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théologique. Les marxistes croient (comme certain
christianisme
libéral et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « libert
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on du monde essentiellement évolutive, en face du
christianisme
essentiellement révolutionnaire. 19. Du moins avec les citadins. Le
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ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le
christianisme
intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
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sions. 23. Réponse à une enquête de la Revue du
christianisme
social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes so
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utionnaire. Quelle autre voie s’ouvrirait donc au
christianisme
, hors celle de la révolution ? Quand bien même nous aurions des raiso
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ieu. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le
christianisme
et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christia
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7. Le faux rapport entre le christianisme et le
christianisme
de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans ces
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tianisme de la chrétienté réside en ceci : que le
christianisme
parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, —
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al). La volonté de rupture est l’origine même du
christianisme
; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
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e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le
christianisme
vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
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.) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du
christianisme
de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
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nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le
christianisme
et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
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s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le
christianisme
et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
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pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le
christianisme
qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
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plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le
christianisme
, et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
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qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le
christianisme
, qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
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’Évangile32. Elle ne peut se produire qu’entre le
christianisme
véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
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hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du
christianisme
. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
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oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le
christianisme
n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
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ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le
christianisme
, la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
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partie sous-main avec le scandale, en faisant du
christianisme
quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
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faute n’en est pas à lui, mais à la défection du
christianisme
; à cette défection élevée au rang d’institution ecclésiastique, qui
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Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre
christianisme
contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
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Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du
christianisme
, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ».
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qui remonte au cœur même du christianisme, si le
christianisme
est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inébran
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et son enjeu total : rétablir à chaque instant le
christianisme
, dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
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er 1933. 35. Une idée fausse, par définition, le
christianisme
n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
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humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au
christianisme
, s’il est avant tout la croyance au salut de l’homme par la seule for
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se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le
christianisme
est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
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e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre
christianisme
, n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
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ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le
christianisme
n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est aussi misérable
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se veuille le second dans ses attaques contre un
christianisme
confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
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arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au
christianisme
, comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
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alisme est un système radicalement imperméable au
christianisme
. J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même où je le repousse, q
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dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer
christianisme
et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l
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n du monde propre au marxisme : vous calculez. Le
christianisme
ne sera jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre.
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an éthique que sur le plan métaphysique. 1° Le
christianisme
est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il sur
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ême », comme si cet élan manifestait une sorte de
christianisme
inconscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent
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tions pas, cet état que Unamuno nomme l’agonie du
christianisme
, voilà en définitive ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
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ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement,
christianisme
et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, ta
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le monde, même sans la foi. Nous avons cru que le
christianisme
était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre,
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est une règle de vie dans le monde, au sens où le
christianisme
est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la f
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Si nous sommes conscients de toute l’exigence du
christianisme
, le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile
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que le défi que l’humanisme total adresse à notre
christianisme
. Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme. Je crois que
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ianisme. Il nous met en demeure de radicaliser ce
christianisme
. Je crois que toute autre solution, et en particulier, tout compromis
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se servir de Dieu en le servant. L’opposition du
christianisme
et du fascisme, c’est l’opposition d’une foi par excellence totalitai