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érivent de la notion de l’homme introduite par le
christianisme
. Je ne parle pas ici de l’homme proprement chrétien, au sens courant,
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rale du type d’homme (croyant ou non) que seul le
christianisme
a permis de concevoir, et que je nomme la personne. C’est un homme à
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in de Damas — est un phénomène caractéristique du
christianisme
. De même, nous constatons que la notion de révolution a la même exten
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emontent incontestablement — encore une fois — au
christianisme
primitif. Toutes les religions antiques et celles de l’Asie, étaient
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este à la plupart des Orientaux. Survint alors le
christianisme
, religion du Dieu incarné une fois pour toutes dans le temps, à un ce
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ffrayé. Et, lorsqu’en 1854 il attaqua de front le
christianisme
officiel et les évêques, qui avaient loué ses premières œuvres, il se
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accompli sa mission, ce fut son attaque contre le
christianisme
moderne au nom du Christ de l’Évangile. Tous ses ouvrages esthétiques
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ui ouvrit les yeux de Kierkegaard sur l’absolu du
christianisme
véritable et lui permit de découvrir cette vérité terrible : le soi-d
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e découvrir cette vérité terrible : le soi-disant
christianisme
des temps modernes est une tromperie, une immense illusion. Il ne res
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a réalité la plus cruelle. Nous avons dénaturé le
christianisme
, nous l’avons pris à bon marché, au lieu de nous en reconnaître indig
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se-majesté qualifié ». Il y a donc usurpation. Le
christianisme
officiel, de nos jours, joue de la sorte, aux yeux de Kierkegaard, le
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dulcorée que la foule, aujourd’hui, prend pour du
christianisme
. Hamlet connaît maintenant sa mission et son acte : tuer l’usurpateur
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vérité, il y a quelque chose de plus contraire au
christianisme
que n’importe quelle hérésie ou n’importe quel schisme — et c’est de
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ou n’importe quel schisme — et c’est de jouer au
christianisme
, d’en écarter les dangers et de jouer ensuite au jeu que l’évêque Myn
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nt d’avant notre influence, inconcevables hors du
christianisme
quoique désignant trois tentatives de s’y arracher, tout chargés de p
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t en 1930 Henri de Man, cela tient à l’absence du
christianisme
. Dès ce moment, d’ailleurs, un Japonais fondait le mouvement syndical
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ique de l’Occident ou de sa religion. De fait, le
christianisme
nous offre le type même du changement brusque et radical, mais surven
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oute révolution occidentale. Mais il y a plus. Le
christianisme
apporte au monde les valeurs qui animeront plus tard l’idéal révoluti
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sives. En revanche, la scission nette qu’opéra le
christianisme
dès son établissement officiel dans l’Empire a créé pour l’Europe un
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as, techniques dans l’autre. Enfin, là même où le
christianisme
a prouvé sa puissance de subversion, l’on s’avise d’une contradiction
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e transigent pas, du moins depuis l’apparition du
christianisme
. L’État se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser
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justement au shintoïsme, n’attaquera même pas le
christianisme
, elle se contentera de l’annexer dans les occasions décisives. Certes
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de mettre en lumière leur relation congénitale au
christianisme
. Elles ressuscitent parmi nous le sacré, c’est-à-dire cet instinct re
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qui ne peut jamais être saisi que par la foi. Le
christianisme
se distingue de la plupart des autres religions par ce fait qu’il sem
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s qu’il n’a pas contraints à la vertu. Le Dieu du
christianisme
a laissé l’homme libre de pécher ou de croire au pardon. L’homme se r
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qu’il n’est pas une personne. Mais le ferment du
christianisme
originel, son exigence de l’absolu réalisé dans cette vie limitée, da
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s esclaves. 12. On pourrait même soutenir que le
christianisme
n’a été subversif qu’en dépit des prétentions de l’Église à imposer u
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rté contre les abus du pouvoir temporel. Ainsi le
christianisme
a-t-il été jusqu’à encourager les aspirations libérales des adversair
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de nous faire une image vivante de ces assises du
christianisme
grec : les grands conciles. Qu’on se figure bien moins de savantes ré
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le spectacle offert par les premières assises du
christianisme
, au lendemain de son triomphe temporel. (Nicée se place douze ans seu
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défenseurs » attitrés les vraies implications du
christianisme
. C’est ainsi que Nietzsche, le premier, a su décrire la différence fo
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pable de faire avancer cette science, grâce à son
christianisme
et ensuite contre son christianisme — du moins contre chacune des for
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, grâce à son christianisme et ensuite contre son
christianisme
— du moins contre chacune des formes objectives que celui-ci a pu rev
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t le convainc. Ainsi, c’est dans la mesure où le
christianisme
a signifié la fin des religions et des magies, nées de la peur, qu’il
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rialisme Comparé aux religions de l’Orient, le
christianisme
pourrait être qualifié de matérialisme, en tant que son dogme central
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à l’attitude et à la dialectique fondamentales du
christianisme
. C’est pourtant le matérialisme, comme position métaphysique, qui dev
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défection des savants. Il est remarquable que le
christianisme
ait été menacé d’abord par une hérésie toute contraire : je veux parl
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e se définiront « l’Orient » et « l’Occident » du
christianisme
. L’orthodoxie catholique ne sera définitivement assise qu’en 680, par
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xixe siècle est moins hostile qu’indifférent au
christianisme
, dont il est loin de soupçonner que sa propre situation puisse encore
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point à l’intégrer. La Volonté. — D’une part, le
christianisme
dès sa naissance se veut salut pour tous et pour chacun. Son idée de
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que occidentale. En voici l’argument condensé. Le
christianisme
, étant esprit, a posé dans le monde la sensualité. Parce qu’il l’excl
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nsée, elle aussi, est sans puissance sur nous. Le
christianisme
s’est-il donc effrayé d’idées semblables ? La passion et la mort ne s
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ocède d’un état de civilisation bien antérieur au
christianisme
, et plus encore à la chevalerie courtoise. Du point de vue de la psyc
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nt, aux manifestations visibles et officielles du
christianisme
, était un être religieux par excellence. C’est même sans doute parce
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nce. C’est même sans doute parce qu’il jugeait le
christianisme
trop peu religieux qu’il le dénigrait sans relâche. Il voulait un rit