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e de l’Église, parce que nous avons transformé le
christianisme
en quelque chose de rassurant, de distingué, de commode et même de bo
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à celui qui nous apportait cette possibilité. Le
christianisme
, probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
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itable — et souvent inconscient — de remplacer le
christianisme
défaillant par le culte social de l’État et de son principe « sacral
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ieur. Or, notre civilisation, sous l’influence du
christianisme
, s’est efforcée de nous faire comprendre que la vraie cause de nos ma
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la presse quotidienne. On ne peut plus prêcher le
christianisme
dans un monde où règne la presse. » Et Nietzsche, de son côté, dénonç
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’a bien vu : le bolchévisme fut le châtiment d’un
christianisme
devenu passif devant le monde. Or il me semble que, là encore, un rév
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j On a parfois décrit la situation présente du
christianisme
(protestant surtout) comme l’inverse de celle du xixe siècle. Alors,
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gnostiques, puis des Celtes, et des Germains. Le
christianisme
, étant la seule grande religion qui n’ait pas institué de morale codi