse en plein drame collectif, il choisit de l’adresser personnellement à l’un de ses pairs dans la science neu
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
16 ement circonscrit. Nous n’avons pas la liberté de choisir le point à atteindre, mais celle de faire le nécessaire ou rien. Et u
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
17 l’Europe s’est en effet redéfinie par ce qu’elle choisissait — découvrait ou refusait — dans ses Antiquités diverses. Et de nos jo
18 e misère humaine, les premiers en tant que nation choisie par le destin pour être la maîtresse du monde, les seconds par la fav
19 ider quelle combinaison d’événements possibles il choisit … Par sa libre décision, l’individu contribue à donner forme à sa prop
20 ividu contribue à donner forme à sa propre vie, à choisir son âme, comme dirait Platon. Cette croyance dans la liberté réside i
21 s. La première, c’est que, lorsqu’il est libre de choisir , chacun choisira ce qu’il y a de mieux, de sorte que, dans l’ensemble
22 c’est que, lorsqu’il est libre de choisir, chacun choisira ce qu’il y a de mieux, de sorte que, dans l’ensemble, grâce à l’intég
23 il est bon qu’il en soit ainsi ; car, s’il devait choisir (même librement) selon des critères empruntés à d’autres, cela profit
24 appartient en propre à l’Europe », Karl Jaspers a choisi trois mots : liberté, histoire, science. Sur la science, nous l’avons