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CEE, comme vous venez de l’expliquer… Une unité
commune
Il faut beaucoup plus même que la CEE à mon sens. L’intégration de
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ande culture européenne qui vient de nos ancêtres
communs
: grecs, romains, juifs, par le christianisme, germains, celtes, un p
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bes, un petit peu slaves. Nous avons tout cela en
commun
. Tous les procédés de nos beaux-arts, tous les procédés de nos littér
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éflexions historiques, tout cela est complètement
commun
à tous les Européens. N’a jamais été l’apanage d’un seul de nos pays.
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et bien. Donc, sur cette unité de culture qui est
commune
aux Suisses et à tous les voisins de ce pays, on peut édifier une uni
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ymphonie. Toutes ces choses-là sont des créations
communes
à tous les Européens et rapprochent naturellement tous les artistes d
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séparatisme, aux dépens de l’union dans l’intérêt
commun
. Un malentendu tragique et ridicule Tel est le malentendu tragiq
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ndidature britannique en échange d’une opposition
commune
au fédéralisme, ce qu’il a traduit en ces termes : « La Grande-Bretag
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-dire avant tout à la définition de ses objectifs
communs
, est de préserver leur personnalité individuelle en tant que nation.
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éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. Chateaubriand, Amérique, Gouvernement. 2)
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fférents niveaux » (ce qui introduit le thème des
communes
et des régions autonomes), enfin, sur le rôle d’impulsion réservé au
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lles, il faut poser un nouvel ordre, se mettre en
commun
pour certaines choses et pas pour d’autres, trouver une unité diversi
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uf, l’Ordre après le Désordre ! Quel dénominateur
commun
peut-il aider l’Europe à trouver cet ordre nouveau ? L’Europe a la ch
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enne. On parle souvent d’une politique européenne
commune
comme dénominateur commun : là aussi, je ne suis pas d’accord. La pol
15
e politique européenne commune comme dénominateur
commun
: là aussi, je ne suis pas d’accord. La politique ne doit pas être un
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t, quand les deux conjoints estiment que leur vie
commune
est favorable à l’épanouissement de chacun. C’est le contraire d’une
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dération européenne fondée sur les réglons et les
communes
. Mai 68 a vu reparaître beaucoup d’idées qui avaient déjà été défendu
18
ons que ce productivisme traduisait une mentalité
commune
au capitalisme bourgeois et au stalinisme. Comment concevez-vous, con
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s civiques permettant la participation, mettre en
commun
ce qui marche mieux si on l’intègre. Le principe de la dimension a ét
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is, selon le principe fédéraliste, nous sommes en
commun
avec elles. Un autre principe me paraît important : il faut fédérer d
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ui nous reste de nature et de cellule civique, la
commune
tout particulièrement. Il faut freiner le gigantisme des villes, pour
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l’Europe et elle doit l’être dans ses entreprises
communes
. On dit que cela signifierait la fin de la neutralité. Je pense au co
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d’autres sont trop petites et doivent rester aux
communes
. Il faut qu’ils vivent, encore mieux qu’ils ne le font, l’esprit de l
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jamais oublier que la Suisse s’est fondée sur les
communes
, et non sur les cantons qui sont venus plus tard. Il y a en Suisse un
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jours appliqué en Suisse. Ce fédéralisme va de la
commune
aux entreprises jusqu’à l’Europe puis au monde. C’est là une chose no
26
re entre le régionalisme et l’universalisme », la
commune
de Paris, en 1871 : … le communisme de la Commune ne saurait être co
27
ommune de Paris, en 1871 : … le communisme de la
Commune
ne saurait être compris que si on ne le sépare pas du communalisme de
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que si on ne le sépare pas du communalisme de la
Commune
, c’est-à-dire de la tradition régionaliste française dans ce qu’elle
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x mises au point de la terminologie (opérées d’un
commun
accord dans notre groupe dès 1933), ces textes ne peuvent manquer de
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nniers des États-Unis d’Europe. Y a-t-il un point
commun
entre ces deux activités ? En somme, vous me demandez si mon système
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gens de l’establishment ont applaudi quelqu’un en
commun
. » Aujourd’hui, selon vous, quel est l’avenir de l’amour ? D’une part
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dictatures communistes et fascistes ont toutes en
commun
la religion de l’État-nation centralisé. Il n’y a que des différences
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ateaubriand, « une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages », l’autre rappelant qu’en France, le fédé
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fallu cinq à six siècles pour ne pas fédérer les
communes
, cités, principautés et pays suisses ; mais, au terme de cette expéri
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ales est celle qui naît précisément de la mise en
commun
d’une partie de leurs souverainetés réaffirmées ! On me dira que c’es
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iques et des communautés qui leur correspondent :
commune
et entreprise, région, groupe de régions (national ou sectoriel), féd
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ne manière authentique et fidèle que dans l’œuvre
commune
, non sous une forme discursive. Cette espèce d’harmonie préétablie, c
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reprendre une formule d’Ansermet, « le fondement
commun
du monde et de ma propre existence » (de ma conscience), ou encore «
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ec le temps). Il vient, de concert avec notre ami
commun
Raymond Silva — alors secrétaire général du Centre européen de la cul
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Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture
commune
, bien antérieure à l’idée même d’État-nation. Mais, me direz-vous, le
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outes les formes et tous les mots dérivés de leur
commune
origine indo-européenne, mais encore tout ce que leur histoire y ajou
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art et de pensée : c’est l’unité de notre culture
commune
. Mais qu’en est-il de ses diversités tant vantées, et à juste titre ?
