1 1982, Articles divers (1982-1985). De la personne à l’Europe des régions (25 mars 1982)
1 personne ? Dans les années 1930, cette idée était commune à des gens de provenances très diverses et qui se retrouvaient dans l
2 1982, Articles divers (1982-1985). La peur d’être libre… (printemps-été 1982)
2 de la région ? Tout d’abord, c’est une grappe de communes qui se réunissent pour faire ensemble certaines choses qu’elles ne pe
3 la plus petite peut faire, et mieux ! Jamais à la commune ce que la famille peut faire ; jamais à la région ce que la commune p
4 famille peut faire ; jamais à la région ce que la commune peut faire, et jamais à l’État ce que la région peut faire. Mais, au
5 s de ceux qui ont des problèmes professionnels en commun . Aucune réglementation nationale ne peut empêcher ces rencontres. Pou
3 1982, Articles divers (1982-1985). L’Europe une et diverse : la contribution des cultures nationales [commentaires] (1982)
6 éalable à tous nos États nationaux, d’une culture commune des Européens, aux sources exceptionnellement diverses et caractérisé
7 alogue soit utile, il faut qu’il y ait un langage commun . Ce langage commun, nous ne le trouvons que dans l’existence d’une cu
8 il faut qu’il y ait un langage commun. Ce langage commun , nous ne le trouvons que dans l’existence d’une culture commune à tou
9 ne le trouvons que dans l’existence d’une culture commune à tous les Européens, culture extraordinairement variée par ses sourc
10 le dire en trois mots. Ces sources de la culture commune des Européens, jusqu’aux premiers siècles de notre ère, tout le monde
11 surtout sur l’usage que l’on a fait de la culture commune dans nos différents pays : usage politique, usage d’éléments formateu
12 si vous voulez, d’un orchestre. Il y a le langage commun , la musique, l’héritage culturel européen, mais ce langage commun éta
13 ue, l’héritage culturel européen, mais ce langage commun étant symphonique, ne peut s’exprimer que par des instruments différe
14 cuteurs de représenter telle partie de la culture commune en se référant toujours au trésor commun, à l’héritage commun, qui pe
15 culture commune en se référant toujours au trésor commun , à l’héritage commun, qui permet un langage commun. Quel pourrait êtr
16 référant toujours au trésor commun, à l’héritage commun , qui permet un langage commun. Quel pourrait être le contenu de ce Di
17 ommun, à l’héritage commun, qui permet un langage commun . Quel pourrait être le contenu de ce Dialogue des cultures que nous s
18 ne pourront s’unir que sur une base véritablement commune , la culture, et non pas sur l’économie, ni sur la politique. C’est ce
19 litique. C’est cela seul qui permettra le langage commun , condition de tout dialogue. Nous avons tous vu, depuis trente ans, q
20 partir de la culture, considérée comme seule base commune , des trente-cinq peuples européens. — Poursuivre le thème de la lutte
21 référence permanente à ce que nous avons tous en commun , à nos valeurs de base, d’où qu’elles viennent. Voilà simplement quel
4 1983, Articles divers (1982-1985). Hitler, l’anti-prophète de notre siècle (10 février 1983)
22 s de mon peuple ! Je ne suis qu’un petit homme du commun  ! Si je perds mon prestige, je perds tout ! Vous, monsieur Burckhardt
23  ! » Ce prolétaire en uniforme, ce petit homme du commun , Charlot soldat l’avait représenté d’avance, et cette anticipation gr
24 nait à la communauté d’autre contenu que la haine commune , d’autre contenant que l’État national, et d’autre espoir que le rêve
5 1983, Articles divers (1982-1985). La Suisse et quelle Europe ? (1983)
25 de la Commission chargée d’appliquer des mesures communes dans le seul secteur économique de neuf pays de l’Europe de l’Ouest s
26 u’en notre siècle le seul témoin du mouvement des communes médiévales. Seule fédérée, quand tous les autres s’unifiaient (dans l
27 n fondée sur l’autonomie des communautés de base, communes et plus tard cantons. Voilà pourquoi il ne serait pas du tout anormal
6 1984, Articles divers (1982-1985). Club-Énergie de l’Est vaudois : avec Denis de Rougemont (19 juin 1984)
28 ne ; et la liberté des citoyens, des groupes, des communes , des régions, qui entendent tout simplement et autant qu’ils le peuve
