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de notre temps, il faut remonter aux origines du
christianisme
. Le puritanisme chrétien est un peu plus ancien que les évangiles : i
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itive, rigoureusement persécutés plus tard par le
christianisme
établi, ils sont les vrais ancêtres des traditions diffuses dans l’hé
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ne manière plus générale dans les cultures que le
christianisme
n’a que peu ou nullement touchées. I. Le christianisme est la religio
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tianisme n’a que peu ou nullement touchées. I. Le
christianisme
est la religion de l’Amour. — Religion d’un Dieu que l’Ancien Testame
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uelle. 2. Parce qu’il est religion de l’Amour, le
christianisme
implique et pose la réalité de la personne. — Les relations qu’il déf
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du Hatha Yoga. Et pas de traces non plus, dans le
christianisme
, de ces cérémonies initiatiques, communes à la plupart des autres rel
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la puberté. Devant cette même crise endocrine, le
christianisme
se contente de conseils moraux très sévères, et de conseils d’hygiène
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s produit — en dehors de la sphère d’influence du
christianisme
. C’est pourquoi le phénomène que je nomme érotisme, englobant le mari
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ierkegaard, dans l’Alternative, montre comment le
christianisme
, en apportant au monde le « principe positif de l’Esprit », qui exclu
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mme « catégorie spirituelle ». (Autrement dit, le
christianisme
a suscité le problème sexuel et l’érotisme.) Kierkegaard ne se conten
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ffrayé. Et, lorsqu’en 1854 il attaqua de front le
christianisme
officiel et les évêques, qui avaient loué ses premières œuvres, il se
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accompli sa mission, ce fut son attaque contre le
christianisme
moderne au nom du Christ de l’Évangile. Tous ses ouvrages esthétiques
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ui ouvrit les yeux de Kierkegaard sur l’absolu du
christianisme
véritable et lui permit de découvrir cette vérité terrible : le préte
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de découvrir cette vérité terrible : le prétendu
christianisme
des temps modernes est une tromperie, une immense illusion. « Il ne r
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réalité la plus cruelle ». Nous avons dénaturé le
christianisme
, nous l’avons pris à bon marché, au Heu de nous en reconnaître indign
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se-majesté qualifié ». Il y a donc usurpation. Le
christianisme
officiel, de nos jours, joue de la sorte, aux yeux de Kierkegaard, le
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dulcorée que la foule, aujourd’hui, prend pour du
christianisme
. Hamlet connaît maintenant sa mission et son acte : tuer l’usurpateur
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vérité, il y a quelque chose de plus contraire au
christianisme
que n’importe quelle hérésie ou n’importe quel schisme — et c’est de
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ou n’importe quel schisme — et c’est de jouer au
christianisme
, d’en écarter les dangers et de jouer ensuite au jeu que l’évêque Myn
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que occidentale. En voici l’argument condensé. Le
christianisme
, étant esprit, a posé dans le monde la sensualité. Parce qu’il l’excl
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nsée, elle aussi, est sans puissance sur nous. Le
christianisme
s’est-il donc effrayé d’idées semblables ? La passion et la mort ne s
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ocède d’un état de civilisation bien antérieur au
christianisme
, et plus encore à la chevalerie courtoise. Du point de vue de la psyc
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é. Tout cela peut éclairer son attitude envers le
christianisme
et son mystère. Peu d’instinct religieux chez cet homme, alors que le
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d’instinct religieux chez cet homme, alors que le
christianisme
, l’Église et l’Évangile furent ses constants sujets d’irritation, de
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nse affectivité le liait, le reliait, au monde du
christianisme
, même s’il en refusait les dimensions profondes. J’ai dit qu’il se mé
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duel, et cette croyance est née de la synthèse du
christianisme
. Elle n’existe pas hors de lui, et n’est pas explicable sang lui. (Je
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ale absolument intransigeante, bien antérieure au
christianisme
et au puritanisme victorien ; au surplus, sanctionnée par la Mère. Do
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utre ? Est-ce bien le même ? La personne Le
christianisme
a formé l’Occident, en formant, dès les premiers conciles, ses modèle
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tre renouvelé qui demeure cachée en Dieu selon le
christianisme
, mais encore, et d’une manière plus précise dans l’homologie, ces ent
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azdéisme, comme plus tard les soufis, et comme le
christianisme
véritable, ne demande pas d’abord ce qu’est l’homme, mais qui es-tu ?
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’être né.106 » Par où nous rejoignons un certain
christianisme
— à partir d’un certain bouddhisme — et certainement le mazdéisme et
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t Kierkegaard voyait juste quand il disait que le
christianisme
, en condamnant la sensualité au nom de l’esprit, l’a posée comme réal
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se veut « scientifique ». À cause de la nature du
christianisme
et de la nature de l’hindouisme ou du bouddhisme, la vie réelle de l’
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’islam, bien entendu, au moins autant que pour le
christianisme
et le judaïsme. « Dans l’Arabe, tout est colère », écrit Henri Michau