1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
1 aturellement préférable de convertir les Turcs au christianisme , par la persuasion, par les bienfaits, et par l’exemple d’une vie pur
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
2 tans ou « Ismaéliens », par la propagation d’un «  christianisme raisonnable ». Cela fait, quand tous seront un : Donnons au monde en
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
3 étienté par ce moyen pacifique ; la réputation du christianisme qui a souffert du fait des guerres sanglantes et injustes que les chr
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
4 nt par les relations nouvelles de la Chine, où le christianisme vient d’être autorisé et appuyé d’un édit du roy, que par l’ambassade
5 aient rencontré à la conversion des habitants au christianisme , c’est que les nobles ne veulent point admettre que les gens du peupl
6 croyance en un Dieu infiniment pur et parfait, le christianisme qui fait de la charité un devoir envers tous les hommes, domine parto
7 des plaisirs spirituels ; ces avantages c’est au christianisme qu’on les doit car d’une part cette religion enseigne des vérités si
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
8 iscours, sur les avantages que l’établissement du christianisme a procurés au genre humain ». De ce long exercice de rhétorique, dét
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
9 ues et leur superstition nordique au cœur même du christianisme . Comme la plupart de ses contemporains, Schiller voyant l’Europe déc
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
10 ode de transition entre la religion grecque et le christianisme . Entrez donc aussi, philanthropes et encyclopédistes dans cette loge
11 est la patrie de toute religion véritable mais le christianisme a fait l’Europe et peut seul sauvegarder son unité, en dépit des oppo
12 et du classicisme, du moderne et de l’antique, du christianisme et de l’hellénisme. L’Empire de Charlemagne, puis la papauté (Schlege
13 moderne qui débute, au fond, avec l’apparition du christianisme en Europe fait ressortir deux tentatives de l’humanité dans sa quête
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
14 ndo-pélages ; ou enfin de la religion, qui est le christianisme , père de cette civilisation adulte qui marche à grands pas vers la co
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
15 se sont succédé d’âge en âge depuis l’origine du christianisme jusqu’à la chute de l’empire d’Orient. N’oublions pas, dans cette gén
16 emps, une forme de liberté. Et de qui est fils le christianisme lui-même, que je ne sépare pas de cette généalogie révolutionnaire ?
17 pare pas de cette généalogie révolutionnaire ? Le christianisme est fils du judaïsme, de l’égyptianisme, du brahmanisme, du magisme,
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
18 conforme ou non à l’idée russe de l’humanité, du christianisme et de l’ordre social. Ce privilège exorbitant, existe-t-il en fait, e
19 tre résolus que par le divin, et auxquels seul le christianisme pourrait répondre, a déjà répondu depuis longtemps. Depuis que le Qua
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
20 que exercée depuis des milliers d’années — car le christianisme est du platonisme à l’usage du « peuple » — cette lutte a créé en Eur
21 nces chargées de défendre la paix : socialisme et christianisme .265 La renaissance des projets d’union date des lendemains de la Pr
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
22 d’expliquer le Monde, les mille et une nuances du christianisme , les deux douzaines de positivismes : tout le spectre de la lumière i
23 t citoyen d’un monde polyphonique où antiquité et christianisme s’amalgament en un tardif alliage, fut ce citoyen des villes libres,
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
24 e mot de Stendhal : « L’Europe moderne est née du christianisme . » Accordons à notre historien qu’au début de l’Europe cette communau
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
25 a puissance organisée et stable. Vint ensuite le christianisme  : À la parole de saint Pierre, quoique l’une des très rares religion
26 s rares religions qui fussent mal vues à Rome, le christianisme , issu de la nation juive, s’étend aux gentils de toute race ; il leur
27 progressivement le profond de la conscience. … Le christianisme propose à l’esprit les problèmes les plus subtils, les plus important
28 conditions des femmes, que sais-je encore ? — Le christianisme éduque, excite, fait agir et réagir des millions d’esprits pendant un
29 riand avait brillamment démontré dans le Génie du christianisme que le secret de la grande littérature européenne réside dans la synt
30 quelle vécut Virgile soit plus proche de celle du christianisme que la civilisation d’Homère ; nous sommes en droit de dire que Virgi
31 lassiques et les prosateurs latins, est proche du christianisme d’une manière unique. Il est une formule que j’ai tenté d’éviter mais
32 ans de nombreuses publications sur l’Europe et le christianisme , revient ce dangereux lieu commun qui veut que la sécularisation et l
33 rétiques des xiie et xiiie « appartiennent » au christianisme de leur époque, tout comme le catholicisme post-tridentin, du xvie a
34 orcé de son esprit notre individualisme actif, le christianisme a apporté à l’Europe un système surnaturel qui ne tolérait pas de riv
35 i ne tolérait pas de rivaux. Dans la mesure où le christianisme a détruit ou écarté les croyances « naturelles » païennes et barbares
36 tuel sur les principes de Socrate. À son tour, le christianisme pose des limites humaines à la neutralité inhumaine de la recherche s
37 ns et par toutes les méthodes possibles ; mais le christianisme tient à ce que toutes les recherches soient, en fin de compte, utiles
38 l’Europe la grande antithèse de l’antiquité et du christianisme  ; tous deux se combattent et s’unissent jusqu’aujourd’hui. Elles sont
39 ent que l’intelligence et la force. L’héritier du christianisme heureux, c’est Pascal. L’héritage de l’Europe, c’est l’humanisme trag
40 est d’origine européenne. Mais pour ce qui est du christianisme , sa force expansive et active vient précisément de ce qu’il incarne l
41 , pour nous, qu’une conséquence entre d’autres du christianisme  ; il remonte directement à des racines spirituelles extrêmement profo
42 t son unité propre de son patrimoine culturel, du christianisme et des anciennes civilisations de la Grèce, de Rome et d’Israël, dont
43 Dans un bref et dense ouvrage sur Nietzsche et le christianisme . Le texte que nous citons, résumant les développements du chapitre II