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des peuples, ne songent à s’unir que s’ils ont en
commun
certains traits qu’ils tiennent pour essentiels : leur union consiste
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à restaurer ou à consolider par des institutions
communes
leur unité de base, lorsque celle-ci se trouve menacée par des forces
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mains, des Celtes et des Slaves. De cette culture
commune
, mais de ses sources variées, voire souvent contradictoires, provienn
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nfin qu’elle se subordonne à une grande politique
commune
, laquelle ne peut se développer qu’à l’échelle mondiale. Commentons b
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Europe, puise ses forces inventives dans le fonds
commun
spirituel et moral, théologique, scientifique et même esthétique, de
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a pour mission essentielle d’orienter leur action
commune
à l’échelle mondiale (relations avec les Amériques, l’URSS, l’Afrique
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arabe, l’Inde, l’Extrême-Orient). 4. Cette action
commune
ne devra pas se limiter au plan économique et commercial, mais s’éten
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epuis un soir de 1941, à New York, chez notre ami
commun
Reinhold Niebuhr. Cet Allemand qui a fui les nazis est devenu le pens
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archaïque, et que la tendance à créer des marchés
communs
peut conduire à la formation de communautés internationales permettan
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à aimer (pas Éros mais Agapè) tous les Russes du
commun
peuple ? » À la dernière question, j’ai répondu : « J’espère bien que
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athématiques, me dit ce dernier, c’est le langage
commun
que nous avons trouvé, entre nos différentes spécialités. Les histori
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de Babel : la disparition rapide de toute langue
commune
, remplacée par une multiplicité de langages spéciaux de moins en moin
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évanouissement progressif de la conscience du but
commun
, des fins dernières de l’entreprise, qui se perdent dans les nuées de
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ées de l’inconcevable. Mais dire que tout langage
commun
se perd, entre les branches sans cesse multipliées du savoir, c’est d
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ns cesse multipliées du savoir, c’est dire que la
commune
mesure d’une civilisation est en train de s’évanouir — j’entends par
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s qu’il n’y ait plus, ou presque plus, de langage
commun
, et que les buts finaux s’obscurcissent, il faut bien voir que cela v
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disciplines diverses n’ont souvent plus guère en
commun
que des platitudes quotidiennes ou des préjugés mutuels hérités de co
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té de ses recherches sans références à un langage
commun
. Un savoir en progression géométrique Le grand problème que l’E
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existence communautaire et de tout bon travail en
commun
, l’on sera conduit à préférer la multiplication de petites université
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nt la bibliothèque et les salles de colloques. La
commune
, gouvernée par le recteur, jouit d’un statut spécial d’exterritoriali
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’impose pas une image du monde : on la cherche en
commun
, librement. Au sein des colloques, règne une liberté spontanément dis
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tais jugé digne de participer aux activités de la
commune
. 1. Les options fondamentales des grandes cultures, notamment de la c
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mmes qui méditaient sur la nécessité d’un langage
commun
aux sciences exactes, aux arts et à la théologie, ainsi Descartes dès
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surtout point de langue que ces patries aient en
commun
, semble interdire la possibilité d’un écrivain qui mériterait d’être
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cadet), mais plutôt qu’il faut l’attribuer à leur
commune
formation bâloise d’historiens scrupuleux mais sûrs artistes, héritie
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semblait des plus exaltants. Or, il n’est rien de
commun
aux deux doctrines hors le grand ton de rigueur fanatique qui était l
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naissance, aux xiie et xiiie siècles, c’est une
commune
autonome, qui assure sa propre police et s’administre elle-même. Elle
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esseurs ou des pasteurs. Ces écoles n’ont plus en
commun
que leur location dans une même ville, leurs services administratifs
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un certain mode de contacts organisés. Cette base
commune
de culture et de civilisation est la condition sine qua non d’une uni
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il le faut, du fait qu’ils n’ont en somme rien de
commun
! Un jour, tandis que je présidais une table ronde du Conseil de l’Eu
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té rendue à l’usage de l’homme. Il faut mettre en
commun
à l’échelle fédérale continentale, tout ce qui est nécessaire pour ga
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par l’usager, distribuer et répartir l’État de la
commune
et de l’entreprise à la région et aux groupements de régions jusqu’au
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européenne — Res publica europea — fondée sur les
communes
et les régions librement fédérées du continent peut en offrir le modè
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qu’illustre le pacte en latin conclu par trois «
communes
forestières » commandant les approches du Gothard. La Suisse n’est nu
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où elle s’est formée par la libre association de
communes
rurales et urbaines, de pays, d’évêchés, de principautés et d’anciens
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d’autonomie ; et à cette fin, décidant la mise en
commun
des tâches publiques trop lourdes pour chacun mais réalisables par to
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de celles-là seules. Chargé d’exécuter ces tâches
communes
, le Conseil fédéral n’est nullement une émanation des cantons, mais l
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, avec lesquels je puis très bien n’avoir rien en
commun
que cette adhésion même. Telle étant la réalité proprement suisse : u
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e d’union qui fut au xiiie siècle celle de trois
communes
du Gothard et qui se « généralisa » par la suite aux XIII cantons lig
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n quasi militaire, soit une fédération de petites
communes
autonomes. Cette seconde citation est censée démontrer que je me con