1 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Liberté ou chômage ? (mai 1933)
1 bération ». La liberté fait plus peur qu’envie au commun des mortels. Ils n’osent pas la considérer en face. Tant qu’elle rest
2 1933, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les parlementaires contre le Parlement (octobre 1933)
2 n de tout ce qui n’est pas l’État : départements, communes , corporations, familles, individus. Dans le premier cas il doit accom
3 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Communauté révolutionnaire (février 1934)
3 vice civil de l’autre. Tension organique entre la commune et la région d’une part, et la fédération de l’autre.) Les principes
4 hommes qui se rencontrent pour exécuter une tâche commune , soit que l’un vienne en aide à l’autre (c’est la définition chrétien
4 1934, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Plans de réforme (octobre 1934)
5 ment15. Empressons-nous de dire qu’il n’a rien de commun avec le vague fantôme qu’évoquent les magiciens du Plan. Enfin, le Pl
5 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Quatre indications pour une culture personnaliste (février 1935)
6 ganiquement articulé, c’est-à-dire dominé par une commune mesure.   3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique,
7 ommune mesure.   3. — La culture ayant une mesure commune avec l’économique, le social et le politique, la création intellectue
8 ou de quelque plan étatique, mais à partir d’une commune mesure et pour des fins dernières identiques.   4. — L’autorité cultu
6 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’édit de Nantes et sa révocation (mars-avril 1935)
9 glorification sans réserve de l’écrasement de la Commune fédéraliste, et à l’exaltation de l’étatisme actuel. Serait-ce tout s
7 1935, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). La situation politique en France (octobre 1935)
10 à la question, n’indique d’urgence une direction commune , les anciennes habitudes vont se réveiller, et la houlette de Léon Bl
11 Il est temps de donner à ces troupes une volonté commune constructive, un programme qu’elles puissent opposer aux entreprises
12 de la Rocque. 28. Par exemple un essai de front commun allant des Volontaires nationaux à Doriot, en passant par le front so
8 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Qu’est-ce que la politique ? (juin 1936)
13 er la fidélité au parti avant la fidélité au bien commun de la nation. Ainsi, quand tout va bien, quand la machine paraît roul
14 itoyens de se désintéresser, en pratique, du bien commun . Et l’on admet alors qu’il existe deux morales, l’une privée et l’aut
15 rt du temps contradictoires, ou en tous cas, sans commune mesure. 5. Pour nous, personnalistes, c’est tout le contraire : la v
16 ’État — secteur organisé — et de la nation, idéal commun . Elle implique une hiérarchie : l’organisation devant être normalemen
17 e réponse efficace, donneront du même coup un but commun aux efforts de tous les citoyens, par-dessus les partis et leurs pauv
18 nt enfin une base et une perspective et un avenir communs à la politique, à la culture, à toutes forces créatrices de ce pays.
9 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Du danger de confondre la bonne foi et le stalinisme (juillet 1936)
19 d’un tout autre progrès. Que si les staliniens de Commune ou d’Europe, comme c’est l’usage, ne répondent que par des injures à
10 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Manifeste au service du personnalisme par Emmanuel Mounier (octobre 1936)
20 vivement engagée, que tout nous porte à souhaiter commune . Quelle que soit notre méfiance à l’endroit des synthèses tactiques o
11 1936, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Les jacobins en chemise brune (décembre 1936)
21 enant il faut donner à toute l’Allemagne un idéal commun , des haines communes, et pour cela fonder un parti unitaire qui s’app
22 r à toute l’Allemagne un idéal commun, des haines communes , et pour cela fonder un parti unitaire qui s’appuiera sur une mystiqu
23 — Là encore, Hitler va trouver une base de haines communes sur laquelle puisse s’unifier la nation. Le Diktat de Versailles, sig
12 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). Historique du mal capitaliste (janvier 1937)
24 une civilisation dont la seule raison d’être (ou commune mesure) fut la puissance matérielle la plus basse, et dont le moyen f
25 tre les famines locales. Développé en vue du bien commun , le commerce renaissant pouvait amener une spécialisation relative de
26 verain des conflits sociaux, et la notion de Bien commun national s’est substituée à celle du bien particulier de la corporati
27 ration, de la classe ou de la ville. Mais ce Bien commun est entendu au sens de Bien de l’État, c’est-à-dire du Prince. Et ce
28 s-nations, incapables de trouver une forme de vie commune et féconde. 60. Augmentées encore par la large part de butin que l
13 1937, L’Ordre nouveau, articles (1933–1938). L’autorité assure les libertés (mai 1937)
29 s qui incarneront dans la réalité sociale notre «  commune mesure »75. Prévoir dès aujourd’hui ce que seront ces actes, ce serai
30 nnaire devrait rendre manifeste l’existence d’une commune mesure dans la société. Sans vouloir entrer ici dans l’étude détaillé
31 ntrer ici dans l’étude détaillée de cette idée de commune mesure, pour laquelle nous renvoyons à l’ouvrage déjà cité (voir note
32 ns cependant quelques traits caractéristiques. La commune mesure d’une société doit être considérée non comme un élément « donn
33 race pour les nazis). D’une manière générale, la commune mesure ne doit pas être considérée comme une vis a tergo qui poussera
34 met aujourd’hui d’en témoigner. Le principe de la commune mesure n’est donc pas un principe statique déterminant ; il est un pr
35 créant en tant que personnes dans une perspective commune . Ce principe de communion ne consiste cependant pas en une sorte d’ém
36 dire d’une manière continue. L’élaboration d’une commune mesure ne saurait être le fait de ce qu’on appelle les « masses » qui
37 n française a eu ses clubs ; 1870 a vu naître les communes révolutionnaires ; en 1917, les Soviets se sont dégagés de l’efferves
38 été conçues et en vue de la réalisation des fins communes de la Révolution permanente. De ce point de vue, on peut dire que le
39 ales, ou religieuses ou non religieuses, dans les communes et les fédérations de communes. Il n’est pas nécessaire, il serait mê
40 igieuses, dans les communes et les fédérations de communes . Il n’est pas nécessaire, il serait même totalement absurde, de voulo
41 totalement absurde, de vouloir imposer une mesure commune extérieure et unifiée à une fédération dont le principe commun est ju
42 eure et unifiée à une fédération dont le principe commun est justement « personnaliste », c’est-à-dire à une fédération dont l
43 onisons, on ne peut envisager leur fonctionnement commun sans l’espèce de contrepartie que constitue pour nous l’autorité spir
44 ivil et travail qualifié ou dans la tension entre communes autonomes et organes administratifs centralisés. Or, l’existence conc
45 aines réelles et fécondes. 75. Sur la notion de commune mesure, cf. D. de Rougemont, Penser avec les mains , Albin-Michel, 1