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ces deux misères n’auraient-elles pas une origine
commune
? Il m’a semblé que j’entrevoyais cette origine dans les propos de mo
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oup de paroles. C’est à cela que se réduit la vie
commune
. Quelques-uns le déplorent parmi les vieux. Mais personne n’a l’idée
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sairement qu’ils aient perdu le sentiment de leur
commune
condition. Ils sont peut-être trop pareils pour éprouver le besoin de
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tuelle. Or, c’est cela seul, menace ou entreprise
commune
, qui rassemble les peuples et les pousse à créer des signes visibles
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exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du
commun
, la révélation de secrets qui suffiraient à rendre heureux les plus i
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rrive enfin à se gouverner sur place, dans chaque
commune
? On sent bien ce qu’il faudrait. Mais qu’est-ce qu’on peut, tout seu
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in à nous guider dans la pénombre où s’émeut leur
commune
origine. I. Le Rêve et la Mystique La conscience claire est la p
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une entité européenne bien vivante, un sentiment
commun
auquel il soit possible de faire appel dès maintenant, une civilisati
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e plan Schuman, qui peut être un début de mise en
commun
de nos ressources matérielles. Et maintenant, dans le domaine de cett
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r un autre Plan, qui consisterait dans la mise en
commun
, au service de l’Europe entière, de nos ressources scientifiques, édu
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ence. Et toute volonté de réveil de la conscience
commune
européenne, dans nos élites et dans nos peuples, suppose la reconnais
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ntre les Américains et nous, Européens, il y a en
commun
les principes originels, l’usage présent, et l’idéal sans cesse élarg
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ertis des conditions de la productivité. Le fonds
commun
sur lequel peuvent compter syndicalistes, patrons et gouvernants, c’e
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facilement18 et passe sans nulle difficulté d’une
commune
ou d’un canton à l’autre, mais reste en général fidèle à son métier.
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ion ? Autrefois, on se mariait dans la tribu : la
commune
, le milieu, « nos familles », et très rarement hors du canton, et dan
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ontre celui qui ferait mine de dépasser la mesure
commune
et d’être un chef. Un Führer suisse est impensable, et même l’essai d
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sse son aventure. De là peut-être certains traits
communs
aux Suisses qui se sont illustrés dans les domaines les plus divers.
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en démontrant qu’il fait une œuvre utile au bien
commun
. Et c’est pourquoi les Suisses qui ont excellé furent presque tous, à
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umain : à cela peut-être se résument leurs traits
communs
car par ailleurs tout les oppose. Jeune pasteur en Argovie, et socia
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on affirmation d’un Dieu totaliter aliter et sans
commune
mesure avec les intérêts de la tribu, essentiellement protestant par
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mps, multiplication des jumelages européens entre
communes
de ces mêmes régions, créations d’organismes de coopérations multinat
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éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
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is vitaux d’autonomie locale et de grands espaces
communs
, de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons
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recteurs européens en 1964j. L’université fut une
commune
libre au Moyen âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque, est co
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ble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches
communes
(telles que la défense, les affaires étrangères et la politique écono