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l’Europe, dirais-je, quand nous sortons de notre
commune
originelle. Cette situation particulière est très conforme au génie d
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ni frontières politiques ; et par des traditions
communes
à tous nos peuples, la grecque, la romaine, la chrétienne, bien antér
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sembles européens, peut-on déceler des caractères
communs
et spécifiquement suisses dans cette succession chronologique très se
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aurait exister — du moins d’une attitude d’esprit
commune
aux créateurs issus de nos divers cantons, on aura plus de chances de
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en démontrant qu’il fait une œuvre utile au bien
commun
; ou bien, il lui faudra courir son aventure loin de son pays. L’arch
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dans son sein non seulement des cantons, mais des
communes
et des multiples groupes professionnels favorise une implantation rel
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régime féodal mais aussi les corporations et les
communes
, le fédéralisme helvétique mais aussi l’idée primitive des soviets (c
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ments et aux décrets, l’autre aux règles d’action
commune
et aux méthodes. Mais la volonté ou l’initiative d’un seul n’aurait
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lui du manager et celui du professeur. Ils ont en
commun
une volonté déclarée d’objectivité (technique ou scientifique), et un
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moyens techniques et de richesses dans une caisse
commune
, ils agissent alors en fondateurs d’une fédération. Ne mérite donc le
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en Suisse). Les éléments fondamentaux de culture
commune
étant par ailleurs assez forts pour assurer spontanément la cohésion
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ilité) croissante des personnes, des groupes, des
communes
, des régions, et finalement de l’Europe entière, pour exercer de mieu
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sécurité pour les autres. (Mais on y veille, leur
commune
les protège.) Moins grande que les États-Unis, la Russie soviétique o
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oyen de l’un des pays membres, voire d’une de ses
communes
. Tout citoyen d’un État membre qui s’établit sur le territoire admini
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rmais, en tant que telle, une politique étrangère
commune
, signifie que les citoyens d’un de nos petits États ne sont plus à la
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r la Constitution fédérale, nonobstant la mise en
commun
de plusieurs de leurs fonctions principales. Elle se trouve être, de
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enter celle des foyers locaux. La renaissance des
communes
s’affirme. Le citoyen, naguère « démuni de toute influence politique
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niques ou de distribution et de consommation, les
communes
redeviennent les cellules de base de chaque région réelle, et le mili
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uverture d’un grand espace libre et de la mise en
commun
des ressources de base ; la possibilité pour l’individu de répartir s
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it à la guerre comme moyen d’imposer sa politique
commune
. Le problème des États neutres, adhérant à la fédération, se trouve a
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du monde, ont montré la nécessité d’une politique
commune
des Européens dans le domaine de la culture. Débattue et décidée par
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essus historique englobant des siècles d’histoire
commune
et toutes les diversités que l’on sait, le District fédéral ne saurai
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traditionnelle des valeurs et réalités d’intérêt
commun
pour l’Europe. De même qu’au xiie siècle les premiers cantons avaien
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ialisme ; nécessité, à cet égard, d’une politique
commune
des Européens ; désuétude des souverainetés nationales absolues, tout
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erait stupide de ne pas mettre de son côté : buts
communs
, rythmes de vie, vocations, caractères, tempéraments compatibles. Mai
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même, dans certains cas bien définis, la mise en
commun
de leurs ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposé
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ment contraire à celle que les deux autres ont en
commun
! On aurait bien tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de cent
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e toutes ces œuvres variées et qui leur offre une
commune
mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une culture, cohérente
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ons implicitement dans toutes nos œuvres, le fond
commun
sur lequel se détache notre individualité, et dont elle tire ses nour
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érencier, à s’individualiser sur cet arrière-fond
commun
. Si je cherche pourquoi et en quoi les Suisses romands se différenci
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ses princes — fondées sur une large autonomie des
communes
; 4° le protestantisme est dominant en Suisse romande ; il détermine
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t européen » que l’on reconnaît le plus vite leur
commun
caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs différe
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éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
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même, dans certains cas bien définis, la mise en
commun
de leurs ressources. Voulant donc le contraire de l’uniformité imposé
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ment contraire à celle que les deux autres ont en
commun
! On aurait bien tort, en effet, de s’imaginer que la volonté de cent
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toutes ces œuvres variées, et qui leur offre une
commune
mesure ; sans quoi, nous ne saurions parler d’une culture, cohérente
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ons implicitement dans toutes nos œuvres, le fond
commun
sur lequel se détache notre individualité, et dont elle tire ses nour
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érencier, à s’individualiser sur cet arrière-fond
commun
. Si je cherche pourquoi et en quoi les Suisses romands, par exemple,
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ses princes — fondées sur une large autonomie des
communes
. 4° le protestantisme est majoritaire en Suisse romande ; il a déterm
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ues, économiques et sociales, il se rattache à sa
commune
, à son canton, à la Confédération ; par son allégeance religieuse, à
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t européen » que l’on reconnaît le plus vite leur
