1 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
1 l’Europe, dirais-je, quand nous sortons de notre commune originelle. Cette situation particulière est très conforme au génie d
2 ni frontières politiques ; et par des traditions communes à tous nos peuples, la grecque, la romaine, la chrétienne, bien antér
3 sembles européens, peut-on déceler des caractères communs et spécifiquement suisses dans cette succession chronologique très se
4 aurait exister — du moins d’une attitude d’esprit commune aux créateurs issus de nos divers cantons, on aura plus de chances de
5 en démontrant qu’il fait une œuvre utile au bien commun  ; ou bien, il lui faudra courir son aventure loin de son pays. L’arch
6 dans son sein non seulement des cantons, mais des communes et des multiples groupes professionnels favorise une implantation rel
2 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
7 régime féodal mais aussi les corporations et les communes , le fédéralisme helvétique mais aussi l’idée primitive des soviets (c
8 ments et aux décrets, l’autre aux règles d’action commune et aux méthodes. Mais la volonté ou l’initiative d’un seul n’aurait
9 lui du manager et celui du professeur. Ils ont en commun une volonté déclarée d’objectivité (technique ou scientifique), et un
10 moyens techniques et de richesses dans une caisse commune , ils agissent alors en fondateurs d’une fédération. Ne mérite donc le
11 en Suisse). Les éléments fondamentaux de culture commune étant par ailleurs assez forts pour assurer spontanément la cohésion
12 ilité) croissante des personnes, des groupes, des communes , des régions, et finalement de l’Europe entière, pour exercer de mieu
13 sécurité pour les autres. (Mais on y veille, leur commune les protège.) Moins grande que les États-Unis, la Russie soviétique o
14 oyen de l’un des pays membres, voire d’une de ses communes . Tout citoyen d’un État membre qui s’établit sur le territoire admini
15 rmais, en tant que telle, une politique étrangère commune , signifie que les citoyens d’un de nos petits États ne sont plus à la
16 r la Constitution fédérale, nonobstant la mise en commun de plusieurs de leurs fonctions principales. Elle se trouve être, de
17 enter celle des foyers locaux. La renaissance des communes s’affirme. Le citoyen, naguère « démuni de toute influence politique
18 niques ou de distribution et de consommation, les communes redeviennent les cellules de base de chaque région réelle, et le mili
19 uverture d’un grand espace libre et de la mise en commun des ressources de base ; la possibilité pour l’individu de répartir s
20 it à la guerre comme moyen d’imposer sa politique commune . Le problème des États neutres, adhérant à la fédération, se trouve a
21 du monde, ont montré la nécessité d’une politique commune des Européens dans le domaine de la culture. Débattue et décidée par
22 essus historique englobant des siècles d’histoire commune et toutes les diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurai
23 traditionnelle des valeurs et réalités d’intérêt commun pour l’Europe. De même qu’au xiie siècle les premiers cantons avaien
24 ialisme ; nécessité, à cet égard, d’une politique commune des Européens ; désuétude des souverainetés nationales absolues, tout
3 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
25 erait stupide de ne pas mettre de son côté : buts communs , rythmes de vie, vocations, caractères, tempéraments compatibles. Mai
4 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)
26 même, dans certains cas bien définis, la mise en commun de leurs ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposé
27 ment contraire à celle que les deux autres ont en commun  ! On aurait bien tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de cent
28 e toutes ces œuvres variées et qui leur offre une commune mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une culture, cohérente
29 ons implicitement dans toutes nos œuvres, le fond commun sur lequel se détache notre individualité, et dont elle tire ses nour
30 érencier, à s’individualiser sur cet arrière-fond commun . Si je cherche pourquoi et en quoi les Suisses romands se différenci
31 ses princes — fondées sur une large autonomie des communes  ; 4° le protestantisme est dominant en Suisse romande ; il détermine
32 t européen » que l’on reconnaît le plus vite leur commun caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs différe
5 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
33 éralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
34 même, dans certains cas bien définis, la mise en commun de leurs ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposé
35 ment contraire à celle que les deux autres ont en commun  ! On aurait bien tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de cent
36 toutes ces œuvres variées, et qui leur offre une commune mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une culture, cohérente
37 ons implicitement dans toutes nos œuvres, le fond commun sur lequel se détache notre individualité, et dont elle tire ses nour
38 érencier, à s’individualiser sur cet arrière-fond commun . Si je cherche pourquoi et en quoi les Suisses romands, par exemple,
39 ses princes — fondées sur une large autonomie des communes . 4° le protestantisme est majoritaire en Suisse romande ; il a déterm
40 ues, économiques et sociales, il se rattache à sa commune , à son canton, à la Confédération ; par son allégeance religieuse, à
41 t européen » que l’on reconnaît le plus vite leur commun caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs différe
6 1963, Articles divers (1963-1969). Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)
42 variées, avec les moyens du bord, dans un esprit commun . Or je pense qu’il existe une harmonie préétablie entre le fédéralism
43 éralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
7 1964, Articles divers (1963-1969). L’idée européenne en Suisse (1964)
