1 1938, Articles divers (1938-1940). « Comment libérer l’État de la tyrannie de l’Argent ? » (10 juin 1938)
1 ostes, statistiques économiques ; fournissant aux communes et aux entreprises privées certains crédits et la main-d’œuvre indiff
2 ant au gouvernement proprement dit, émanation des communes fédérées et des patries locales, et seule expression unitaire de la N
3 me de minimum vital distribué par l’entremise des communes . Ainsi serait évitée la collusion des puissances financières avec le
4 e « paix ». Il n’y a de liberté possible pour les communes et les personnes que sur la base d’une organisation rationnelle des s
2 1938, Articles divers (1938-1940). Le seul espoir (juin 1938)
5 s cols pour les nations, gardienne de la doctrine commune à tous les peuples, elle n’a pas d’autre rôle ni d’autre vocation. El
6 qui tienne rassemblés nos cantons, et de l’idéal commun qui nous a fédérés. Jamais, depuis le xiiie siècle, nous n’avons enc
3 1939, Articles divers (1938-1940). Du mythe de Tristan et Iseut à l’hitlérisme (14 juillet 1939)
7 de l’hitlérisme ? Il y a certainement une source commune à Hitler et aux romantiques allemands ; il y a certainement une analo
4 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
8 la tribu, est lié par le lien du sang, des morts communs , et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d’un tabou et autour
9 ng, la famille — la cité est fondée sur l’intérêt commun et les contrats. Alors que la morale de la tribu dicte des devoirs sa
10 tes du passé, ni sur des lois, mais sur l’attente commune et enthousiaste d’un au-delà libérateur. Ce n’est plus le rêve du ret
11 sont pas fondées sur le passé ni sur des origines communes . « Il n’y a plus ni Juif ni Grec », écrit saint Paul. Elles ne tienne
12 n fédérative du Royaume, avec large autonomie des communes à la base, et au sommet, contrôle du pouvoir royal par un organe plus
13 édéralisme : la liberté de chacun dans une action commune , l’équilibre vivant des tons complémentaires, l’union dans la diversi
14 souligner ce soir, ce sont deux traits évidemment communs à ces régimes : leur opposition brutale au christianisme, dès qu’ils
15 aucoup de points, écrit-il, elles offrent ceci de commun qu’elles souffrent toutes les deux d’un manque évident et permanent d
16 phénomène de piraterie sociale, de mépris du bien commun , phénomène typiquement individualiste. Un dernier exemple vous fera s
5 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
17 llande. Nous échangeons des nouvelles de nos amis communs d’Argentine, d’Angleterre, d’Autriche, de Roumanie : la plupart vont
6 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure sévère (juin 1940)
18 — ceux qui fondent sur nous aujourd’hui. Quoi de commun entre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un Nietzsche ? Rien,
7 1940, Articles divers (1938-1940). L’heure de la Suisse (1er août 1940)
19 exemple à l’Europe. C’est l’esprit de liberté des communes du Gothard (nous dirions aujourd’hui l’esprit de coopération, de synd
20 re union. Or, pour s’unir, il faut d’abord un but commun . Il faut ensuite sacrifier à ce but ses intérêts particuliers, ses pr
21 ses préjugés, et son confort. C’est tout. Le but commun ne fut jamais plus clair. C’est le maintien et la rénovation de la Su
8 1940, Articles divers (1938-1940). Henri le Vert ou l’âme alémanique (1940)
22 enance politique vient à s’épanouir dans l’amitié commune , alors un peuple atteint ce qu’il y a de plus haut. ac. « Henri le