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d’amis des arts ou de la nature. Les plus grandes
cités
— de 150 à 500 000 habitants — entretiennent chacune un ou deux orche
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plan continental d’une notion de l’homme dans la
cité
qui est constitutive de l’Europe, et sans laquelle nos sciences et no
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ntre ces deux responsabilités : sa vocation et la
cité
; entre ces deux amours : celui qu’il se doit à lui-même et celui qu’
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par excellence, c’est-à-dire l’art d’organiser la
cité
au bénéfice des citoyens. Tandis que les méthodes totalitaires sont a
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étaphysique), soit dans la vie du groupe ou de la
cité
(qui relève de l’éthique), soit dans les relations intercollectives (
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re nationale, intermédiaire entre l’Europe et nos
cités
. Ici, je me permettrai de rompre une lance contre le concept aussi né
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stitue au xiiie siècle dans un certain nombre de
cités
du Nord et du Centre de la péninsule italienne, en Provence, puis en
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talienne, en Provence, puis en Île-de-France. Des
cités
italiennes, elle se propage jusqu’aux cités flamandes, le long du gra
9
. Des cités italiennes, elle se propage jusqu’aux
cités
flamandes, le long du grand axe commercial de la Renaissance, reliant
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rontières nationales actuelles. Elles relient des
cités
, des foyers de création, des maîtres, et non pas des nations. Ce que
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es que la vie culturelle de nos régions et de nos
cités
ne dépend pas de réalités nationales, donc politiques, mais se rattac
12
stion qui se pose est de savoir comment certaines
cités
ou certaines régions parviennent à se différencier, à s’individualise
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les plus désuets. Il voudrait que chacune de nos
cités
se suffise à elle-même dans tous les domaines : université, radio, pu
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intransigeance nécessaire. N’oublions pas que les
cités
qui ont fait la Renaissance en Italie, en Flandres ou en Bourgogne, é
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embrassant de multiples unités locales — vallées,
cités
, principautés et républiques — dont on sait la diversité non seulemen
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nationale », intermédiaire entre l’Europe et nos
cités
. Je bute ici sur un concept aussi néfaste qu’invétéré, et qui me para
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xiie et xive siècles dans un certain nombre de
cités
du Nord et du Centre de la péninsule italienne, en Provence, puis en
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talienne, en Provence, puis en Île-de-France. Des
cités
italiennes, elle se propage jusqu’aux cités flamandes, le long du gra
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. Des cités italiennes, elle se propage jusqu’aux
cités
flamandes, le long du grand axe commercial de la Renaissance, reliant
20
rontières nationales actuelles. Elles relient des
cités
, des foyers de création, des maîtres, et non pas des nations. Ce que
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es que la vie culturelle de nos régions et de nos
cités
ne dépend pas de réalités nationales, mais se rattache directement à
22
stion qui se pose est de savoir comment certaines
cités
ou certaines régions parviennent alors à se différencier, à s’individ
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crés au fédéralisme, quelques titres doivent être
cités
d’emblée. Les 85 articles écrits par Jay, Hamilton et Madison pour dé
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nction classique, mais que les dictionnaires déjà
cités
et contemporains continuent d’ignorer sereinement) ; Georges Scelle,
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fédérale », Fururibles, n° 56, Paris, 1963. 11.
Cité
dans Le Fédéralisme contemporain, par H. Brugmans et Pierre Duclos, S
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ologie, elle devrait être en somme une Europe des
cités
(ou des communes), formée de très petits États « où tous les citoyens
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, en dernière analyse, n’être rien d’autre que la
cité
de Genève ! Un peu plus tard, le Schaffhousois Jean de Müller, dans s
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Rousseau, Benjamin Constant, Jean de Müller, déjà
cités
, mais aussi Jakob Burckhardt et son petit-neveu Carl J. Burckhardt, R
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s et un civisme européens tant qu’il n’y a pas de
Cité
européenne ? Inversement, comment fonder une Cité européenne, l’Europ
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Cité européenne ? Inversement, comment fonder une
Cité
européenne, l’Europe unie, tant qu’il n’y a pas de civisme européen ?
