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personne ? Dans les années 1930, cette idée était
commune
à des gens de provenances très diverses et qui se retrouvaient dans l
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de la région ? Tout d’abord, c’est une grappe de
communes
qui se réunissent pour faire ensemble certaines choses qu’elles ne pe
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la plus petite peut faire, et mieux ! Jamais à la
commune
ce que la famille peut faire ; jamais à la région ce que la commune p
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famille peut faire ; jamais à la région ce que la
commune
peut faire, et jamais à l’État ce que la région peut faire. Mais, au
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s de ceux qui ont des problèmes professionnels en
commun
. Aucune réglementation nationale ne peut empêcher ces rencontres. Pou
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éalable à tous nos États nationaux, d’une culture
commune
des Européens, aux sources exceptionnellement diverses et caractérisé
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alogue soit utile, il faut qu’il y ait un langage
commun
. Ce langage commun, nous ne le trouvons que dans l’existence d’une cu
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il faut qu’il y ait un langage commun. Ce langage
commun
, nous ne le trouvons que dans l’existence d’une culture commune à tou
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ne le trouvons que dans l’existence d’une culture
commune
à tous les Européens, culture extraordinairement variée par ses sourc
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le dire en trois mots. Ces sources de la culture
commune
des Européens, jusqu’aux premiers siècles de notre ère, tout le monde
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surtout sur l’usage que l’on a fait de la culture
commune
dans nos différents pays : usage politique, usage d’éléments formateu
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si vous voulez, d’un orchestre. Il y a le langage
commun
, la musique, l’héritage culturel européen, mais ce langage commun éta
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ue, l’héritage culturel européen, mais ce langage
commun
étant symphonique, ne peut s’exprimer que par des instruments différe
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cuteurs de représenter telle partie de la culture
commune
en se référant toujours au trésor commun, à l’héritage commun, qui pe
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culture commune en se référant toujours au trésor
commun
, à l’héritage commun, qui permet un langage commun. Quel pourrait êtr
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référant toujours au trésor commun, à l’héritage
commun
, qui permet un langage commun. Quel pourrait être le contenu de ce Di
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ommun, à l’héritage commun, qui permet un langage
commun
. Quel pourrait être le contenu de ce Dialogue des cultures que nous s
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ne pourront s’unir que sur une base véritablement
commune
, la culture, et non pas sur l’économie, ni sur la politique. C’est ce
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litique. C’est cela seul qui permettra le langage
commun
, condition de tout dialogue. Nous avons tous vu, depuis trente ans, q
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partir de la culture, considérée comme seule base
commune
, des trente-cinq peuples européens. — Poursuivre le thème de la lutte
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référence permanente à ce que nous avons tous en
commun
, à nos valeurs de base, d’où qu’elles viennent. Voilà simplement quel
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s de mon peuple ! Je ne suis qu’un petit homme du
commun
! Si je perds mon prestige, je perds tout ! Vous, monsieur Burckhardt
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! » Ce prolétaire en uniforme, ce petit homme du
commun
, Charlot soldat l’avait représenté d’avance, et cette anticipation gr
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nait à la communauté d’autre contenu que la haine
commune
, d’autre contenant que l’État national, et d’autre espoir que le rêve
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de la Commission chargée d’appliquer des mesures
communes
dans le seul secteur économique de neuf pays de l’Europe de l’Ouest s
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u’en notre siècle le seul témoin du mouvement des
communes
médiévales. Seule fédérée, quand tous les autres s’unifiaient (dans l
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n fondée sur l’autonomie des communautés de base,
communes
et plus tard cantons. Voilà pourquoi il ne serait pas du tout anormal
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ne ; et la liberté des citoyens, des groupes, des
communes
, des régions, qui entendent tout simplement et autant qu’ils le peuve
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implique et favorise la formation de groupes, de
communes
, de régions à la fois autonomes par volonté civique et incapables par
30
e humain assemblé par des pratiques et des idéaux
communs
. Pour former un groupe, il ne faut pas être trop ni trop peu. Il y a
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’agora deviendra la place — piazza ou campo — des
communes
italiennes. Et la formule traversera les Alpes par le col du Gothard,
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eaient alors les pactes et statuts de liberté des
communes
italiennes, garantis par le Saint-Empire. Ce sont ces greffiers-là, p
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ora à la civitas romaine avec son forum, puis aux
communes
italiennes avec leur piazza, qui va devenir place, plaza, praça, Plat
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e le pacte du « Grütli », déjà cité, unissait des
communes
frontières de Schwyz, Uri et Unterwald, et que c’est par le mot « uni
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sse est le dernier témoin vivant du mouvement des
communes
italiennes, qui fut écrasé partout ailleurs par l’essor des nationali
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rassemblement, mais d’autre part, une motivation
commune
qui est peut-être plus importante que celle que l’on trouve dans beau
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en bas, du sol, de l’humus, et qui monte vers les
communes
, les communautés, les régions et l’Europe comme dernier palier, avant
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n de recherches. Deuxième direction : je pars des
communes
. Je pense que cela résoudrait beaucoup de difficultés, notamment la q
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le ? » Si l’on dit que le pouvoir est d’abord aux
communes
, on peut très bien imaginer que celles-ci se groupent librement pour
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être cette géométrie variable. De même, plusieurs
communes
pourraient former une région énergétique, comme d’autres formeraient
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ccomplir et les compétences des communautés. À la
commune
, les chemins vicinaux, à la région, les grandes routes, à la fédérati
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on. Je voudrais vous rappeler l’importance du mot
commune
