1 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
1 res d’être. Une sorte de commun dénominateur… (Le christianisme en connaît un, depuis toujours : il le nomme péché.) Tous les modèles
2 sme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le christianisme est du nouvel homme. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » :
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
3 t se rendre dignes (les brahmanes par exemple, le christianisme primitif) — la pauvreté est considérée de nos jours comme un mal abso
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
4 Kierkegaard, Le Moment et les Attaques contre le christianisme officiel ne peuvent être comparés qu’aux Provinciales. Kierkegaard es
5 in du second. Le Moment et les Attaques contre le christianisme officiel furent l’acte de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut. Com
6 n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme , à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
7 monde où nous vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir pratiquement abandonné à une doctrine de haine
8 tre sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et capitalisme feraient bien de ne pas perdre de vue cet exemple. j.
5 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
9 ’histoire des peuples qui vivent sous le règne du christianisme . Mais le plus grand Occidental fut-il chrétien ? Nous ne saurions, su
10 doit éviter. Goethe est une de ces « questions au christianisme  » comme dit Barth, une de ces questions qui nous sont posées comme au
11 is d’une façon si particulière que les ennemis du christianisme , depuis un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen. Les f
12 uve-t-il pas suffisamment l’inauthenticité de son christianisme  ? Qu’est-ce qu’un chrétien que l’athéisme annexe avec une pareille ai
13 Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le «  christianisme  » de Goethe paraît avoir négligées ou niées : le scandale divin, le p
6 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
14 Or, notre temps ne comporte qu’un choix profond : christianisme ou marxisme. Ce qui revient à dire que seuls les chrétiens, en tant q
15 tion intérieure, celle précisément que postule le christianisme . Mais c’est en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive
7 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
16 valeurs « nobles » qu’il ne cesse de reprocher au christianisme . Voici comment il le décrit : … l’impuissance qui n’use pas de repré
17 l’humanitarisme, et nullement à l’Évangile. Le «  christianisme  » qu’attaquait Nietzsche, c’est, en réalité, la morale bourgeoise. Sc
8 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
18 attaquer de front, avec une extrême violence, le christianisme officiel et les évêques qui avaient loué ses premières œuvres, il se
19 accompli sa mission, ce fut son attaque contre le christianisme officiel, au nom du Christ de l’Évangile. Il avait terminé les études
20 philosophiques, de la Répétition à l’Exercice du christianisme , en passant par la Maladie mortelle 50 et le Concept d’angoisse, paru
21 témoin de la vérité » ; c’est qu’il se faisait du christianisme une idée si pure et si absolue qu’il voyait clairement que nul homme
22 n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme , à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
9 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
23 nos jours l’obstacle décisif à la prédication du christianisme véritable ? Épuisé par ce long effort démesuré contre son temps, acca
24 pression : le rire de la charité chrétienne. « Le christianisme a découvert une misère dont l’homme ignore, comme homme, l’existence 
25 pour sa doctrine… » Et c’est la tragi-comédie du christianisme de la chrétienté. Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu souffert pour ta do
10 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
26 ages de la première partie intitulées Religion et christianisme . Je ne puis tout citer : je me bornerai donc aux passages qui me para
27 but final plane devant les regards de l’homme. Le christianisme , qui maudit l’humanité et en sort quelques spécimens rares et réussis
28 us. Nietzsche croit faire un reproche terrible au christianisme en le traitant d’agent « non historique ». Il faut croire que cet adv
29 ctacle de la chrétienté et dans sa nostalgie d’un christianisme vrai. Mais Nietzsche ? Est-ce mépris tout simplement ? Ou bien plutôt
30 tré Schopenhauer. La nature est mauvaise, dit le christianisme  : ne serait-il pas quelque chose contre nature ? Sinon, il serait, se
31 es « chrétiens » que terrorise l’idée même que le christianisme veut leur mort, pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la na
32 mauvaise. Dans ce sens, il est vrai de dire : le christianisme est contre nature. Et je m’explique mal pourquoi tant de bonnes âmes
33 e formule unique qui renvoie au fondement même du christianisme  : l’opposition du péché et de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’
34 plus aucune pensée qui contredise celle-là ! Le christianisme a promis le royaume des cieux à la pauvreté spirituelle. Mais le prem
35 premier chrétien cultivé et spirituel a donné au christianisme sa rhétorique et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le christ
36 et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le christianisme de mourir de sa pauvreté spirituelle. On est toujours étonné de voir
11 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
37 dans la totalité de l’être, revient à celle d’un christianisme qui se met au service de l’humain (j’entends bien de l’humain purifié
38 religion s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un christianisme absolu, qu’on déclare volontiers « inhumain », parce qu’il attribue t
39 ogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du christianisme , de l’Église. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme
40 lors, on peut se demander si ceux qui refusent le christianisme échappent vraiment à la difficulté ; ou si, au contraire, ils ne la r
41 e du débat. Mais le plus grand des adversaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraî