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res d’être. Une sorte de commun dénominateur… (Le
christianisme
en connaît un, depuis toujours : il le nomme péché.) Tous les modèles
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sme « chrétien » ? L’humanisme est de l’homme, le
christianisme
est du nouvel homme. Tout humanisme véritable conduit « au seuil » :
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t se rendre dignes (les brahmanes par exemple, le
christianisme
primitif) — la pauvreté est considérée de nos jours comme un mal abso
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Kierkegaard, Le Moment et les Attaques contre le
christianisme
officiel ne peuvent être comparés qu’aux Provinciales. Kierkegaard es
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in du second. Le Moment et les Attaques contre le
christianisme
officiel furent l’acte de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut. Com
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n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du
christianisme
, à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
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monde où nous vivons. C’est un terrible péché du
christianisme
européen, que d’avoir pratiquement abandonné à une doctrine de haine
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tre sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler
christianisme
et capitalisme feraient bien de ne pas perdre de vue cet exemple. j.
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’histoire des peuples qui vivent sous le règne du
christianisme
. Mais le plus grand Occidental fut-il chrétien ? Nous ne saurions, su
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doit éviter. Goethe est une de ces « questions au
christianisme
» comme dit Barth, une de ces questions qui nous sont posées comme au
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is d’une façon si particulière que les ennemis du
christianisme
, depuis un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen. Les f
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uve-t-il pas suffisamment l’inauthenticité de son
christianisme
? Qu’est-ce qu’un chrétien que l’athéisme annexe avec une pareille ai
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Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le «
christianisme
» de Goethe paraît avoir négligées ou niées : le scandale divin, le p
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Or, notre temps ne comporte qu’un choix profond :
christianisme
ou marxisme. Ce qui revient à dire que seuls les chrétiens, en tant q
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tion intérieure, celle précisément que postule le
christianisme
. Mais c’est en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive
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valeurs « nobles » qu’il ne cesse de reprocher au
christianisme
. Voici comment il le décrit : … l’impuissance qui n’use pas de repré
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l’humanitarisme, et nullement à l’Évangile. Le «
christianisme
» qu’attaquait Nietzsche, c’est, en réalité, la morale bourgeoise. Sc
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attaquer de front, avec une extrême violence, le
christianisme
officiel et les évêques qui avaient loué ses premières œuvres, il se
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accompli sa mission, ce fut son attaque contre le
christianisme
officiel, au nom du Christ de l’Évangile. Il avait terminé les études
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philosophiques, de la Répétition à l’Exercice du
christianisme
, en passant par la Maladie mortelle 50 et le Concept d’angoisse, paru
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témoin de la vérité » ; c’est qu’il se faisait du
christianisme
une idée si pure et si absolue qu’il voyait clairement que nul homme
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n ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du
christianisme
, à Luther, à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui.
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nos jours l’obstacle décisif à la prédication du
christianisme
véritable ? Épuisé par ce long effort démesuré contre son temps, acca
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pression : le rire de la charité chrétienne. « Le
christianisme
a découvert une misère dont l’homme ignore, comme homme, l’existence
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pour sa doctrine… » Et c’est la tragi-comédie du
christianisme
de la chrétienté. Pauvre chrétien moyen, qu’as-tu souffert pour ta do
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ages de la première partie intitulées Religion et
christianisme
. Je ne puis tout citer : je me bornerai donc aux passages qui me para
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but final plane devant les regards de l’homme. Le
christianisme
, qui maudit l’humanité et en sort quelques spécimens rares et réussis
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us. Nietzsche croit faire un reproche terrible au
christianisme
en le traitant d’agent « non historique ». Il faut croire que cet adv
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ctacle de la chrétienté et dans sa nostalgie d’un
christianisme
vrai. Mais Nietzsche ? Est-ce mépris tout simplement ? Ou bien plutôt
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tré Schopenhauer. La nature est mauvaise, dit le
christianisme
: ne serait-il pas quelque chose contre nature ? Sinon, il serait, se
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es « chrétiens » que terrorise l’idée même que le
christianisme
veut leur mort, pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la na
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mauvaise. Dans ce sens, il est vrai de dire : le
christianisme
est contre nature. Et je m’explique mal pourquoi tant de bonnes âmes
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e formule unique qui renvoie au fondement même du
christianisme
: l’opposition du péché et de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’
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plus aucune pensée qui contredise celle-là ! Le
christianisme
a promis le royaume des cieux à la pauvreté spirituelle. Mais le prem
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premier chrétien cultivé et spirituel a donné au
christianisme
sa rhétorique et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le christ
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et sa dialectique ; de la sorte, il a empêché le
christianisme
de mourir de sa pauvreté spirituelle. On est toujours étonné de voir
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dans la totalité de l’être, revient à celle d’un
christianisme
qui se met au service de l’humain (j’entends bien de l’humain purifié
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religion s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un
christianisme
absolu, qu’on déclare volontiers « inhumain », parce qu’il attribue t
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ogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du
christianisme
, de l’Église. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié, comme
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lors, on peut se demander si ceux qui refusent le
christianisme
échappent vraiment à la difficulté ; ou si, au contraire, ils ne la r
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e du débat. Mais le plus grand des adversaires du
christianisme
dans les temps modernes, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraî