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vint une réalité indépendante, l’expression de la
collectivité
des égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait les créer. L’éga
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ive. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des
collectivités
, c’est l’histoire des peuples, des nations, des classes, des races, d
3
e déclarée. L’amour des hommes, transposé dans la
collectivité
, devient automatiquement de la haine. On me dira que la solidarité en
4
’histoire, que l’État ait pu assurer la vie d’une
collectivité
dont chaque membre se déclare irresponsable. Les mythes collectifs de
5
« L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la
collectivité
. » Cela ne signifie pas que le croyant doive s’isoler de la communaut
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solitaire » est le seul fondement pratique d’une
collectivité
vraiment vivante. Cependant, il vaut mieux se garder d’insister sur u
7
tentation est forte, de passer d’une critique des
collectivités
mensongères de ce temps à l’utopie d’une communauté chrétienne, par l
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ive. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des
collectivités
, c’est l’histoire des peuples, des nations, des classes, des races, d
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e déclarée. L’amour des hommes, transposé dans la
collectivité
, devient automatiquement de la haine. On me dira que la solidarité en
10
igadier de choc est d’abord un service rendu à la
collectivité
. Mais cela ne fait qu’aggraver l’opposition. En consacrant sa vie au
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vint une réalité indépendante, l’expression de la
collectivité
des égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait les créer. L’éga
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ive. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des
collectivités
, c’est l’histoire des peuples, des nations, des classes, des races, d
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e déclarée. L’amour des hommes, transposé dans la
collectivité
, devient automatiquement de la haine. On me dira que la solidarité en
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igadier de choc est d’abord un service rendu à la
collectivité
. Mais cela ne fait qu’aggraver l’opposition. En consacrant sa vie au
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vint une réalité indépendante, l’expression de la
collectivité
des égaux. Or ces égaux n’existaient pas. Il fallait les créer. L’ég
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Dieu s’est « choisis » pour témoins, en tant que
collectivité
, peuple ou église. En vertu de cette « élection » dont ils ont l’assu
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rte d’émanation de la société constituée ou de la
collectivité
, émanation qui sourdrait peu à peu, spontanément, et pour ainsi dire
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à répéter que rien de grand ne se fait que par la
collectivité
: s’ils étaient seuls, ils auraient peur de n’être rien. 23 janvie
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ou prou, de chaque individu soumis aux lois d’une
collectivité
délirante. Sur la foi d’affiches officielles promettant aux internés
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ppose ses besoins propres aux dogmes sacrés de la
collectivité
. Il revendique le droit de discuter, c’est-à-dire le libre examen de
21
ls ne parlent pas non plus de l’individu ou de la
collectivité
, et cependant toutes les réalités que désignent ces termes sont prése
22
e possibilité passionnelle, transférée à la seule
collectivité
. Cf. la Défense du crime par Sade, p. 205. 173. Op. cit., I, 37-39.
23
, pour expliquer la conduite des individus ou des
collectivités
, c’est l’un des traits typiques de notre siècle. Or l’inconscient est
24
e possibilité passionnelle, transférée à la seule
collectivité
. Cf. la Défense du crime par Sade. 191. Op. cit., I, 37-39. Id. pou
25
e possibilité passionnelle, transférée à la seule
collectivité
. Cf. La Défense du crime par Sade, p. 205. 177. Guichardin, op. cit
26
nous posent les relations de l’individu et de la
collectivité
. Il s’agit de voir que l’homme concret n’est pas le Robinson d’une îl
27
ppose ses besoins propres aux dogmes sacrés de la
collectivité
. Il revendique le droit de discuter, c’est-à-dire le libre examen de
28
ls ne parlent pas non plus de l’individu ou de la
collectivité
, et cependant toutes les réalités que désignent ces termes sont prése
29
nous posent les relations de l’individu et de la
collectivité
. Il s’agit de voir que l’homme concret n’est pas le Robinson d’une îl
30
ppose ses besoins propres aux dogmes sacrés de la
collectivité
. Il revendique le droit de discuter, c’est-à-dire le libre examen de
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ls ne parlent pas non plus de l’individu ou de la
collectivité
, et cependant toutes les réalités que désignent ces termes sont prése
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Isolé, il se comporte comme un fou. Noyé dans une
collectivité
informe, il sera frustré de toute possibilité de se faire entendre ou
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solitaire » est le seul fondement pratique d’une
collectivité
vraiment vivante. Cependant, il vaut mieux se garder d’insister sur u
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tentation est forte, de passer d’une critique des
collectivités
mensongères à l’utopie d’une communauté chrétienne, par l’artifice in
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se, toute maladie de la personne doit affecter la
collectivité
. Ainsi décrire un phénomène de masses en termes d’étiologie de la per
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enverser, et plus d’une fois, dans les destins de
collectivités
aussi complexes que celles que je viens de citer. Je n’entends pas at
37
correspond terme à terme le conflit qui oppose la
collectivité
et l’individu dans le plan de la société. Et de même que l’œcuménisme
38
Cherchons à illustrer les notions d’individu, de
collectivité
, et de personne par des exemples historiques susceptibles de faire im
39
berté individuelle et les devoirs vis-à-vis de la
collectivité
. C’est le même Dieu qui, par la vocation qu’il envoie à l’homme, dist
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à répéter que rien de grand ne se fait que par la
collectivité
: s’ils étaient seuls, ils auraient peur de n’être rien. 23 janvie
41
oulée dans l’inconscient de la plus composite des
collectivités
. L’élément puritain ou d’ascendance puritaine ne représente plus en A
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oulée dans l’inconscient de la plus composite des
collectivités
. L’élément puritain ou d’ascendance puritaine ne représente plus en A
43
laquelle puissent en appeler les personnes et les
collectivités
, et destinée à assurer la mise en œuvre de la Déclaration des droits.
44
nts et athées, traditions et progrès, individu et
collectivité
, ordre à tout prix et justice d’abord, régionalisme et universalisme,
45
nts et athées, traditions et progrès, individu et
collectivité
, ordre à tout prix et justice d’abord, régionalisme et universalisme,
46
en, c’est-à-dire de l’individu réintégré dans une
collectivité
d’un nouveau genre, la civitas fondée non plus sur le sacré, mais sur
47
ent. On peut dire que la révolution est, pour une
collectivité
, l’équivalent exact d’une conversion. Or la conversion soudaine, radi
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Européen seul a placé la personne au-dessus de la
collectivité
. Comparées à la communauté fondamentale et millénaire de nos structur
49
personnels, non pour le salut des nations ou des
collectivités
. Les plus grands penseurs politiques du catholicisme et du calvinisme
50
intellectuels proprement dits, mais plutôt une «
collectivité
idéologique » (Berdiaev), une sorte de secte, possédant sa morale pro
51
dividualisme et ne respecter que les droits de la
collectivité
. Le trait distinctif est ici la spécialisation dirigée par l’État. L’
52
s besoins du Plan, c’est-à-dire les besoins de la
collectivité
interprétés par le Parti et son État, qui déterminent l’éducation, ou
53
orme politique de la démence paranoïaque. « Toute
collectivité
régie par un chef souverain qui n’est comptable à personne se trouve
54
cidentale de l’homme. L’importance apparente des
collectivités
, des civilisations, des périodes et des ères grandit d’autant qu’à ce
55
ccidentale de l’homme. L’importance apparente des
collectivités
, des civilisations, des périodes et des ères, grandit d’autant qu’à c
56
évolution, sorte de conversion qu’on attend d’une
collectivité
. Notion purement européenne, incompréhensible aux Asiatiques, avant q
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dividualisme et ne respecter que les droits de la
collectivité
. Le trait distinctif est ici la spécialisation dirigée par l’État. L’
58
s besoins du Plan, c’est-à-dire les besoins de la
collectivité
interprétés par le Parti et son État, qui déterminent l’éducation. On
59
n dehors du Moi, a permis à l’homme, noyé dans la
collectivité
et le jeu de ses contingences, de devenir un individu. Or la dignité
60
ement le travailleur, agent presque anonyme d’une
collectivité
qui l’absorbe. Or l’individu seul est créateur, et il l’est plus enco
61
convergence européenne des appétits. Partout, la
collectivité
européenne et son destin forment la toile de fond de notre histoire.
62
Il est extrêmement improbable qu’une société, une
collectivité
aussi mûre que celle que forment déjà les peuples européens, ne soit
63
égrale des ressources économiques en faveur de la
collectivité
tout entière et l’épanouissement autonome de la vie nationale. Ces bu
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Dieu s’est « choisis » pour témoins, en tant que
collectivité
, peuple ou Église. En vertu de cette « élection » dont ils ont l’assu
65
correspond terme à terme le conflit qui oppose la
collectivité
et l’individu dans le plan de la société. Et de même que l’œcuménisme
66
Cherchons à illustrer les notions d’individu, de
collectivité
, et de personne par des exemples historiques susceptibles de faire im
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berté individuelle et les devoirs vis-à-vis de la
collectivité
. C’est le même Dieu qui, par la vocation qu’il envoie à l’homme, dist
68
sition dans le fédéralisme : ici l’individu et la
collectivité
, là l’autonomie locale et la vaste unité centralisée ; les déviations
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États à laquelle puissent en appeler personnes et
collectivités
». Tout cela verra le jour à partir de 1950, en application des résol
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e des institutions unifiantes, — l’individu et la
collectivité
figurant les deux termes de base d’une dialectique qui est le ressort
71
nt du même coup : l’individu devient personne, la
collectivité
devient communauté, et leur équilibre dynamique se nomme alors fédéra
72
n personnelle du christianisme face à celui d’une
collectivité
, qui, elle, a jugé le christianisme compatible avec le service milita
73
lui sont dictées. Si elles ont été faites par la
collectivité
, et si elles sont amendables par elle en tout temps. Christian Schall
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ateurs. Et quand le citoyen récuse les lois d’une
collectivité
démocratique il ne crée pas une superdémocratie, il fait le lit de la
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ent. On peut dire que la révolution est, pour une
collectivité
, l’équivalent exact d’une conversion. Or, la conversion soudaine, rad
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dividualisme et ne respecter que les droits de la
collectivité
. Le trait distinctif est ici la spécialisation dirigée par l’État. L’
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s besoins du Plan, c’est-à-dire les besoins de la
collectivité
interprétés par le Parti et son État, qui déterminent l’éducation. On
78
uel consiste en une équation entre le bien et une
collectivité
correspondant à un espace territorial, à savoir la France ; quiconque
79
es problèmes relatifs au milieu qui se posent aux
collectivités
locales ont leurs racines dans une attitude fondamentale quant à la p
80
mportance excessive de l’expansion économique. La
collectivité
locale est une institution caractérisée par des finances et un pouvoi
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paraît moins de promouvoir l’entente mutuelle des
collectivités
que d’augmenter nos chances personnelles, d’élargir l’horizon de nos
82
ion sociale, grain de poussière dans une masse ou
collectivité
inorganique. 6. Cf. le texte que nous avions préparé et signé ensemb
83
ons locales ; à la vertigineuse uniformisation de
collectivités
agrandies hors de toutes prises de l’individu, la différenciation séc
84
es nomades au sol, la naissance des partis et des
collectivités
organisées par l’addition des ressources, des règles coutumières et d
85
osions au dilemme individu isolé et irresponsable/
collectivité
où tout le monde est réuni comme des grains de poussière dans le cime
86
vivant de leur pays. Il s’agit d’organiser des «
collectivités
humaines » et non pas de créer de nouvelles frontières. « La région e
87
nsultative, mentionnant « la possibilité pour les
collectivités
locales de participer à des associations ou syndicats de pouvoirs loc
88
ons locales ; à la vertigineuse uniformisation de
collectivités
urbaines agrandies hors de toutes les prises de l’individu, répond le
89
ons locales ; à la vertigineuse uniformisation de
collectivités
agrandies hors de toutes prises de l’individu, la différenciation séc
90
ste en une « équation entre le bien absolu et une
collectivité
correspondant à un espace territorial, à savoir la France : quiconque
91
fonctionnaires — cela tient aux dimensions de la
collectivité
. Trop grandes, l’homme s’y sent irrémédiablement perdu. Et il a raiso
92
laquelle puissent en appeler les personnes et les
collectivités
