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civisme qui résultait de la destruction de toute
commune
mesure dans la cité (ou d’un défaut total d’éducation, comme en Russi
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dire de nos égoïsmes. 2° Il nous faut refaire une
commune
mesure vivante. Si nous ne la faisons pas, d’autres s’en chargeront,
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ope, c’est que nous avons laissé les peuples sans
commune
mesure spirituelle. Nous avons tous trahi le grand devoir communautai
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artie de nous de refaire une société vivable, une
commune
mesure vivante sur le fondement de la personne, c’est-à-dire de l’ind
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ous à leur manière peuvent saluer comme l’ancêtre
commun
, et j’ajouterais : comme le parrain de cette « défense spirituelle du
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s dont il ne remarquait pas qu’elles étaient sans
commune
mesure. Au moraliste qui s’indignait, il aurait simplement répondu qu
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s par des principes contradictoires et privées de
commune
mesure. Décadence de la communauté Je préciserai ce que j’appel
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mmunauté Je préciserai ce que j’appelle ici la
commune
mesure d’une civilisation : c’est le principe qui doit harmoniser tou
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l’appel de toute l’Europe du xxe siècle vers une
commune
mesure restaurée et vivante. Et c’est à cet appel qu’ont répondu les
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la pensée et à l’action des règles véritablement
communes
, ordonnées à une même foi, à un même évangile, à une même espérance.
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nne, matériellement et moralement, que je vois la
commune
mesure de la cité qu’il nous faut rebâtir. Cité solide et pourtant li
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— ceux qui fondent sur nous aujourd’hui. Quoi de
commun
entre un Burckhardt, un Kierkegaard, un Vinet ou un Nietzsche ? Rien,
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aient de vraies communautés. On y mettait tout en
commun
, même les richesses, et cela paraissait naturel, parce que le but et
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pose cette question : sont-ils prêts à mettre en
commun
autre chose que la pièce de monnaie qu’ils viennent de déposer dans l
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essaie de survivre et de s’unir contre un danger
commun
. Nous sommes tous dans le même sac, si j’ose dire. La seule question
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, ou non, une contribution effective à la défense
commune
de l’Europe ? II Avant tout essai de réponse, on fera bien de s
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e dormir. Mais tout le monde pense à deux dangers
communs
: l’un idéologique et militaire, à l’Est ; l’autre économique et soci
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t que l’Europe devienne entière, qu’elle mette en
commun
toutes ses forces pour relever son économie, son niveau de vie, son m
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pays), cette théologie-là bouleverse le fondement
commun
de toutes nos orthodoxies, qu’elles soient d’empreinte barthienne ou
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ller « pour mon bien », de m’en tenir aux chemins
communs
, bien fréquentés, bien surveillés par la police, là où règne le Code