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est par l’énumération des principaux mots-clés du
christianisme
, la dialectique première de l’homme occidental. Parole et non Silenc
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de nous faire une image vivante de ces assises du
christianisme
grec : les grands conciles. Qu’on se figure bien moins de savantes ré
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le spectacle offert par les premières assises du
christianisme
, au lendemain de son triomphe temporel. (Nicée se place douze ans seu
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ont pas celles de l’âme, que naît et se répand le
christianisme
. Apport chrétien. — La conversion — révolution individuelle — libère
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retour des Barbares… C’est ici qu’intervient le
christianisme
. L’Incarnation, je l’ai dit, ne « résulte » de rien. Isaïe l’avait vu
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agisse du début de notre être ou de ce siècle. Le
christianisme
apparut en effet au sein d’une société dont le principe de cohésion s
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e appréciable des Soviets sur Attila. Ensuite, le
christianisme
ne trouvait devant lui qu’une religion civique, frustrant la faim de
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le monde des hommes, le communisme dit Parti, le
christianisme
dit Église. Le Parti est une dictature. Il dicte à chacun son emploi,
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t-elle sanctionnée par le pape. C’est pourquoi le
christianisme
, partout où il agit dans l’esprit de son chef éternel, détruit les ca
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prix de ce changement de l’homme lui-même que le
christianisme
appelle la conversion. De même l’antinomie constitutive de la personn
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e se définiront « l’Orient » et « l’Occident » du
christianisme
. L’orthodoxie catholique ne sera définitivement assise qu’en 680, par
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nt d’avant notre influence, inconcevables hors du
christianisme
quoique désignant trois tentatives de s’y arracher, tout chargés de p
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t en 1930 Henri de Man, cela tient à l’absence du
christianisme
. Dès ce moment, d’ailleurs, un Japonais fondait le mouvement syndical
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que de l’Occident, ou de sa religion. De fait, le
christianisme
nous offre le type même du changement brusque et radical, mais surven
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oute révolution occidentale. Mais il y a plus. Le
christianisme
apporte au monde les valeurs qui animeront plus tard l’idéal révoluti
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sives. En revanche, la scission nette qu’opéra le
christianisme
dès son établissement officiel dans l’Empire a créé pour l’Europe un
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as, techniques dans l’autre. Enfin, là même où le
christianisme
a prouvé sa puissance de subversion, l’on s’avise d’une contradiction
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e transigent pas, du moins depuis l’apparition du
christianisme
. L’État se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser
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justement au shintoïsme, n’attaquera même pas le
christianisme
, elle se contentera de l’annexer dans les occasions décisives. Certes
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de mettre en lumière leur relation congénitale au
christianisme
. Elles ressuscitent parmi nous le sacré, c’est-à-dire cet instinct re
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qui ne peut jamais être saisi que par la foi. Le
christianisme
se distingue de la plupart des autres religions par ce fait qu’il sem
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s qu’il n’a pas contraints à la vertu. Le Dieu du
christianisme
a laissé l’homme libre de pécher ou de croire au pardon. L’homme se r
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qu’il n’est pas une personne. Mais le ferment du
christianisme
originel, son exigence de l’absolu réalisé dans cette vie limitée, da
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s esclaves. 37. On pourrait même soutenir que le
christianisme
n’a été subversif qu’en dépit des prétentions de l’Église à imposer u
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rté contre les abus du pouvoir temporel. Ainsi le
christianisme
a-t-il été jusqu’à encourager les aspirations libérales des adversair
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loin de représenter je ne sais quel « âge d’or du
christianisme
» — comme on l’a ressassé depuis les romantiques — fut bien plutôt da
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s de la vision historique, loin de séculariser le
christianisme
, comme beaucoup le craignent, s’y conforme de plus en plus, à mesure
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la règle — d’où les martyrs des premiers temps du
christianisme
. Si au contraire le « sens » appartient à l’Histoire, et l’Histoire a
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doute inséparable de l’historicité initiée par le
christianisme
: il suffit que la foi faiblisse, ou que le défi du temps paraisse in
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ilosophie de la liberté qui n’exclut pas Dieu… Le
christianisme
est la « religion » de l’homme moderne et de l’homme historique, de c
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défenseurs » attitrés les vraies implications du
christianisme
. C’est ainsi que Nietzsche, le premier, a su décrire la différence fo
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pable de faire avancer cette science, grâce à son
christianisme
et ensuite contre son christianisme — du moins contre chacune des for
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, grâce à son christianisme et ensuite contre son
christianisme
— du moins contre chacune des formes objectives que celui-ci a pu rev
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t le convainc. Ainsi, c’est dans la mesure où le
christianisme
a signifié la fin des religions et des magies, nées de la peur, qu’il
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rialisme Comparé aux religions de l’Orient, le
christianisme
pourrait être qualifié de matérialisme, en tant que son dogme central
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à l’attitude et à la dialectique fondamentales du
christianisme
. C’est pourtant le matérialisme, comme position métaphysique, qui dev
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défection des savants. Il est remarquable que le
christianisme
ait été menacé d’abord par une hérésie toute contraire : je veux parl
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xixe siècle est moins hostile qu’indifférent au
christianisme
, dont il est loin de soupçonner que sa propre situation puisse encore
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ur mouvement d’union se précise en même temps. Le
christianisme
n’a jamais été plus puissamment combattu, soit par l’État totalitaire
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e les rattache à nos plus grandes traditions : le
christianisme
et l’esprit scientifique. Notre inquiétude provient de notre foi, et
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? Et si l’on se tient au plan des religions : le
christianisme
n’a pas conquis le monde entier, il est même en recul dans l’empire c
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rra désormais les cultiver sans elle. Et quant au
christianisme
, il ne lui appartient pas. Elle peut donc disparaître sans bruit du j
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hances de remplacer sa grande et seule rivale, le
christianisme
? Du point de vue de la tactique, les Soviets jouent gagnant. Car au
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oviets jouent gagnant. Car au moment précis où le
christianisme
a renoncé à s’imposer aux âmes par la conquête politique et militaire
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eius religio. Mais simultanément, nous voyons le
christianisme
— et l’Église de Rome elle-même — se délier des pouvoirs temporels po
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plus libérateur, plus exigeant et apaisant que le
christianisme
pour l’homme et l’âme individuelle. Il ne s’accommode pas de l’opposi
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statique de la culture et de la société. Mais le
christianisme
au contraire, si mal pratiqué qu’il demeure, a cependant prouvé depui
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de grandioses prétentions dans le vide. Avant le
christianisme
, l’Europe avait subi l’invasion répétée et à sens unique des religion