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remettent en question et renouvellent les données
communes
. Or dans ce jeu entre les grands courants et les foyers locaux, entre
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ples indiscutables. Notre culture est la création
commune
et trois fois millénaire de tous les Européens. Ses grands courants,
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avec l’humilité, la vocation unique et le service
commun
. La plupart vivent dans le débat perpétuel, les conciliations tempora
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uvres composées d’éléments empruntés à l’héritage
commun
, et qui vont l’enrichir en retour. Rien de plus commun à toutes les n
47
n, et qui vont l’enrichir en retour. Rien de plus
commun
à toutes les nations de l’Europe que leur désir de se trouver une voc
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de différer fait partie intégrante de l’héritage
commun
. Ceci noté, il n’en est que plus frappant de constater qu’un même mot
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fidélité, fondement du couple, du groupe et de la
commune
, condition de l’œuvre d’art et lien social sans quoi ne sauraient exi
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pe. Nous avions déjà établi toute notre doctrine,
commune
à la plupart d’entre nous. Avec différentes nuances, naturellement, l
51
e union librement consentie de petits groupes, de
communes
ou d’entreprises se liant par régions ou provinces. Vous étiez, à cet
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dire en appliquant notre doctrine, en partant des
communes
, des entreprises, des régions. C’est-à-dire de la base et en remontan
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plus en plus grands. Ce qui peut être fait par la
commune
, doit l’être par la commune. Seules les tâches qui sont trop vastes p
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peut être fait par la commune, doit l’être par la
commune
. Seules les tâches qui sont trop vastes pour être réalisées par une c
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qui sont trop vastes pour être réalisées par une
commune
, doivent l’être par une région. Les tâches trop grandes pour une régi
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l’étendre à toutes les régions de l’Europe ? Les
communes
, bien avant les cantons — on ne commence à parler des cantons qu’aux
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les différences et les autonomies de chacune des
communes
, de chacun des groupes de communes, de chacun des cantons. Voilà le s
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de chacune des communes, de chacun des groupes de
communes
, de chacun des cantons. Voilà le système que je voudrais étendre de p
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urs appartenances multiples mais concrètes à leur
commune
, à leur région, à notre Europe, et à l’Humanité dans son ensemble ? D
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est pas un, puisqu’il n’a pas encore de politique
commune
et d’organes gouvernementaux ? Point d’Europe sans citoyens européens
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uropéenne dont la Campagne veut être l’expression
commune
et l’instrument. Il faudrait multiplier par dix, au moins, les moyens
62
souverains (selon notre Constitution) et quoi de
commun
? Essayons de le voir des airs, tandis que nous descendons vers mon p
63
une cité féodale, et, quand c’est la place, d’une
commune
, au sens très virulent que prit le mot de l’Ombrie au nord de la Fran
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se sont juxtaposées. Le mouvement libertaire des
communes
ayant pris le pouvoir dans certaines villes, le centre de la vie poli
65
ur la place. Cette place, qui définit toute vraie
commune
, ou communauté d’hommes libres, a repris dans tous nos pays européens
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société où il vit, de sa culture, de ses valeurs
communes
; ou simplement elle lui fournira les instructions nécessaires (au se
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a) L’existence et la vitalité d’unités de base ou
communes
de dimensions assez petites pour qu’en leur sein la participation civ
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si fréquente que possible. Or la recréation de la
commune
(équivalent de la polis, de la civitas, de la cité libre ou universit
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ions et de leurs unités de participation civique (
communes
et entreprises) ne peuvent être exercées qu’à l’échelle d’une fédérat
70
ns. Aux trois principaux niveaux de décision : 1.
commune
; 2. région ; 3. fédération — correspondent les moyens d’information
71
. Unités d’action civique (unités d’habitation et
communes
, ateliers et entreprises, régions, etc.) ; 4. Action : — vote des loi
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e aux conseils, débats, assemblées ; 6. Objectifs
communs
; 7. Liberté d’inadaptation. Reprenons ces sept points, dont nous avo
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tensive à l’humanité, c’est-à-dire globale. Si la
commune
est l’aire où ma voix peut se faire entendre, alors « le monde est ma
74
x peut se faire entendre, alors « le monde est ma
commune
» peut dire l’homme de la fin de ce siècle. Pour Teilhard de Chardin
75
viendra probablement ramener les dimensions de la
commune
future à un ordre de grandeur comparable (égal ou double) à celui des
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Les unités d’action civique sont aujourd’hui les
communes
; les départements, ou cantons, ou provinces ; et les stato-nations.
