1 1934, Politique de la personne. Primauté du spirituel ? — Précédence ou primauté de l’économique dans le marxisme ? (Introduction à un débat dans un cercle privé)
1 théologique. Les marxistes croient (comme certain christianisme libéral et comme tous les moralismes) que l’« esprit » et la « libert
2 on du monde essentiellement évolutive, en face du christianisme essentiellement révolutionnaire. 19. Du moins avec les citadins. Le
2 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Ni ange ni bête : ni gauche ni droite (Fondements théologiques d’une action politique)
3 ête, son but est toutefois de devenir un ange. Le christianisme intervient dans cette fausse symétrie avec une sorte d’humour transce
4 sions. 23. Réponse à une enquête de la Revue du christianisme social, sur l’attitude des jeunes protestants devant les problèmes so
3 1934, Politique de la personne. Principes d’une politique du pessimisme actif — Sur la devise du Taciturne
5 utionnaire. Quelle autre voie s’ouvrirait donc au christianisme , hors celle de la révolution ? Quand bien même nous aurions des raiso
4 1934, Politique de la personne. Idoles — Comment rompre ?
6 ieu. I. Pierre, 4, 17. Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christia
7 7. Le faux rapport entre le christianisme et le christianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans ces
8 tianisme de la chrétienté réside en ceci : que le christianisme parle sans cesse de l’Éternité, pense continuellement à l’Éternel, — 
9 al). La volonté de rupture est l’origine même du christianisme  ; c’est pourquoi l’apparition d’une volonté contraire définit exactem
10 e ces deux vouloirs, et tant que dure la lutte le christianisme vainc : sa victoire est d’être éveillé. Tel est pour lui l’ordre, le
11 .) Il faut qu’un cri jaillisse : c’en est fait du christianisme de la chrétienté ! Car ce cri est le témoignage d’un réveil. Et quand
12 nage qui chaque fois qu’il est porté, rétablit le christianisme et sa nouveauté menaçante. ⁂ Que la passion qui nous arrache ce cri,
13 s’est faite. Or elle n’a pas pu se faire entre le christianisme et l’injustice de ce monde, l’un n’existant que pour autant qu’il exc
14 pour autant qu’il exclut l’autre. Ce n’est pas le christianisme qui a confondu sa cause avec celle de la bourgeoisie capitaliste. Mai
15 plus puissant de la chrétienté, — il n’est pas le christianisme , et ce n’est pas à lui de rompre avec l’injustice dont il s’est fait
16 qu’attester par là même qu’elles ne sont plus le christianisme , qu’elles sont incapables de rupture, qu’elles ont passé au camp de l
17 ’Évangile32. Elle ne peut se produire qu’entre le christianisme véritable et cette « chrétienté » qui s’en réclame encore au moment o
18 hé ses 30 deniers, voudra parler encore au nom du christianisme . ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puis
19 oudra parler encore au nom du christianisme. ⁂ Le christianisme n’est pas une puissance à notre disposition, puissance que les hommes
20 ser toutefois de l’extraordinaire) de défendre le christianisme , la piètre connaissance de l’homme que l’on trahit ainsi, et, comment
21 partie sous-main avec le scandale, en faisant du christianisme quelque chose de si lamentable, qu’il faille à la fin plaider pour le
22 faute n’en est pas à lui, mais à la défection du christianisme  ; à cette défection élevée au rang d’institution ecclésiastique, qui
23 Et pourtant, nous n’avons jamais à dresser notre christianisme contre le monde, comme une force positive contre une force de même or
24 Tel est le paradoxe, qui remonte au cœur même du christianisme , si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ».
25 qui remonte au cœur même du christianisme, si le christianisme est la foi au Christ « éternellement actuel ». Cette foi est inébran
26 et son enjeu total : rétablir à chaque instant le christianisme , dans sa nouveauté prophétique, tel est l’Acte — le seul ! — et tel e
27 er 1933. 35. Une idée fausse, par définition, le christianisme n’étant rien d’autre qu’un événement, un drame entre Dieu et l’homme.
5 1934, Politique de la personne. Idoles — Humanisme et christianisme
28 humaines. Croyance qui s’oppose rigoureusement au christianisme , s’il est avant tout la croyance au salut de l’homme par la seule for
29 se économie d’énergie et de courage. Pour eux, le christianisme est contre l’homme. 2. À cela, les chrétiens répondent : Comment l’ho
30 e soulevant par la chevelure. 3. Humanisme contre christianisme , n’est-ce donc qu’un conflit d’amour, assez touchant ? Est-ce à celui
31 ie. L’humaniste pourra répondre qu’à ses yeux, le christianisme n’est qu’une assurance-paradis. Mais le reproche est aussi misérable
32 se veuille le second dans ses attaques contre un christianisme confondu d’ailleurs avec une certaine « culture », il ne semble pas q
33 arxisme-léninisme » peut être opposé utilement au christianisme , comme une « question » réelle et féconde. Mais en face de ce triomph
6 1934, Politique de la personne. Idoles — Antimarxiste parce que chrétien
34 alisme est un système radicalement imperméable au christianisme . J’ajoute aussitôt que c’est dans la mesure même où je le repousse, q
35 dit une fois pour toutes.) On a coutume d’opposer christianisme et communisme sur le plan des réalisations humaines. Je ne vois pas l
36 n du monde propre au marxisme : vous calculez. Le christianisme ne sera jamais justiciable de sa réussite ou de son échec terrestre.
37 an éthique que sur le plan métaphysique.   1° Le christianisme est d’abord risque et folie. Le Christ dit à deux pécheurs, qu’il sur
38 ême », comme si cet élan manifestait une sorte de christianisme inconscient. C’est là une illusion de moraliste. Nos actes ne valent
39 tions pas, cet état que Unamuno nomme l’agonie du christianisme , voilà en définitive ce que nie le marxisme. Toutes les promesses du
40 ce qui oppose irréductiblement, fondamentalement, christianisme et marxisme, c’est que le chrétien croit à l’éternité instantanée, ta
41 le monde, même sans la foi. Nous avons cru que le christianisme était une règle de vie, valable en soi et propre à maintenir l’ordre,
42 est une règle de vie dans le monde, au sens où le christianisme est une règle de mort au monde. Et il est temps de voir que sans la f
43 Si nous sommes conscients de toute l’exigence du christianisme , le marxisme ne peut plus nous apparaître comme un problème difficile
44 que le défi que l’humanisme total adresse à notre christianisme . Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme. Je crois que
45 ianisme. Il nous met en demeure de radicaliser ce christianisme . Je crois que toute autre solution, et en particulier, tout compromis
7 1934, Politique de la personne. Idoles — Fascisme
46 se servir de Dieu en le servant. L’opposition du christianisme et du fascisme, c’est l’opposition d’une foi par excellence totalitai