44 evrait être en somme une Europe des cités (ou des communes ), formée de très petits États « où tous les citoyens se connaissent m
45 utuellement », mais qu’unissent les liens d’une «  commune législation… et subordination au corps de la république ». C’est une
8 1965, Articles divers (1963-1969). La technique, facteur de paix (6 mars 1965)
46 t artisanat primitif correspond à la guerre entre communes et fiefs. Avec le canon puis le fusil apparaissent les guerres de peu
47 s oléoducs, les matières fissiles une fois mis en commun — c’est en bon train de se faire — avec quoi se battrait-on, au bout
9 1966, Articles divers (1963-1969). Un libéral engagé (1966)
48 logie d’une vingtaine de peuples n’ayant guère en commun que leur conviction d’occuper chacun une position absolument particul
49 d’hommes ont donné à la cause de l’Europe, cause commune s’il en fût, un temps qui du même coup devait manquer à ce qu’on nomm
10 1967, Articles divers (1963-1969). Le civisme européen : notes pour un « Petit Livre rouge » (été 1967)
50 gnifiant ici toute communauté sociale effective : commune , région, nation, Europe…) Les problèmes vivants et réels de l’Europe,
51 diversité : Ou encore : — connaître nos problèmes communs , l’un des plus réels étant que nous sommes tous différents, et que no
52 ant qu’ils relèvent de l’initiative privée, de la commune , de la région, d’un plan national, de groupes de régions supranationa
11 1967, Articles divers (1963-1969). Au-delà des nations (1967)
53 de régions « immédiates à l’Europe » — comme les communes libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
12 1968, Articles divers (1963-1969). Vingt ans après La Haye : où en est l’Europe ? (mai 1968)
54 , et de rédiger un préambule définissant les buts communs des mouvements pour l’union de l’Europe. Ces conditions acceptées en
55 n doit fournir le point de départ de notre action commune après le congrès et doit devenir le manifeste de tout le Mouvement eu
56 cette petite phrase : « Nous voulons une défense commune  », que le congrès n’avait pas discutée et qui ne figurait pas dans le
13 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
57 surer le développement de toutes leurs régions et communes , — trop grands pour que leurs citoyens puissent y exercer normalement
58 ve ici son application majeure : Développons en commun ce qui est neuf. Laissons de côté les héritages du passé dont l’unifi
59 de régions « immédiates à l’Europe » — comme les communes libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
14 1969, Articles divers (1963-1969). Le mariage est à réinventer (14 avril 1969)
60 ce sont les difficultés inévitables de la vie en commun , les heurts, les déceptions, les contraintes matérielles, professionn
61 lequel les caractères, les goûts, les aspirations communs ne réussiraient qu’un mariage de raison ? C’est l’intuition du vérita
15 1969, Articles divers (1963-1969). Les résistances mentales à l’Europe des régions (avril 1969)
62 t-cinq États et installation d’un cordon douanier commun , par exemple.) Il n’y a qu’une transition du projet au succès : c’est
63 es praticables en ce domaine (unité d’habitation, commune , région, groupe de recherches) et les moyens requis pour les constitu
64 uelles ou affectives, qui n’ont pas de frontières communes , et souvent pas de frontières du tout. Si l’on exigeait que tout cela
65 ement d’un pays, c’est entre les provinces et les communes  : faute de quoi la vie politique abandonne les extrémités pour le cen
66 ion du pouvoir entre les échelons géographiques : commune , province (région), fédérations restreintes, enfin fédération de fédé
16 1969, Articles divers (1963-1969). Le personnalisme, la contestation, les hippies et… le fédéralisme (27 septembre 1969)
67 responsables les unes des autres devant le danger commun . Personnalisme et fédéralisme, c’est un tout. Cette théorie fédéralis
68 Occident de créer des autonomies au niveau de la commune , par la recréation de communauté de 5 à 20 mille habitants qu’on appe
17 1969, Articles divers (1963-1969). De l’Aar à l’Europe (1969)
69 ginel de notre histoire, le Gothard des premières communes confédérées, vaste massif aux flancs duquel elle prend ses sources, e
70 s. Il illustre au départ torrentueux l’esprit des communes médiévales, source des libertés confédérales. Berne ensuite et le cou
18 1969, Articles divers (1963-1969). Pour une définition nouvelle du fédéralisme (1969)
71 mps, multiplication des jumelages européens entre communes de ces mêmes régions, créations d’organismes de coopérations multinat
72 éralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages. Chateaubriand, Amérique, Gouvernement. »
73 is vitaux d’autonomie locale et de grands espaces communs , de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons
74 x colloque de Caen, en 1966. L’université fut une commune libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque, est co
75 ble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches communes (telles que la défense, les affaires étrangères et la politique écono
76 ffaires qui regardent chacun : les affaires de la commune , de la région. Tandis que si vous avez de petites unités, données par
77 rai pas jusqu’à demander, comme Aristote, que les communes ne soient pas plus vastes que la portée de la voix d’un homme criant
78 mêmes frontières à des réalités qui n’ont rien en commun , totalement hétérogènes, comme les réalités culturelles, économiques,
79 es cantons, qui sont maîtres d’œuvre, et avec les communes qui peuvent refuser qu’on ruine la vie d’une petite ville en la coupa
19 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
80 genre humain ! À cet antique adage de la sagesse commune à toutes les civilisations indo-européennes, adoratrices de la force
20 1969, Articles divers (1963-1969). Toujours disponible (1969)
81 érale devrait être la suivante : « Développons en commun ce qui est neuf ». Laissons de côté les héritages du passé dont l’uni