1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
1 ne de parler quand même ? On ne persécute plus le christianisme en France : c’est sans doute un signe de surdité spirituelle totale.
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
2 sistais à une conférence contradictoire contre le christianisme . « Ils prétendent qu’ils ne croient qu’à un seul Dieu, s’écriait l’or
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
3 ue l’existence de la presse quotidienne « rend le christianisme impossible ».) De plus, ces journaux « mis au pas » se trouvent conte
4 patriotique », disait l’abbé Grégoire. C’est le «  christianisme positif » du 24e point d’Hitler, la « piété » des Deutsche Christen,
5 rmanique, et non pas à toutes les races, comme le christianisme … » Le 24e point du programme du Parti n’entend parler que de “religio
6 e que la religiosité courante en ce pays était le christianisme , et pour plus de clarté, qu’on a utilisé le terme de “christianisme p
7 pour plus de clarté, qu’on a utilisé le terme de “ christianisme positif“.  » La formation politico-culturelle consiste en une prise
8 ejetons pas seulement les cent formes diverses de christianisme , mais le christianisme en soi… Tous les membres des diverses confessi
9 es cent formes diverses de christianisme, mais le christianisme en soi… Tous les membres des diverses confessions sont plus ou moins
10 raciale étrangère. Ce qu’il faut attaquer dans le christianisme  : les obscènes contes juifs, le dogme du péché originel (né de la vol
11 e l’opposition entre le national-socialisme et le christianisme … Il fait évidemment allusion aux Deutsche Christen. » Finalement, les
12 résistance des chrétiens : ils se figurent que le christianisme est un parti.) La vérité est autrement tragique. La vérité est que le
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
13 ui nous apportait cette possibilité de croire. Le christianisme , probablement par la faute de ses ministres, ne satisfaisait plus dep
14 roire. » Ruine des croyances communes, carence du christianisme organisé, appel irrationnel à de nouvelles raisons de vivre, volonté
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
15 ouvement religieux », ou encore comme « ersatz de christianisme  ». Alors, affirme-t-il, qu’il s’agit actuellement d’un mouvement pure
16 mble les masses : l’origine commune, le passé. Le christianisme fondait une société ouverte, liée par l’attente unanime d’un au-delà
17 er, espérer davantage, attendre tout d’un nouveau christianisme , qui serait universel non point par la vertu d’une organisation uniqu
18 t aussi le plus puissant défi qui ait été jeté au christianisme  : votre foi sera nouvelle à son tour, ou bien elle sera balayée. Elle
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
19 phétisme. Ici apparaît la limite du jeu : dans le christianisme , par exemple, le fidèle peut s’opposer à l’orthodoxie au nom de la fi