1 1933, Esprit, articles (1932–1962). Protestants (mars 1933)
1 e l’Église comme de deux choses qui n’ont rien en commun . » Il constate que l’Église est intervenue dans la vie quotidienne en
2 1933, Esprit, articles (1932–1962). Loisir ou temps vide ? (juillet 1933)
2 ; si le labeur et le repos n’ont plus de finalité commune  ; s’il n’y a plus de loisir dans le travail ni de travail dans le loi
3 Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans l’actualité de l’être, où ils ne seront plus que les temp
3 1934, Esprit, articles (1932–1962). Préface à une littérature (octobre 1934)
4 e efficace — que si elle ordonne ses œuvres à une commune mesure humaine. Mais notre siècle est justement le siècle de la décad
5 rier, écrit Rudolf Kassner, n’ont presque plus en commun que des banalités. » Mais quelle est la nature de ces banalités ? L’a
6 pensable, c’est avouer qu’il n’y a plus de mesure commune à la pensée et à l’action, — hors la monnaie. Un monde sans mesure, c
7 — et d’autant plus profondément enraciné dans la commune condition humaine. Rendez à l’écrivain la responsabilité de ses écrit
8 les masses, parce qu’elle restaure une conscience commune . Nous voyons aussi le bourgeois s’émerveiller de ce rajeunissement. C
9 de l’humain et qu’elle créera dans la perspective commune . Restaurer le prestige de la culture, cela ne va pas à la spéculation
4 1934, Esprit, articles (1932–1962). Définition de la personne (décembre 1934)
10 teur voudrait d’ailleurs considérer comme le bien commun de sa génération. 1. L’indéfinissable concret Il ne faut pas est
11 ommun, ou plus exactement une réalité d’existence commune à des concepts très diversement définis par les philosophes de l’écol
5 1935, Esprit, articles (1932–1962). Tristan Tzara, Grains et Issues (juin 1935)
12 is ce n’est pas là, n’est-ce pas, ce qu’on veut à Commune , revue officielle du PC. Il veut que le langage s’assouplisse au poin
6 1935, Esprit, articles (1932–1962). « L’Esprit n’a pas son palais » (octobre 1935)
13 séparer de ces réalités trop terre-à-terre où le commun risquerait fort de ne le point distinguer nettement ? À coup sûr, il
14 ’est plus utile aux « réalistes » que la croyance commune à la valeur en soi de l’idéal. Cependant ces discours hypocrites ne f
15 déalistes romantiques) peut encore figurer la foi commune des clercs, pourtant molestés par l’époque avec une vigueur qui devra
16 f qu’un seul trait — à mon sens le seul décisif — commun à toutes les disciplines que l’on enseigne aux jeunes clercs : et c’e
7 1936, Esprit, articles (1932–1962). Vues sur C. F. Ramuz (mai 1936)
17 oi qu’il fait, par occasion, d’un terme roturier, commun , non littéraire. Ramuz, c’est le contraire : s’il écrit « Autarchie »
18 veau, puis retrouvé pour un instant) : où on a en commun un Père et une Mère, où la grande parenté des hommes est entr’aperçue
8 1936, Esprit, articles (1932–1962). Culture et commune mesure (novembre 1936)
19 Culture et commune mesure (novembre 1936)s I. La culture soviétique Lorsqu’on cr
20 l faut alors définir la culture comme « une forme commune de la vie, dont l’activité économique et politique ne constitue qu’un
21 rtout la pensée — doivent s’ordonner à une mesure commune en vue de réaliser cette fin commune qu’est l’univers socialisé. ⁂ On
22 à une mesure commune en vue de réaliser cette fin commune qu’est l’univers socialisé. ⁂ On connaît le nom de cette mesure, son
23 sses le rôle d’un permanent rappel de la finalité commune à toutes les œuvres spirituelles et matérielles ? La réponse me paraî
24 core dans les pays capitalistes. L’avantage d’une commune mesure donnant un sens aux moindres tâches individuelles qu’elle situ