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Au-delà des impasses logiques, le désir bâtit la
cité
. Le désir d’habiter une ville, d’y circuler à l’aise et en sécurité,
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de nos pays le désir d’habiter demain une grande
Cité
européenne : s’ils la veulent, ils la bâtiront. Ni spontanée, ni fa
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des problèmes vivants et réels qui se posent à la
cité
et à l’État, et que le citoyen devra trancher quand il votera. La
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te dans la connaissance des problèmes réels de la
cité
, dans l’apprentissage des moyens de participer à la vie de la cité, e
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entissage des moyens de participer à la vie de la
cité
, et dans l’éveil du désir d’y tenir son rôle de citoyen. (« Cité » si
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’éveil du désir d’y tenir son rôle de citoyen. («
Cité
» signifiant ici toute communauté sociale effective : commune, région
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au, à la fois plus grande et plus complexe que la
cité
antique, mais plus dense, mieux structurée et offrant un meilleur mil
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rande ville portuaire et commerçante, une vieille
cité
universitaire et culturelle, dotée d’un célèbre festival de musique,
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». Je reviens à deux des exemples que je vous ai
cités
tout à l’heure. Celui de Blaise Cendrars d’abord. Blaise Cendrars est
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ann et tout cela. M. Lalive : Vous n’en avez pas
cité
. M. de Rougemont : Ce n’est pas tellement étonnant, vu que l’effort c
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iques, et participer effectivement à la vie de la
cité
; donc trop grands pour être encore de vraies communautés humaines, e
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rande ville portuaire et commerçante, une vieille
cité
universitaire et culturelle, dotée d’un célèbre festival de musique,
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ire d’expansion naturelle, Lille devient avec ses
cités
satellites la métropole de près d’un million d’habitants d’une région
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du sol. Pour la première fois dans l’histoire, la
cité
se détache du territoire, elle « décolle » ; une unité politique se d
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qui a l’avantage de rappeler le gouvernement des
cités
par elles-mêmes, et aussi, par sa sobriété, de ne pas réveiller les i
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s différents par la nature et par les dimensions,
cité
locale, idéologie nationale, culture continentale, religion universel
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iment que cela lui ferait perdre son caractère de
cité
suisse plus que ne le font sa population étrangère et les institution
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ttéraire , Lausanne, 28 octobre 1967. 26. Propos
cité
par J.-J. Servan-Schreiber, L’Express, 30 octobre-5 novembre 1967. 2
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er loin des villes et loger le personnel dans des
cités
nouvelles où puisse naître un esprit de communauté, et non pas dans d
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t rien moins que de tirer les conclusions pour la
cité
de ce qu’il appelle la personne, puisque celle-ci est définie par son
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international ; et trop grand parce que la vraie
cité
où l’homme peut participer à la vie publique, c’est quelque chose de
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embouchure dans l’Égée. En ce temps-là, temps des
cités
et de l’Ionie, patrie de nos idées, les réflexions sur l’homme et sa
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e principalement vers l’ouest. Berne est la seule
cité
de la communauté suisse qui ait été carrément impérialiste, étendant
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ation civique, apanage des petites communautés ou
cités
libres, comme Rousseau l’avait si bien vu ; ni aux conditions de déve
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tions de l’homme comme individu distinct et de la
cité
ou auto-nomie (littéralement auto-réglage) comme cellule de base des
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iècles avec sa dialectique de l’individu et de la
cité
, conciliée dans la notion de citoyen. Mais le moment crucial de tout
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issant la fonction de l’agora ou du forum dans la
cité
antique, place délimitée par tous les bâtiments symboliques de la vie
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libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la
cité
grecque, est communale d’abord, municipale. C’est au niveau de la vie
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eaucoup plus large des relations humaines dans la
cité
, des relations publiques en général. C’est ce qu’avait bien vu le reg
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ètes strictement conventionnelles : les officiers
cités
sont tous, sans exception, « intrépides », « valeureux », « vaillants