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roient leur Dieu vivant. (Cf. les statistiques du
christianisme
, de l’islam et de bien des religions que nous nommons païennes.) Voyo
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nouvelle est nulle. Reste le fait que le Dieu du
christianisme
, du judaïsme et de l’islam, le Dieu qui s’intéresse à chaque homme (e
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mirable ouvrage de Karl Jaspers : Nietzsche et le
christianisme
. 2. Car Dieu, même si quelqu’un croit qu’il n’est pas, reste en tout
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est la confiscation des richesses spirituelles du
christianisme
par des hommes ou par des groupes d’hommes qui ne croient plus au chr
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u par des groupes d’hommes qui ne croient plus au
christianisme
. L’attitude, c’est celle de la très grande majorité de nos contempora
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sereinement, ou pire encore : dans un monde où le
christianisme
n’est accepté ou au contraire ridiculisé que sous la forme de ses dév
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s d’aujourd’hui sont moins tentés de confondre le
christianisme
avec telle ou telle forme de la religion ancestrale, patriarcale, cha
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onnais pas de philosophie qui soit plus proche du
christianisme
dans sa description de la condition humaine. L’homme, dit-elle, est r
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prédicateurs expliquent à leurs auditoires que le
christianisme
est le meilleur système de vie dans le siècle, celui qui peut empêche
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gumentation, et au-delà d’elle. Or l’être même du
christianisme
est une tension entre la transcendance et l’immanence. C’est-à-dire q
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Depuis des siècles, depuis la Renaissance, le
christianisme
a vécu sur la défensive. Les hiérarchies ecclésiastiques défendaient
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vie, des idéaux, une morale, plus efficace que le
christianisme
. C’est un fait que « les derniers progrès de la science » autorisent
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e à mes yeux les plus grandes chances d’action du
christianisme
au xxe siècle, resterait une pure utopie si les chrétiens s’en remet
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t la culture. Cette dernière s’établira contre le
christianisme
et probablement avec les orientations suivantes : science, (scientism
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émane pas d’une théologie, ni même directement du
christianisme
. Elle peut se rallier à une attitude politique, inspirée par un pur h
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d’obéir à sa vocation sont incompatibles avec le
christianisme
. Par exemple, toutes les idéologies totalitaires nient par définition
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qui ne viendront pas… Héritage d’Israël Le
christianisme
par sa nature même, brisait avec le nationalisme exclusif du judaïsme
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tredisent radicalement la pratique et les fins du
christianisme
, dont elles dérivent d’ailleurs obscurément, mais coupées de leurs li
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ologiens de l’école hégélienne, ou adversaires du
christianisme
, tous, dans un commun accord, enseignaient ou laissaient entendre, pa
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de parler dans le même sens d’une « doctrine » du
christianisme
. Le chrétien, et surtout le protestant, répugne absolument à concevoi
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puissent figurer la théorie d’une pratique30. Le
christianisme
n’est pas un programme ; ni, comme le disent certains primaires marxi
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il a pu paraître cela, c’est dans la mesure où le
christianisme
, aux yeux des masses, n’a plus osé se montrer chrétien. C’est que le
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ien, tu prouves simplement que tu ignores tout du
christianisme
. » (Je répète que ce n’est pas sa faute, à ce marxiste, mais notre fa
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isme, alors que la critique marxiste porte sur un
christianisme
dénaturé. Et l’essentiel du marxisme, je le répète, c’est sa volonté
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is terrestre, le paradis temporel de l’homme ; le
christianisme
prépare un Royaume éternel, qui sera celui de Dieu, non de la Terre.