29 implique et favorise la formation de groupes, de communes , de régions à la fois autonomes par volonté civique et incapables par
7 1984, Articles divers (1982-1985). L’agora, condition première de la démocratie réelle (décembre 1984-janvier 1985)
30 e humain assemblé par des pratiques et des idéaux communs . Pour former un groupe, il ne faut pas être trop ni trop peu. Il y a
31 ’agora deviendra la place — piazza ou campo — des communes italiennes. Et la formule traversera les Alpes par le col du Gothard,
32 eaient alors les pactes et statuts de liberté des communes italiennes, garantis par le Saint-Empire. Ce sont ces greffiers-là, p
33 ora à la civitas romaine avec son forum, puis aux communes italiennes avec leur piazza, qui va devenir place, plaza, praça, Plat
34 e le pacte du « Grütli », déjà cité, unissait des communes frontières de Schwyz, Uri et Unterwald, et que c’est par le mot « uni
35 sse est le dernier témoin vivant du mouvement des communes italiennes, qui fut écrasé partout ailleurs par l’essor des nationali
8 1984, Articles divers (1982-1985). Autour de l’Avenir est notre affaire : conclusions (1984)
36 rassemblement, mais d’autre part, une motivation commune qui est peut-être plus importante que celle que l’on trouve dans beau
37 en bas, du sol, de l’humus, et qui monte vers les communes , les communautés, les régions et l’Europe comme dernier palier, avant
38 n de recherches. Deuxième direction : je pars des communes . Je pense que cela résoudrait beaucoup de difficultés, notamment la q
39 le ? » Si l’on dit que le pouvoir est d’abord aux communes , on peut très bien imaginer que celles-ci se groupent librement pour
40 être cette géométrie variable. De même, plusieurs communes pourraient former une région énergétique, comme d’autres formeraient
41 ccomplir et les compétences des communautés. À la commune , les chemins vicinaux, à la région, les grandes routes, à la fédérati
42 on. Je voudrais vous rappeler l’importance du mot commune , qui est tellement riche. Les choses que l’on a en commun, les choses
43 qui est tellement riche. Les choses que l’on a en commun , les choses communes de la vie de tous les jours, la communauté vivan
44 iche. Les choses que l’on a en commun, les choses communes de la vie de tous les jours, la communauté vivante : cela revient dan
45 d’un pacte conclu au xiiie siècle entre trois «  communes forestières » (ou coopératives), chacune voulant rester libre de s’au
46 es menaces extérieures. Elles ont créé un pouvoir commun de défense qui était réel mais limité à cela, et les laissait libres
47 laissait libres pour le reste. Il s’agissait des communes d’Uri, de Schwyz et de Nidwald. On ne parlait pas de « cantons » au M
48 parlait pas de « cantons » au Moyen Âge, mais de communes . Et savez-vous comment se dit commune dans le latin du pacte de 1291,
49 e, mais de communes. Et savez-vous comment se dit commune dans le latin du pacte de 1291, qui est la base de notre fédération :
50 par l’extrême du particulier. Donc, s’occuper des communes , vouloir qu’elles soient libres et responsables d’elles-mêmes, ce n’e
51 c’est l’unité de culture. Nous avons une culture commune , nous les Européens. Je vous rappelle ce que Paul Valéry a écrit là-d
52 opéenne des maires. Certes, il y a un Conseil des communes d’Europe qui existe depuis une trentaine d’années, et qui avait au dé
9 1984, Articles divers (1982-1985). L’Europe et les intellectuels (1984)
53 oujours ces trois premières sources de la culture commune des Européens — dont je retiens surtout la grecque et l’évangélique —
54 au. C’était l’aventure permanente. Nous avions en commun l’essentiel de nos refus et de nos propositions. Je vais essayer de v
55 ment que dans de petites communautés d’abord, les communes . À mesure que les dimensions des tâches sociales s’accroissent, les c
56 à Paris, à Genève, à Royaumont, à la Chambre des communes , la commission culturelle du congrès a mis au point non seulement le
57 ontaire, que sur la base de l’unité de sa culture commune , qui est une réalité donnée depuis des millénaires. Fonder l’union de
58 au nom de l’Europe fédérale fondée sur sa culture commune  : nous ne sommes pas là pour deviner l’avenir mais pour le faire. 4
10 1984, Articles divers (1982-1985). Informatique, société, sagesse (1984)