25 ent de Marx, et dont il entendait faire la mesure commune de la pensée et de l’action : « Donnez d’abord le pain à tous, et le
26 isée contre elle-même. Elle n’est plus réellement commune , encore qu’elle soit réellement imposée. Et je ne préjuge rien de l’a
27 ici dans leur tentative de créer par la force une commune mesure pour la pensée et l’action. La démonstration que j’ai esquissé
28 ous ferez du collectivisme. C’est la seule « base commune  » puissante pour toute action culturelle future. Je réponds à ces deu
29 l’extérieur, si nous voulons rétablir une mesure commune à la pensée et à l’action. Car un ordre extérieur n’est solide et féc
30 ui n’est pas moins actuelle. III. L’appel à la commune mesure, ou l’Europe du xxe siècle Je ne connais qu’un moyen de ré
31 lisaient leur grandeur. Et l’histoire des mesures communes ordonnées à ces grands desseins et ordonnant toutes choses à leur ser
32 n grand dessein, c’est l’incarnation d’une mesure commune à tous les ordres et qui les harmonise. La question de la mesure d’un
33 l’autre en résulte et s’en souvient. L’ersatz de commune mesure, dans les régimes bourgeois capitalistes, c’était l’argent. Ma
34 ieuses et urgentes, enfin solides de s’aimer ? La commune mesure des États neufs, c’est au contraire une mystique conquérante.
35 nos corps signifie sans erreur possible que toute commune mesure est morte parmi nous, et que nulle mesure vraie n’est encore r
36 emps ou l’espace, peuvent en appeler à une mesure commune . Seul l’homme déterminé par ses relations prochaines et actives peut
37 git de l’inconscient des peuples vers une réalité commune , communautaire. La puissance de cet appel ne saurait être comparée qu
38 qui croient, et qui revient à la doctrine du bien commun . Elle agit dans le mouvement œcuménique. Et dans le mouvement des Gro
39 de forces totales, de crise totale, et de destins communs  : forces, crise et destins qui sont tout à la fois politiques et cult
40 de nos voisins ; — ou bien nous recréerons notre commune mesure originale, à la faveur d’une révolution qui nous apporte au mo
41 ont fondé des religions dont le but est la force commune . Ils ont su se créer des symboles grandioses. Ces symboles nous parai
42 sonnelle, celle que donne la vérité. Notre mesure commune ne sera pas collective, extérieure à notre personne : cela n’a pas de
43 t les Allemands : du déshonneur. s. « Culture et commune mesure », Esprit, Paris, n° 50, novembre 1936, p. 251-273. Une note p
9 1936, Esprit, articles (1932–1962). Note sur nos notes (novembre 1936)
44 er des canons esthétiques, ni même une rhétorique commune , ou un jargon d’équipe, ou je ne sais quel sabir personnaliste. Au jo
45 s. Pour qu’une école se crée, il faut qu’une base commune existe, qui n’existe plus aujourd’hui, qu’il faut commencer par refai
46 passion de construire, d’une vision grande du but commun . Bien écrit, mal écrit, talent ou pas talent, original, influencé, et
10 1936, Esprit, articles (1932–1962). André Gide, Retour de l’URSS (décembre 1936)
47 ur le besoin de camaraderie, de partage et de vie commune . » On ricanait quand Berdiaev prophétisait l’apparition prochaine, en
11 1937, Esprit, articles (1932–1962). Défense de la culture (janvier 1937)
48 s d’Albe a été détruit par les obus de Franco, et Commune , par la voix d’Aragon, exprime sa juste indignation. Crime contre la
12 1937, Esprit, articles (1932–1962). Jacques Benoist-Méchin, Histoire de l’armée allemande depuis l’armistice (mars 1937)
49 e, Mussolini, Doriot, Staline ont plus d’un trait commun , quoi qu’ils en pensent. ae. « Jacques Benoist-Méchin, Histoire de
