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lle encore de ces évasions ? Elle les reproche au
christianisme
, avec moins de raison d’ailleurs (puisque le christianisme affirme qu
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isme, avec moins de raison d’ailleurs (puisque le
christianisme
affirme que l’éternité est dans l’instant : Aeternitas non est tempus
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mantique (Nietzsche plus chrétien que son idée du
christianisme
). Plus goethéenne aussi. Mais gardons-nous de tirer de ceci je ne sai
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, et que certains antichrétiens, plus pénétrés de
christianisme
qu’ils ne le croient, préfèrent appeler révolution. Ces questions me
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ur, et la religion bourgeoise qui veut prendre le
christianisme
« à bon marché » ; parce qu’il en appelle d’un christianisme théoriqu
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me « à bon marché » ; parce qu’il en appelle d’un
christianisme
théorique à un christianisme existentiel — ce qui est le mouvement mê
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u’il en appelle d’un christianisme théorique à un
christianisme
existentiel — ce qui est le mouvement même de la Réforme — on a voulu
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ne peut pas tenir compte des données concrètes du
christianisme
: le péché, le salut, le drame de la révolte et de l’amour. Mais elle
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hors de propos » d’envisager. Le sérieux même du
christianisme
.51 Alain dit quelque part n’avoir jamais connu de « vrai croyant » q
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re certaines altérations, les plus fréquentes, du
christianisme
: le mépris de la nature, et d’autre part, le recours à l’orthodoxie
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souci central de Gide ait été de débarrasser son
christianisme
de toutes les adjonctions « humaines — trop humaines » du moralisme n
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é. Tout cela peut éclairer son attitude envers le
christianisme
et son mystère. Peu d’instinct religieux chez cet homme, alors que le
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d’instinct religieux chez cet homme, alors que le
christianisme
, l’Église et l’Évangile, furent ses constants sujets d’irritation, de
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nse affectivité le liait, le reliait, au monde du
christianisme
, même s’il en refusait les dimensions profondes. J’ai dit qu’il se mé
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duel, et cette croyance est née de la synthèse du
christianisme
. Elle n’existe pas hors de lui, et n’est pas explicable sans lui. (Je
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loin de représenter je ne sais quel « âge d’or du
christianisme
» — comme on l’a ressassé depuis les romantiques — fut bien plutôt da
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s de la vision historique, loin de séculariser le
christianisme
, comme beaucoup le craignent, s’y conforme de plus en plus, à mesure
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la règle — d’où les martyrs des premiers temps du
christianisme
. Si, au contraire, le « sens » appartient à l’Histoire, et l’Histoire
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doute inséparable de l’historicité initiée par le
christianisme
: il suffit que la foi faiblisse, ou que le défi du temps paraisse in
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utre ? Est-ce bien le même ? La Personne Le
christianisme
a formé l’Occident, en formant, dès les premiers conciles, ses modèle
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tre renouvelé qui demeure cachée en Dieu selon le
christianisme
, mais encore, et d’une manière plus précise dans l’homologie, ces ent
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azdéisme, comme plus tard les soufis, et comme le
christianisme
véritable, ne demande pas d’abord ce qu’est l’homme, mais qui es-tu ?
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d’être né.72 » Par où nous rejoignons un certain
christianisme
— à partir d’un certain bouddhisme — et certainement le mazdéisme et
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t Kierkegaard voyait juste quand il disait que le
christianisme
, en condamnant la sensualité au nom de l’esprit, l’a posée comme réal
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se veut « scientifique ». À cause de la nature du
christianisme
et de la nature de l’hindouisme ou du bouddhisme, la vie réelle de l’
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’islam, bien entendu, au moins autant que pour le
christianisme
et le judaïsme. « Dans l’Arabe, tout est colère », écrit Henri Michau