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» le fait bien voir. Un homme qui se convertit au
christianisme
, c’est un homme qui reçoit et qui saisit la Révélation en Personne. E
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s Groupes, qui représentent à l’heure actuelle le
christianisme
le plus « activiste ». Pourquoi refusent-ils de s’occuper de politiqu
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pour toutes de la théologie. Mais je crois que le
christianisme
, aussitôt qu’il se manifeste en vérité, entre en conflit avec certain
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ppeler celle de l’Empire romain au premier âge du
christianisme
, telle que nous l’évoquions plus haut. Toutefois, l’un des facteurs a
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vérité » du communisme résulte de la trahison du
christianisme
par la chrétienté. Toutes les aspirations valables et généreuses du m
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’esprit démissionne ! 33. « Je ne vois jamais le
christianisme
devenir révolutionnaire ! » S’exclamait naguère Jean Guéhenno (Union
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de socialisme en Asie, cela tient à l’absence du
christianisme
. » Je note ici, à l’appui des dires de de Man, que le mouvement syndi
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e, on ne saurait établir que la sécularisation du
christianisme
résulte nécessairement de l’Évangile ! 35. Déclaration d’un étudiant
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e les rattache à nos plus grandes traditions : le
christianisme
et l’esprit scientifique. Notre inquiétude provient de notre foi, et
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ormais concevable —, la religion en général et le
christianisme
en particulier ne deviendront-ils pas superflus ? L’inquiétude qui en
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la crainte que j’ai dite, concernant l’avenir du
christianisme
, je pressens une double erreur : sur la fonction de la religion, et s
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une vérité qui nous transcende. Et la fonction du
christianisme
, qui se distingue en cela des autres religions, est d’amener l’homme
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réussite du progrès ne serait en tout cas pas le
christianisme
véritable, et que l’homme qui se sentirait spirituellement « apaisé »
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défi d’un tout autre ordre risque d’être lancé au
christianisme
: non pas celui de l’athéisme, ni celui de l’indifférence religieuse,
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. Que deviendra dans cette immense compétition le
christianisme
? Sa prétention fondamentale et dogmatique à représenter la Bonne Nou
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on, d’une idéologie ou d’une civilisation, car le
christianisme
est essentiellement autre chose que tout cela. Un Karl Barth pourrait
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Barth pourrait donc se borner à me répondre : le
christianisme
étant parole de Dieu aux hommes, son avenir ne dépend que de Dieu, et
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é frisant le blasphème. Mais s’il est vrai que le
christianisme
est essentiellement différent, il est lié, existentiellement, à des r
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e d’erreur scandaleuse et de nuit de l’esprit. Le
christianisme
historique est aussi un parti, ou même un ensemble de partis, il est
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en dépendent de deux manières bien distinctes. Le
christianisme
peut triompher ou périr avec ses confessions distinctes et avec la ci
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ie se définit comme un système sans avenir ». Le
christianisme
est un parti (ou plutôt un ensemble de partis tantôt rivaux tantôt co
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ette rapide analyse que les meilleures chances du
christianisme
dans le monde occidental comme dans le monde non chrétien résident da
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ont dominé l’évolution historico-sociologique du
christianisme
depuis quelque seize sièclesbx, il prend l’allure d’une mutation brus
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ltipliant et durcissant en fait les divisions. Le
christianisme
est aussi une idéologie dans la mesure où il reste lié à une culture
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e Jésus-Christ, proclamée dans le Temple juif. Le
christianisme
s’est répandu d’abord dans le Proche-Orient (Palestine et Liban, Asie
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accidents de la conjoncture mondiale ont fait du
christianisme
, pendant un millénaire et demi — sur les deux millénaires que compte
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fusion de nos valeurs, cette étroite cohérence du
christianisme
et de la culture née en Europe apparaît-elle comme une chance d’aveni
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romain, judaïque et « barbare » au sein duquel le
christianisme
a pris ses formes et structures a créé d’autre part la science et la
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ofonde que nos contemporains ne le croient) où le
christianisme
a suscité, catalysé et qualifié d’une manière décisive tout ce contex
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t ses dogmes, ou même les refusent, c’est bien le
christianisme
d’empreinte occidentale. Aucune autre grande religion — hindouisme, b
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uelle comparables à ceux que représentent pour le
christianisme
l’idéal du progrès, l’égalité des droits, le respect de la personne h
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vant la vie, la société et la nature dont seul le
christianisme
occidental peut expliquer la genèse historique, et dont seul il détie
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-à-dire d’un complexe longuement travaillé par un
christianisme
plus ou moins fidèlement et légitimement interprété et appliqué, la c
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ent donc une conception de la vie soit dérivée du
christianisme
, soit chrétienne : nouvel aspect de l’opportunité chrétienne. Cependa
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répare et appelle une extension correspondante du
christianisme
, il ne s’en suit pas nécessairement que cet appel sera exaucé, ni que
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une machine-outil n’a jamais converti personne au
christianisme
. Mais posez-la et mettez-la en marche au milieu d’une communauté soci
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vilisation occidentale peut préparer les voies du
christianisme
dans les peuples qui l’adoptent, si ces peuples comprennent quels son
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stion que nous pose l’imprégnation occidentale du
christianisme
en tant que phénomène historico-sociologique. Si, d’une part, il s’ag
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transcende les formes historiques revêtues par le
christianisme
en Occident. Pour que se manifeste la valeur de vérité universelle de
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dentale vers l’universalisme originel et final du
christianisme
. C’est dans le prolongement de cette « réforme permanente » du messag
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onales, que s’inscrivent les chances mondiales du
christianisme
. Il est juste de remarquer ici que les théologiens et penseurs chréti
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culte communautaire reste une part essentielle du
christianisme
, il est évident que ses symboles traditionnels, empruntés à la civili
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traits spécifiquement européens, empruntés par le
christianisme
au cours des âges, mais qui ne lui sont pas essentiels — comme la mor
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les deux autres grandes religions issues comme le
christianisme
du tronc abrahamique : le judaïsme et l’islam. Et il faudra que les p
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nne et surtout d’amour qui sont les fondements du
christianisme
et que les traditions orientales semblent exclure. Tout ceci, non dan