1 1944, Les Personnes du drame. Sagesse et folie de la personne — Kierkegaard
1 mme la plus radicale dénonciation de nos lâchetés collectives , de nos compromis spirituels, de nos passions courtes et agitées. Sur
2 de l’Opinion publique ; nous croyons au passé, au collectif , à l’avenir, et tout cela n’est rien que fuite devant notre éternel p
3 que la vertu est le résultat de leurs aspirations collectives . » Renversant ce rapport, il me resterait à montrer de Kierkegaard qu
2 1944, Les Personnes du drame. Une maladie de la personne — Le romantisme allemand
4 nt au salut », dit saint Paul. IVRépercussions collectives du romantisme antipersonnaliste Kierkegaard critiquait son temps a
5 que nous pouvons retrouver au niveau inférieur et collectif qui est celui de la psychologie naziste, des processus fort analogues
6 rut comme une réaction de défense à l’humiliation collective infligée aux Allemands par Versailles, par la défaite, par la misère
7 umiliations de sa patrie en se perdant dans l’âme collective , dans l’hypnose des fêtes sacrales organisées par le Führer au rythme
8 de sa conscience et de ses doutes. La discipline collective joue le rôle d’une ascèse. Les renoncements mêmes qu’elle impose devi
9 tique « d’artistes », une politique de romantisme collectif , mais à l’usage des philistins, voilà le cauchemar qu’aura rêvé le II
10 t l’affrontement d’une religion de l’Inconscience collective et d’une foi qui veut témoigner par la Parole et l’acte personnel.