59 finies, de régions constituées par des grappes de communes , c’est-à-dire de petites communautés dans lesquelles l’homme puisse a
11 1984, Articles divers (1982-1985). Le Patrimoine européen [conclusion] (1984)
60 , — de là deux nouvelles sources de notre culture commune , se mariant plus ou moins bien avec les sources méditerranéennes, pou
61 beaucoup moins par leur passé que par leur avenir commun . ⁂ Et maintenant deux remarques générales sur nos colloques. Ce que n
62 esprits étendus et profonds de ce siècle, l’œuvre commune de l’âme a consisté à préparer, à supputer et à anticiper cette nouve
12 1985, Articles divers (1982-1985). Vocation culturelle de la Suisse en Europe (septembre 1985)
63 du xiiie siècle — de groupements très variés de communes , de vallées, de cités et, plus tard, de cantons, en un système de Lig
64 echerche historique, mais de système de référence commun aux habitants de ce continent —, selon la thèse fameuse de A. Toynbee
13 1985, Articles divers (1982-1985). Le personnalisme d’Emmanuel Mounier [témoignage II] (1985)
65 le paru dans une revue suisse et intitulé « Cause commune  », où j’esquissais les possibilités d’entente sur quelques points ess
66 l allait nous envoyer des « propositions de lutte commune sur des objectifs précis ». Voilà qui montre au moins que nous nous s
67 nalistes, il y avait peut-être moyen de lutter en commun sur quelques points concrets : contre le capitalisme et contre le fas
14 1985, Articles divers (1982-1985). Éloge de Jean Starobinski (1985)
68 États-Unis. Et puis, je nous vois un autre trait commun , non sans relations intimes avec ce lieu genevois et cette formule eu
15 1986, Articles divers (1982-1985). Interview avec Denis de Rougemont (1986)
69 gatif, il proclamait l’urgence d’un retour à la «  commune mesure »18, par le biais d’une révolution personnaliste. Les sociétés
70 x a découvertes, qui sont entrées dans le domaine commun , et qui sont désormais acquises par tous les politologues, quel que s
71 était le fédéralisme intégral, poussé jusqu’à la commune , jusqu’à l’atelier. Nous voulions recréer dans la société actuelle de
72 elle de sa famille et, de proche en proche, de sa commune , de sa région. Naturellement, une commune ne peut pas tout faire. Il
73 , de sa commune, de sa région. Naturellement, une commune ne peut pas tout faire. Il y a beaucoup trop de communes, par exemple
74 e ne peut pas tout faire. Il y a beaucoup trop de communes , par exemple, qui sont trop petites pour entretenir une école, en Fra
75 stration française). Cela veut dire que plusieurs communes mettent leurs efforts en commun dans un domaine particulier : les éco
76 e que plusieurs communes mettent leurs efforts en commun dans un domaine particulier : les écoles, les égouts, les forêts… Tou
77 vention pour qu’un certain nombre de gens dans la commune assument les activités étatiques nécessaires. D’où mon impatience dev
78 qui doivent normalement partager un sentiment de commune appartenance (cela commence déjà dans le règne animal). Ils sont du m
79 ont des liens de parenté, ils ont des traditions communes et des idéaux communs, ils forment un tissu social, donc une communau
80 té, ils ont des traditions communes et des idéaux communs , ils forment un tissu social, donc une communauté. Ils ne sont plus d
16 1986, Articles divers (1982-1985). L’Europe des consciences (1986)
81 udhon cette fois-ci, d’une société fondée sur les communes , s’associant en régions pour les tâches qui dépassent leur compétence
17 1994, Articles divers (1982-1985). Agora (1994)
82 ’agora deviendra la place — piazza ou campo — des communes italiennes. Et la formule traversera les Alpes par le col du Gothard,
83 eaient alors les pactes et statuts de liberté des communes italiennes, garantis par le Saint-Empire. Ce sont ces greffiers-là, p
84 ora à la civitas romaine avec son forum, puis aux communes italiennes avec leur piazza, qui va devenir place, plaza, Platz, plei
18 1996, Articles divers (1982-1985). « Plaise aux dieux que je sois un faux prophète » (automne 1996)
85 er son chemin vers Dieu, c’est-à-dire vers le but commun , le but suprême de tous les hommes. Vous dites dans L’Avenir est notr
86 es des communautés qui peuvent s’en charger. À la commune , les chemins vicinaux ; à la région, les grandes routes ; à la fédéra