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du malheur de vivre. Tel est le centre de tout le
christianisme
, et le foyer de l’amour chrétien que l’Écriture nomme Agapè. Événemen
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en se « perdant » au sein de la divinité. Mais le
christianisme
, par son dogme de l’incarnation du Christ dans Jésus, renverse cette
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dieu, et en même temps le vouaient à la mort, le
christianisme
le replace dans son ordre, et là, le sanctifie par le mariage. Un tel
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de la vie, au malheur absolu, qui est la mort. Le
christianisme
n’est un malheur mortel que pour l’homme séparé de Dieu, mais un malh
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Point d’illusions ni d’optimisme humain, dans le
christianisme
orthodoxe. Mais alors, c’est le désespoir ? Ce serait le désespoir, s
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erait l’explication du mythe ? 5.Contrecoup du
christianisme
dans les mœurs occidentales Pour introduire plus de clarté dans ce
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alheureux. Hédonisme, passion rare et méprisée.
Christianisme
Communion (pas d’union essentielle). Amour du prochain. (Mariage heur
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s, et en partie pour ceux des Celtes. Sur quoi le
christianisme
triompha. La primitive Église fut une communauté de faibles et de mép
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les siècles où elles se virent condamnées par le
christianisme
officiel. Et c’est ainsi que l’amour-passion, forme terrestre du cult
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éceptes d’une religion qui pourtant s’opposait au
christianisme
par son refus de l’Incarnation, précisément ! Je ne donnerai pour l’i
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apparu en Occident comme l’un des contrecoups du
christianisme
(et spécialement de sa doctrine du mariage) dans les âmes où vivait e
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ales au ive siècle de notre ère, et convertit au
christianisme
les druides habitant ces contrées. D’autres auteurs font remonter le
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nostiques qui traversent le premier millénaire du
christianisme
. Et l’on sait assez que la Gnose, de même que les doctrines de Mani (
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e application, ne sont-elles pas aux antipodes du
christianisme
? Ne devaient-ils pas s’en apercevoir ? Et pourquoi n’y a-t-il dans l
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toutes les religions nouvelles, sans excepter le
christianisme
primitif. Et il est juste de citer ici le jugement d’un dominicain qu