13 1937, Esprit, articles (1932–1962). Retour de Nietzsche (mai 1937)
50 interaction, cependant que leur cause générale et commune n’apparaîtra sans doute qu’à nos après-venants. Ce qui semble certain
14 1937, Esprit, articles (1932–1962). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (juin 1937)
51 ue, c’est cela même qui nous fait découvrir notre commune condition. Car en effet la condition commune, c’est de se sentir une
52 otre commune condition. Car en effet la condition commune , c’est de se sentir une exception, un type spécial, différent de tous
53 vif l’urgence, pour l’écrivain, de retrouver une commune mesure de langage et de sensibilité avec des hommes de toutes les cla
54 s ce canton.) Les partis de gauche ont fait liste commune  : cela s’appelle le front antifasciste. Je recopie cette phrase merve
55 onsidérable, à trois étages, qui devait servir de communs , de magnanerie, de cellier et de grange. Au sud, une tour à cadran so
15 1937, Esprit, articles (1932–1962). Paul Éluard, L’Évidence poétique (juin 1937)
56 insupportable, impossible. » La poésie est chose commune , communautaire. (Éluard dit d’ailleurs : égalitaire, — d’une manière
16 1937, Esprit, articles (1932–1962). Brève introduction à quelques témoignages littéraires (septembre 1937)
57 mensuelle. S’il fallait résumer ce qu’ils ont en commun , nous trouverions d’abord quelques refus (ceux que nous formulions dè
17 1937, Esprit, articles (1932–1962). Neutralité oblige (octobre 1937)
58 , confort et instruction ? Avons-nous d’autre but commun que la sécurité et le profit ? Pourquoi sommes-nous confédérés ? Et p
59 a Croix-Rouge, gardiens de ce qui est européen et commun à toutes les nations ; étant eux-mêmes dans la mesure où ils sont cel
60 rands Portiers de l’Europe, et mainteneurs de ses communes mesures. Qu’on ne voie pas là je ne sais quelle manière d’idéaliser c
61 au nom de cette mission de gardienne du principe commun que la Suisse peut et doit maintenant revendiquer face à l’Europe son
62 que les armées. 75. Par exemple : les droits des communes et ceux du canton ; les droits des cantons et ceux de la Confédératio
18 1938, Esprit, articles (1932–1962). La passion contre le mariage (septembre 1938)
63 ée individuelle du bonheur, idée que l’on suppose commune aux deux conjoints dans le cas le plus favorable. Or s’il est assez d
64 ctiviste. Gemeinnutz geht vor Eigennutz ! Le bien commun prime l’intérêt particulier. Et par tous les moyens spectaculaires, p
19 1938, Esprit, articles (1932–1962). Revue des revues (septembre 1938)
65 Mounier, des droits de l’homme, de Jaurès, de la Commune , et l’on prend parti contre le racisme et l’étatisme. Il est intéress
20 1938, Esprit, articles (1932–1962). L’amour action, ou de la fidélité (novembre 1938)
66 vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un commun accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ens
67 lus profond non-conformisme. Elle nie la croyance commune en la valeur révélatrice du spontané et de la multiplicité des expéri
68 es, psychologiques. 103. À partir de cette règle commune à la passion et à la guerre que fut la chevalerie médiévale. 104. « 
21 1939, Esprit, articles (1932–1962). Autour de L’Amour et l’Occident (septembre 1939)
69 : le sens d’une interprétation. Or c’est l’erreur commune , bien moins des historiens — qui ne peuvent plus se faire d’illusions
22 1962, Esprit, articles (1932–1962). Lettre à Jean-Marie Domenach, à propos de « Sartre et l’Europe » (mai 1962)
70 ircule » en Europe. Vous vous flattez d’avoir en commun avec Sartre « le sens d’une responsabilité européenne », sens qui me