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cience occidentale n’eût pas été possible sans le
christianisme
. Il est important que Kepler ait déclaré : « Les œuvres de Dieu sont
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nde ». Enfin, il est nécessaire de marquer que le
christianisme
, à ses débuts, fut accusé de matérialisme par les tenants des religio
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la science « matérialiste » du xixe siècle et le
christianisme
rejeté vers le « spiritualisme pur » reposait donc sur un malentendu
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e retour éternel compense et annule tout. Mais le
christianisme
, pour la première fois, a choisi d’affronter le temps. Le Symbole de
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s : l’Empire romain, la philosophie grecque et le
christianisme
. Définition célèbre, qui néglige les apports celtes, germaniques, ara
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cupée appelle les tempêtes et les révolutions. Le
christianisme
apporte alors un troisième monde de valeurs, assez mal compatibles av
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érivent de la notion de l’homme introduite par le
christianisme
. Je ne parle pas ici du converti, de l’homme chrétien au sens courant
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générale, du type d’homme (croyant ou non) que le
christianisme
a permis de concevoir, et qu’il a nommé la personne. Je dis que nos v
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in de Damas — est un phénomène caractéristique du
christianisme
. La notion de révolution a la même extension dans l’espace et le temp
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emontent incontestablement — encore une fois — au
christianisme
primitif. Pour les religions antiques, point de nouveauté ni de vérit
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ste à la plupart des Orientaux. Survient alors le
christianisme
et, avec lui, l’histoire comme aventure, où tout reste imprévu sauf l
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ypte, Mésopotamie, Crète, Grèce, Rome, Jérusalem,
christianisme
, Celtes, Germains, Arabes, Slaves. Nous avons tous subi ces influence
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e qui a contrevenu aux lois, etc. Ceux hérités du
christianisme
, tels que le salut par la grâce ou par les œuvres, le péché, la vocat
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le s’est laïcisée, ou sécularisée, et détachée du
christianisme
qui contribua de tant de manières à la former. Par là même — et c’est