, et destinée à assurer la mise en œuvre de la Déclaration des droits
93
ndre coût les besoins en énergie électrique de la
collectivité
nationale50 ». Admettons, mais quels sont les « besoins » dont on par
94
pouvoir de le réaliser. Il en va de même pour une
collectivité
, mais il faut que des hommes, qu’un homme parle pour elle, soit selon
95
isjoint : la pensée de l’action, l’individu de la
collectivité
; tout s’oppose en conflits stériles ou destructeurs. Je ne puis rien
96
ce trait commun de désarmer l’individu devant la
collectivité
, c’est-à-dire en fin de compte devant l’État — le corps des fonctionn
97
ante, mais seulement ce qu’on appelle des masses,
collectivités
fabriquées. Et à l’inverse, sans vraie communauté, point de personnes
98
dont la finalité ne soit plus la puissance d’une
collectivité
(fût-elle spirituelle) mais la liberté des personnes. C’est d’une vue
99
activité du technicien, choisir les actions de la
collectivité
entre toutes les actions possibles, c’est proprement le domaine de la
100
uel consiste en une équation entre le bien et une
collectivité
correspondant à un espace territorial, à savoir la France ; quiconque
101
avoir de liberté réelle des citoyens tant que les
collectivités
dont ils font partie ne sont pas devenues elles-mêmes pleinement resp
102
e la société politique n’est pas la puissance des
collectivités
, mais la liberté des personnes. La puissance, c’est le pouvoir que l’
103
État mais par sa redistribution. Les régions, les
collectivités
humaines ou professionnelles, les groupes de base doivent se réapprop
104
socier toute communauté vivante pour en faire une
collectivité
inerte ; à remplacer la solidarité par l’alignement et l’impôt, les r
105
la liberté des personnes, non la puissance d’une
collectivité
, il devient clair que la région conduit plus sûrement à cette fin que
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égrale des ressources économiques en faveur de la
collectivité
tout entière et l’épanouissement autonome de la vie nationale. Ces bu
107
jamais responsable dans les villes énormes et les
collectivités
gigantesques des États-nations actuels. Ils veulent donc de petites u
108
y avoir de liberté réelle du citoyen tant que les
collectivités
dont il fait partie ne sont pas devenues elles-mêmes pleinement respo
109
jamais responsable dans les villes énormes et les
collectivités
gigantesques. Ils veulent donc de petites unités sociales, économique
110
une dimension nationale. Ils concernent soit des
collectivités
locales ou régionales, soit plusieurs pays à la fois. Région et fédér
111
mitable d’organisation sociale et politique d’une
collectivité
; mais c’est aussi à cause de ses liens originels et structurels avec
112
jamais responsable dans les villes énormes et les
collectivités
gigantesques des États-nations actuels. Ils veulent donc de petites u
113
sur toute la Terre et qui vise à la Puissance des
collectivités
nationales ne peut conduire qu’au désastre. Il est urgent qu’il soit
114
Liberté des personnes (et non le bon plaisir des
collectivités
armées) et l’autodétermination des peuples (au lieu de la « souverain
115
mme la formule du libre développement non pas des
collectivités
ou des nations, mais des personnes, elle suppose, elle implique la re
116
iable pour les individus, et pas du tout pour une
collectivité
. Les mesures prises jusqu’ici contre les grandes famines régionales o
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correspond terme à terme le conflit qui oppose la
collectivité
et l’individu dans le plan de la société. Et de même que l’œcuménisme
118
Cherchons à illustrer les notions d’individu, de
collectivité
, et de personne par des exemples historiques susceptibles de faire im
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berté individuelle et les devoirs vis-à-vis de la
collectivité
. C’est le même Dieu, qui, par la vocation qu’il envoie à l’homme, dis
120
lui-ci récupère 81 % du produit de l’impôt et les
collectivités
locales 19 % seulement. En Suisse, c’est tout le contraire. Mais on a
121
ite taille. Une communauté trop vaste devient une
collectivité
et l’État y installe sa géométrie. Dans une communauté, on connaît le
122
définies par le Petit Larousse : « Transfert à la
collectivité
de la propriété de certains moyens de production… en vue soit de mieu
123
cité, où ils subissent bientôt la tyrannie d’une
collectivité
, ce qui amène un nouvel éclatement de l’individualisme, et ainsi de s
124
cune liberté, qui était purement au service de la
collectivité
; tandis que l’individualiste de nos démocraties de l’Ouest était, lu