, qui est tellement riche. Les choses que l’on a en commun, les choses
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qui est tellement riche. Les choses que l’on a en
commun
, les choses communes de la vie de tous les jours, la communauté vivan
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iche. Les choses que l’on a en commun, les choses
communes
de la vie de tous les jours, la communauté vivante : cela revient dan
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d’un pacte conclu au xiiie siècle entre trois «
communes
forestières » (ou coopératives), chacune voulant rester libre de s’au
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es menaces extérieures. Elles ont créé un pouvoir
commun
de défense qui était réel mais limité à cela, et les laissait libres
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laissait libres pour le reste. Il s’agissait des
communes
d’Uri, de Schwyz et de Nidwald. On ne parlait pas de « cantons » au M
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parlait pas de « cantons » au Moyen Âge, mais de
communes
. Et savez-vous comment se dit commune dans le latin du pacte de 1291,
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e, mais de communes. Et savez-vous comment se dit
commune
dans le latin du pacte de 1291, qui est la base de notre fédération :
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par l’extrême du particulier. Donc, s’occuper des
communes
, vouloir qu’elles soient libres et responsables d’elles-mêmes, ce n’e
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c’est l’unité de culture. Nous avons une culture
commune
, nous les Européens. Je vous rappelle ce que Paul Valéry a écrit là-d
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opéenne des maires. Certes, il y a un Conseil des
communes
d’Europe qui existe depuis une trentaine d’années, et qui avait au dé
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oujours ces trois premières sources de la culture
commune
des Européens — dont je retiens surtout la grecque et l’évangélique —
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au. C’était l’aventure permanente. Nous avions en
commun
l’essentiel de nos refus et de nos propositions. Je vais essayer de v
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ment que dans de petites communautés d’abord, les
communes
. À mesure que les dimensions des tâches sociales s’accroissent, les c
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à Paris, à Genève, à Royaumont, à la Chambre des
communes
, la commission culturelle du congrès a mis au point non seulement le
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ontaire, que sur la base de l’unité de sa culture
commune
, qui est une réalité donnée depuis des millénaires. Fonder l’union de
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au nom de l’Europe fédérale fondée sur sa culture
commune
: nous ne sommes pas là pour deviner l’avenir mais pour le faire. 4
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finies, de régions constituées par des grappes de
communes
, c’est-à-dire de petites communautés dans lesquelles l’homme puisse a
60
, — de là deux nouvelles sources de notre culture
commune
, se mariant plus ou moins bien avec les sources méditerranéennes, pou
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beaucoup moins par leur passé que par leur avenir
commun
. ⁂ Et maintenant deux remarques générales sur nos colloques. Ce que n
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esprits étendus et profonds de ce siècle, l’œuvre
commune
de l’âme a consisté à préparer, à supputer et à anticiper cette nouve
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du xiiie siècle — de groupements très variés de
communes
, de vallées, de cités et, plus tard, de cantons, en un système de Lig
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echerche historique, mais de système de référence
commun
aux habitants de ce continent —, selon la thèse fameuse de A. Toynbee
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le paru dans une revue suisse et intitulé « Cause
commune
», où j’esquissais les possibilités d’entente sur quelques points ess
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l allait nous envoyer des « propositions de lutte
commune
sur des objectifs précis ». Voilà qui montre au moins que nous nous s
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nalistes, il y avait peut-être moyen de lutter en
commun
sur quelques points concrets : contre le capitalisme et contre le fas
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États-Unis. Et puis, je nous vois un autre trait
commun
, non sans relations intimes avec ce lieu genevois et cette formule eu
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gatif, il proclamait l’urgence d’un retour à la «
commune
mesure »18, par le biais d’une révolution personnaliste. Les sociétés
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x a découvertes, qui sont entrées dans le domaine
commun
, et qui sont désormais acquises par tous les politologues, quel que s
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était le fédéralisme intégral, poussé jusqu’à la
commune
, jusqu’à l’atelier. Nous voulions recréer dans la société actuelle de
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elle de sa famille et, de proche en proche, de sa
commune
, de sa région. Naturellement, une commune ne peut pas tout faire. Il
73
, de sa commune, de sa région. Naturellement, une
commune
ne peut pas tout faire. Il y a beaucoup trop de communes, par exemple
74
e ne peut pas tout faire. Il y a beaucoup trop de
communes
, par exemple, qui sont trop petites pour entretenir une école, en Fra
75
stration française). Cela veut dire que plusieurs
communes
mettent leurs efforts en commun dans un domaine particulier : les éco
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e que plusieurs communes mettent leurs efforts en
commun
dans un domaine particulier : les écoles, les égouts, les forêts… Tou
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vention pour qu’un certain nombre de gens dans la
commune
assument les activités étatiques nécessaires. D’où mon impatience dev
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qui doivent normalement partager un sentiment de
commune
appartenance (cela commence déjà dans le règne animal). Ils sont du m
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ont des liens de parenté, ils ont des traditions
communes
et des idéaux communs, ils forment un tissu social, donc une communau
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té, ils ont des traditions communes et des idéaux
communs
, ils forment un tissu social, donc une communauté. Ils ne sont plus d
81
udhon cette fois-ci, d’une société fondée sur les
communes
, s’associant en régions pour les tâches qui dépassent leur compétence
82
’agora deviendra la place — piazza ou campo — des
communes
italiennes. Et la formule traversera les Alpes par le col du Gothard,
83
eaient alors les pactes et statuts de liberté des
communes
italiennes, garantis par le Saint-Empire. Ce sont ces greffiers-là, p
84
ora à la civitas romaine avec son forum, puis aux
communes
italiennes avec leur piazza, qui va devenir place, plaza, Platz, plei
85
er son chemin vers Dieu, c’est-à-dire vers le but
commun
, le but suprême de tous les hommes. Vous dites dans L’Avenir est notr
86
es des communautés qui peuvent s’en charger. À la
commune
, les chemins vicinaux ; à la région, les grandes routes ; à la fédéra