commun
caractère de Suisses romands, si profondes qu’aient été leurs différe
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variées, avec les moyens du bord, dans un esprit
commun
. Or je pense qu’il existe une harmonie préétablie entre le fédéralism
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éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
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evrait être en somme une Europe des cités (ou des
communes
), formée de très petits États « où tous les citoyens se connaissent m
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utuellement », mais qu’unissent les liens d’une «
commune
législation… et subordination au corps de la république ». C’est une
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t artisanat primitif correspond à la guerre entre
communes
et fiefs. Avec le canon puis le fusil apparaissent les guerres de peu
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s oléoducs, les matières fissiles une fois mis en
commun
— c’est en bon train de se faire — avec quoi se battrait-on, au bout
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logie d’une vingtaine de peuples n’ayant guère en
commun
que leur conviction d’occuper chacun une position absolument particul
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d’hommes ont donné à la cause de l’Europe, cause
commune
s’il en fût, un temps qui du même coup devait manquer à ce qu’on nomm
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gnifiant ici toute communauté sociale effective :
commune
, région, nation, Europe…) Les problèmes vivants et réels de l’Europe,
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diversité : Ou encore : — connaître nos problèmes
communs
, l’un des plus réels étant que nous sommes tous différents, et que no
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ant qu’ils relèvent de l’initiative privée, de la
commune
, de la région, d’un plan national, de groupes de régions supranationa
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de régions « immédiates à l’Europe » — comme les
communes
libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
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, et de rédiger un préambule définissant les buts
communs
des mouvements pour l’union de l’Europe. Ces conditions acceptées en
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n doit fournir le point de départ de notre action
commune
après le congrès et doit devenir le manifeste de tout le Mouvement eu
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cette petite phrase : « Nous voulons une défense
commune
», que le congrès n’avait pas discutée et qui ne figurait pas dans le
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surer le développement de toutes leurs régions et
communes
, — trop grands pour que leurs citoyens puissent y exercer normalement
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ve ici son application majeure : Développons en
commun
ce qui est neuf. Laissons de côté les héritages du passé dont l’unifi
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de régions « immédiates à l’Europe » — comme les
communes
libres médiévales étaient « immédiates à l’Empire » et tiraient de là
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ce sont les difficultés inévitables de la vie en
commun
, les heurts, les déceptions, les contraintes matérielles, professionn
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lequel les caractères, les goûts, les aspirations
communs
ne réussiraient qu’un mariage de raison ? C’est l’intuition du vérita
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t-cinq États et installation d’un cordon douanier
commun
, par exemple.) Il n’y a qu’une transition du projet au succès : c’est
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es praticables en ce domaine (unité d’habitation,
commune
, région, groupe de recherches) et les moyens requis pour les constitu
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uelles ou affectives, qui n’ont pas de frontières
communes
, et souvent pas de frontières du tout. Si l’on exigeait que tout cela
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ement d’un pays, c’est entre les provinces et les
communes
: faute de quoi la vie politique abandonne les extrémités pour le cen
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ion du pouvoir entre les échelons géographiques :
commune
, province (région), fédérations restreintes, enfin fédération de fédé
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responsables les unes des autres devant le danger
commun
. Personnalisme et fédéralisme, c’est un tout. Cette théorie fédéralis
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Occident de créer des autonomies au niveau de la
commune
, par la recréation de communauté de 5 à 20 mille habitants qu’on appe
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ginel de notre histoire, le Gothard des premières
communes
confédérées, vaste massif aux flancs duquel elle prend ses sources, e
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s. Il illustre au départ torrentueux l’esprit des
communes
médiévales, source des libertés confédérales. Berne ensuite et le cou
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mps, multiplication des jumelages européens entre
communes
de ces mêmes régions, créations d’organismes de coopérations multinat
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éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. Chateaubriand, Amérique, Gouvernement. »
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is vitaux d’autonomie locale et de grands espaces
communs
, de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons
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x colloque de Caen, en 1966. L’université fut une
commune
libre au Moyen Âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque, est co
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ble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches
communes
(telles que la défense, les affaires étrangères et la politique écono
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ffaires qui regardent chacun : les affaires de la
commune
, de la région. Tandis que si vous avez de petites unités, données par
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rai pas jusqu’à demander, comme Aristote, que les
communes
ne soient pas plus vastes que la portée de la voix d’un homme criant
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mêmes frontières à des réalités qui n’ont rien en
commun
, totalement hétérogènes, comme les réalités culturelles, économiques,
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es cantons, qui sont maîtres d’œuvre, et avec les
communes
qui peuvent refuser qu’on ruine la vie d’une petite ville en la coupa
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genre humain ! À cet antique adage de la sagesse
commune
à toutes les civilisations indo-européennes, adoratrices de la force
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érale devrait être la suivante : « Développons en
commun
ce qui est neuf ». Laissons de côté les héritages du passé dont l’uni