77
cantons, ou provinces ; et les stato-nations. Les
communes
n’ont plus assez de compétences pour intéresser le citoyen, et elles
78
tion libère le processus de formation de groupes,
communes
, régions, associations, que l’État-nation prétendait interdire, ou, c
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dans la faculté ou le département ; puis dans la
commune
, dans l’entreprise, dans l’université. Au niveau de la région déjà, l
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e second pouvant être « global ». 6. Objectifs
communs
pour les activités civiques et politiques Les modes et degrés de l
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les citoyens, mais aussi de la nature des tâches
communes
qu’une cité ou un groupe tiennent pour politiques. Dans un État-natio
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de faire valoir son opinion. Même au niveau de la
commune
, la passivité, la non-participation aux mesures publiques est de règl
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souverains (selon notre Constitution) et quoi de
commun
? Essayons de le voir des airs, tandis que nous descendons vers mon p
84
une cité féodale, et, quand c’est la place, d’une
commune
, au sens très virulent que prit le mot de l’Ombrie au nord de la Fran
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se sont juxtaposées. Le mouvement libertaire des
communes
ayant pris le pouvoir dans certaines villes, le centre de la vie poli
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ur la Place. Cette Place, qui définit toute vraie
commune
, ou communauté d’hommes libres, a repris dans tous nos pays européens
87
es. La Suisse est née de la fédération de trois «
communes
forestières » ou Waldstätten, vallées d’Uri, de Schwyz et de Nidwald,
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seul trait les deux moitiés du Saint-Empire. Les
communes
forestières furent déclarées « immédiates à l’Empire », c’est-à-dire
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âteau d’eau de l’Europe médiane. Elle est née des
communes
rurales qui formaient la grand-garde du col. Et ce sont les greffiers
90
ner nos possibilités de communication, de langage
commun
, de commune mesure, fondements de notre société. Nos universités deve
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sibilités de communication, de langage commun, de
commune
mesure, fondements de notre société. Nos universités devenaient autan
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qui jaillit de l’opération éclaire des structures
communes
ou des analogies structurelles. Vous pratiquez donc l’interdisciplina
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ent à peu près inaperçus du grand public, quoi de
commun
à première vue, sinon le terme de « région » pris dans des sens très
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par le Conseil de l’Europe — sur des syndicats de
communes
, dont la composition varierait selon la fonction considérée : économi
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s unités fédérées, grâce à un minimum de services
communs
. Mieux : c’est une répartition des services étatiques, une redistribu
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âches à résoudre. Le chemin vicinal ressort de la
commune
, l’autoroute continentale, de la fédération. Discuter tout cela « dan
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emonter au pacte secret de 1273, unissant trois «
communes
forestières » ou Waldstätten, sises autour du col du Gothard, à seule
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Roger Bacon. Tout cela formait une grande culture
commune
, bien antérieure à l’idée même d’État-nation. Mais, dira-t-on, le mot
99
art et de pensée : c’est l’unité de notre culture
commune
. Mais qu’en est-il de ses diversités tant vantées, et à juste titre ?
100
remettent en question et renouvellent les données
communes
. Or dans ce jeu entre les grands courants et les foyers locaux, entre
101
e constituera, de cas en cas, en vue d’exercer en
commun
telle ou telle fonction. Pluralité des allégeances Une telle or
102
a pas d’accords au sommet, mais de groupements de
communes
et d’entreprises, de régions et de leurs échanges, d’associations spo
103
l’autre où tout vient d’en bas, c’est-à-dire des
communes
. Mais quoi, de 1815 à 1919, ces facteurs ancestraux de division n’ont
104
nullement un relai de croissance. C’est un milieu
commun
de participation, civique, politique et social. C’est un espace cultu
105
age, les problèmes de défense. Faute de politique
commune
, à cause de leurs prétentions à la souveraineté absolue, les voici to
106
e de participation civique à base de syndicats de
communes
. Je me garde bien de la découper dans le terrain. On nous a trop appr
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au niveau communal, au niveau des groupements de
communes
en régions, puis au niveau continental. Cela peut se faire sans délai
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hiérarchie de valeurs, selon certaines finalités
communes
telles que le respect de la personne et de sa liberté plutôt que de l
109
é par régions, mais dans le cadre d’une politique
commune
à l’échelle continentale, la question se poserait en termes complètem
110
regard pseudo-scientifique détaillant des objets
communs
ou des fichiers de cartes perforées : c’est littéralement sans histoi