1 1977, L’Avenir est notre affaire. Introduction. Crise de l’avenir
1 ois dans l’histoire, l’homme se voit contraint de choisir librement son avenir et celui de l’espèce, et il s’y voit contraint d
2 donc la responsabilité. Il se voit contraint de choisir , parce que ne pas choisir serait s’abandonner aux « impératifs » du d
3 Il se voit contraint de choisir, parce que ne pas choisir serait s’abandonner aux « impératifs » du désastre dont l’Occident in
4 iel est en train d’agencer les mécanismes ; et de choisir librement, c’est-à-dire délibérément, après mûre réflexion, en connai
5 nd il ne veut plus assumer sa liberté. Si nous ne choisissons pas librement notre avenir, il n’y aura plus d’avenir humain au-delà
6 cit des civilisations, fin de l’Histoire. Si nous choisissons bien, au nom de finalités qui ne seront plus uniquement matérielles,
7 plus que jamais. Tout est possible, mais il faut choisir . « De l’agriculture au paradoxe » On peut penser que l’homme, de
8 à nous, tels que le plutonium, dont le nom même —  choisi par hasard, semble-t-il — annonce la nature infernale. Choisir not
9 rd, semble-t-il — annonce la nature infernale. Choisir notre avenir Nous arrivons au terme de l’ère néolithique, qui a vu
10 ffort civilisateur de l’Occident qui nous force à choisir notre avenir, et par-là nous met en demeure de formuler et de vouloir
11 u sont ressenties comme telles et nous obligent à choisir  : soit sacrifier l’un des deux termes (mais c’est rarement possible s
2 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La religion de la croissance
12 égradation et la mort. Ainsi, par peur de mourir, choisissons -nous l’inanimé, contre la vie toujours mortelle. Il en résulte (mais
13 nous nous sommes chargés de l’écrasant devoir de choisir notre avenir à tout risque, ou d’accepter qu’il soit, à tout calcul,
3 1977, L’Avenir est notre affaire. Système de la crise — La clé du système ou l’État-nation
14 du libre choix de l’individu : on le fusille s’il choisit « mal », c’est-à-dire se réfère aux idéaux que nos armées sont censée
15 t censées défendre. Mais il n’aura bientôt plus à choisir . Car la guerre ABC, sélectivement, massacrera tout ce qui n’est pas «
16 eule réponse adéquate à la crise. Ce serait aussi choisir notre avenir. Comment en décider sans le connaître ? nous dit la scie
4 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Un « Essai sur l’avenir » en 1948
17 tions, empêchant toute concentration sur un point choisi par quelque nécessité interne, en vue d’une création, d’une participa
18 r une prise de position métaphysique. Elle pourra choisir l’anesthésie spirituelle, ou l’aventure spirituelle. 1. L’anesthésie
19 sation spirituelle et mondiale. 2. Si l’Humanité choisit au contraire l’aventure spirituelle, celle-ci sera sans doute initiée
5 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Naissance de la prospective
20 e pour une époque où l’homme se voit contraint de choisir ses fins et les voies vers ces fins, sous peine de sanctions désastre
21 notre société, puisque nous sommes contraints de choisir notre avenir, mais cela n’entraîne pas que leurs méthodes actuelles s
6 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — L’avenir sensible au cœur
22 La prospective doit nous montrer la nécessité de choisir , mais non pas faire le choix pour nous. Elle devrait tendre à éduquer
23 personnel. Les critères de ma prospective seront choisis comme idoines à mes fins97, et ne seront donc ni la rentabilité, ni l
7 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Première histoire de fous : l’auto
24 aille contre l’Esprit. » Je voyais qu’il fallait choisir  : « 1. — Accepter la technique et ses conditions. Dans cette mécaniqu
8 1977, L’Avenir est notre affaire. De la prévision — Deuxième histoire de fous : Hitler
25 se au pas étatique, et par-là promise à sa perte. Choisir la nation autarcique contre l’humanité en général — l’universel — mai
26 é fondée sur ses finalités, sur les buts que nous choisirons en tant que personnes libres et responsables, et non plus sur les seu
9 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Passage de la personne à la cité
27 ni de la Commune parisienne. Quant aux autorités choisies pour chaque commune ou compagnie, elles consistent en « collèges », d
28 i, ici de l’État, cet Autre sans visage. Sommé de choisir entre la création immédiate d’emplois temporaires et le refus d’une s
29 durables, il vote pour l’emploi. Et s’il lui faut choisir entre les centrales nucléaires ruineuses à tous égards et le risque d
30 aire ou ne sera pas129. L’Intendance nous donne à choisir — en résumé — entre la guerre et la misère certaine. Nous suivons l’I
10 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Les variétés de l’expérience communautaire
31 de disciples, les English Prophets, dont certains choisiront l’Amérique pour y bâtir leurs cités idéales : ainsi, en 1774, le mouv
32 une étant le respect des petites dimensions, on a choisi pour unité de base le quartier. Ce n’est pas un très bon substitut, p
33 membres (trente-cinq par quartier) sont nommés et choisis dans la population par la très officielle Commission de planification
34 ieusement : « Contrôler l’activité du technicien, choisir les actions de la collectivité entre toutes les actions possibles, c’
11 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Que tout appelle les régions
35 e. Supposons que la région, comme tout l’y porte, choisisse d’utiliser par priorité ses sources locales d’énergie (charbon, eau,
36 n « pacte de Faust ». Il ajoutait que s’il devait choisir entre sécurité, d’une part, pénurie d’énergie et chômage partiel de l
12 1977, L’Avenir est notre affaire. Repartir de l’homme — Stratégie
37 membre, et de récupérer le passé du pays où il a choisi de se « naturaliser » — mot remarquable. Il devient suisse par les ra
38 t sérieux de la société moderne n’est donc pas de choisir entre une gauche et une droite qui pratiquent la même religion, mais
39 et de guerres. En revanche, si plusieurs régions choisissent de conserver ou de renouveler entre elles des liens particuliers, dan
40 rise, ou tout au moins ses signes extérieurs, ils choisissent régulièrement ce qui leur est le moins congénital. À qui fera-t-on cr
41 nt l’imiter, surtout pour mieux s’en libérer. Ils choisissent celle qui les a dominés, mais c’est choisir aussi celle qui les a per
42 s choisissent celle qui les a dominés, mais c’est choisir aussi celle qui les a perdus ! Je leur propose l’Europe des régions,
43 tion de Th. Fälldin, chef du nouveau gouvernement choisi par le peuple à cause de son opposition aux centrales nucléaires : « 
13 1977, L’Avenir est notre affaire. Conclusion. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
44 nous faut pousser l’analyse sur nous-mêmes : que choisissons -nous réellement ? Au niveau des États-nations tout est joué, tout est