1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
1 est par l’énumération des principaux mots-clés du christianisme , la dialectique première de l’homme occidental. Parole et non Silenc
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
2 de nous faire une image vivante de ces assises du christianisme grec : les grands conciles. Qu’on se figure bien moins de savantes ré
3 le spectacle offert par les premières assises du christianisme , au lendemain de son triomphe temporel. (Nicée se place douze ans seu
4 ont pas celles de l’âme, que naît et se répand le christianisme . Apport chrétien. — La conversion — révolution individuelle — libère
5 retour des Barbares… C’est ici qu’intervient le christianisme . L’Incarnation, je l’ai dit, ne « résulte » de rien. Isaïe l’avait vu
6 agisse du début de notre être ou de ce siècle. Le christianisme apparut en effet au sein d’une société dont le principe de cohésion s
7 e appréciable des Soviets sur Attila. Ensuite, le christianisme ne trouvait devant lui qu’une religion civique, frustrant la faim de
8 le monde des hommes, le communisme dit Parti, le christianisme dit Église. Le Parti est une dictature. Il dicte à chacun son emploi,
9 t-elle sanctionnée par le pape. C’est pourquoi le christianisme , partout où il agit dans l’esprit de son chef éternel, détruit les ca
10 prix de ce changement de l’homme lui-même que le christianisme appelle la conversion. De même l’antinomie constitutive de la personn
11 e se définiront « l’Orient » et « l’Occident » du christianisme . L’orthodoxie catholique ne sera définitivement assise qu’en 680, par
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
12 nt d’avant notre influence, inconcevables hors du christianisme quoique désignant trois tentatives de s’y arracher, tout chargés de p
13 t en 1930 Henri de Man, cela tient à l’absence du christianisme . Dès ce moment, d’ailleurs, un Japonais fondait le mouvement syndical
14 que de l’Occident, ou de sa religion. De fait, le christianisme nous offre le type même du changement brusque et radical, mais surven
15 oute révolution occidentale. Mais il y a plus. Le christianisme apporte au monde les valeurs qui animeront plus tard l’idéal révoluti
16 sives. En revanche, la scission nette qu’opéra le christianisme dès son établissement officiel dans l’Empire a créé pour l’Europe un
17 as, techniques dans l’autre. Enfin, là même où le christianisme a prouvé sa puissance de subversion, l’on s’avise d’une contradiction
18 e transigent pas, du moins depuis l’apparition du christianisme . L’État se voit donc contraint de renforcer la police, de centraliser
19 justement au shintoïsme, n’attaquera même pas le christianisme , elle se contentera de l’annexer dans les occasions décisives. Certes
20 de mettre en lumière leur relation congénitale au christianisme . Elles ressuscitent parmi nous le sacré, c’est-à-dire cet instinct re
21 qui ne peut jamais être saisi que par la foi. Le christianisme se distingue de la plupart des autres religions par ce fait qu’il sem
22 s qu’il n’a pas contraints à la vertu. Le Dieu du christianisme a laissé l’homme libre de pécher ou de croire au pardon. L’homme se r
23 qu’il n’est pas une personne. Mais le ferment du christianisme originel, son exigence de l’absolu réalisé dans cette vie limitée, da
24 s esclaves. 37. On pourrait même soutenir que le christianisme n’a été subversif qu’en dépit des prétentions de l’Église à imposer u
25 rté contre les abus du pouvoir temporel. Ainsi le christianisme a-t-il été jusqu’à encourager les aspirations libérales des adversair
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
26 loin de représenter je ne sais quel « âge d’or du christianisme  » — comme on l’a ressassé depuis les romantiques — fut bien plutôt da
27 s de la vision historique, loin de séculariser le christianisme , comme beaucoup le craignent, s’y conforme de plus en plus, à mesure
28 la règle — d’où les martyrs des premiers temps du christianisme . Si au contraire le « sens » appartient à l’Histoire, et l’Histoire a
29 doute inséparable de l’historicité initiée par le christianisme  : il suffit que la foi faiblisse, ou que le défi du temps paraisse in
30 ilosophie de la liberté qui n’exclut pas Dieu… Le christianisme est la « religion » de l’homme moderne et de l’homme historique, de c
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
31  défenseurs » attitrés les vraies implications du christianisme . C’est ainsi que Nietzsche, le premier, a su décrire la différence fo
32 pable de faire avancer cette science, grâce à son christianisme et ensuite contre son christianisme — du moins contre chacune des for
33 , grâce à son christianisme et ensuite contre son christianisme — du moins contre chacune des formes objectives que celui-ci a pu rev
34 t le convainc. Ainsi, c’est dans la mesure où le christianisme a signifié la fin des religions et des magies, nées de la peur, qu’il
35 rialisme Comparé aux religions de l’Orient, le christianisme pourrait être qualifié de matérialisme, en tant que son dogme central
36 à l’attitude et à la dialectique fondamentales du christianisme . C’est pourtant le matérialisme, comme position métaphysique, qui dev
37 défection des savants. Il est remarquable que le christianisme ait été menacé d’abord par une hérésie toute contraire : je veux parl
38 xixe siècle est moins hostile qu’indifférent au christianisme , dont il est loin de soupçonner que sa propre situation puisse encore
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
39 ur mouvement d’union se précise en même temps. Le christianisme n’a jamais été plus puissamment combattu, soit par l’État totalitaire
40 e les rattache à nos plus grandes traditions : le christianisme et l’esprit scientifique. Notre inquiétude provient de notre foi, et
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
41  ? Et si l’on se tient au plan des religions : le christianisme n’a pas conquis le monde entier, il est même en recul dans l’empire c
42 rra désormais les cultiver sans elle. Et quant au christianisme , il ne lui appartient pas. Elle peut donc disparaître sans bruit du j
43 hances de remplacer sa grande et seule rivale, le christianisme  ? Du point de vue de la tactique, les Soviets jouent gagnant. Car au
44 oviets jouent gagnant. Car au moment précis où le christianisme a renoncé à s’imposer aux âmes par la conquête politique et militaire
45 eius religio. Mais simultanément, nous voyons le christianisme — et l’Église de Rome elle-même — se délier des pouvoirs temporels po
46 plus libérateur, plus exigeant et apaisant que le christianisme pour l’homme et l’âme individuelle. Il ne s’accommode pas de l’opposi
47 statique de la culture et de la société. Mais le christianisme au contraire, si mal pratiqué qu’il demeure, a cependant prouvé depui
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
48 de grandioses prétentions dans le vide. Avant le christianisme , l’Europe avait subi l’invasion répétée et à sens unique des religion