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Rougemont paraissait à l’aise pour articuler son
christianisme
intransigeant et l’ouverture à autrui, pour associer Proudhon et Bart
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e de communauté, qui est introduite, elle, par le
christianisme
, par l’Église, est la paroisse, communauté dont le principe est spiri
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au ciel, et cela ne peut être que par là. Même le
christianisme
médiéval avait cette conviction. Dans la période du nationalisme mod
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de la Révolution — qu’elle voulait substituer au
christianisme
— et sur la nécessité d’avoir un centre sacré, qui était, pour les ja
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n’était que le jouet, l’objet de lois fatales. Le
christianisme
aura d’ailleurs besoin de près de quinze siècles pour faire passer da
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sme. 14 janvier 1972 Le moment révolutionnaire du
christianisme
n’est qu’un aspect de l’influence de l’Évangile et des communautés ch
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avec autrui dans la cité, selon les lois. Avec le
christianisme
et saint Paul, une troisième dimension s’introduit, celle qui relie l
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mieux relié par la même vocation, c’est ce que le
christianisme
va nommer la « personne ». 2. La personne comme « tension » 20
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pel qui s’adressait à une personne seule. Dans le
christianisme
, la vocation est un appel (vocare : appeler) adressé à un individu et
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otion de citoyen défini par son statut social, le
christianisme
(à travers notamment les débats des grands conciles et l’apport de la
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. 14 janvier 1972 L’idée de révolution est née du
christianisme
, et l’on peut vérifier qu’elle a la même extension que la foi chrétie
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ienne — je veux dire : que la zone d’influence du
christianisme
, de ses Églises, de ses théologies, de sa morale sociale. La révoluti