1 1937, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Paysans de l’Ouest (15 juin 1937)
1 ces deux misères n’auraient-elles pas une origine commune  ? Il m’a semblé que j’entrevoyais cette origine dans les propos de mo
2 oup de paroles. C’est à cela que se réduit la vie commune . Quelques-uns le déplorent parmi les vieux. Mais personne n’a l’idée
3 sairement qu’ils aient perdu le sentiment de leur commune condition. Ils sont peut-être trop pareils pour éprouver le besoin de
4 tuelle. Or, c’est cela seul, menace ou entreprise commune , qui rassemble les peuples et les pousse à créer des signes visibles
5 exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commun , la révélation de secrets qui suffiraient à rendre heureux les plus i
6 rrive enfin à se gouverner sur place, dans chaque commune  ? On sent bien ce qu’il faudrait. Mais qu’est-ce qu’on peut, tout seu
2 1939, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Âme romantique et le rêve (15 août 1939)
7 in à nous guider dans la pénombre où s’émeut leur commune origine. I. Le Rêve et la Mystique La conscience claire est la p
3 1949, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Mouvement européen (avril 1949)
8 une entité européenne bien vivante, un sentiment commun auquel il soit possible de faire appel dès maintenant, une civilisati
4 1950, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’Europe et sa culture (novembre 1950)
9 e plan Schuman, qui peut être un début de mise en commun de nos ressources matérielles. Et maintenant, dans le domaine de cett
10 r un autre Plan, qui consisterait dans la mise en commun , au service de l’Europe entière, de nos ressources scientifiques, édu
11 ence. Et toute volonté de réveil de la conscience commune européenne, dans nos élites et dans nos peuples, suppose la reconnais
12 ntre les Américains et nous, Européens, il y a en commun les principes originels, l’usage présent, et l’idéal sans cesse élarg
5 1965, La Revue de Paris, articles (1937–1969). Le Suisse moyen et quelques autres (mai 1965)
13 ertis des conditions de la productivité. Le fonds commun sur lequel peuvent compter syndicalistes, patrons et gouvernants, c’e
14 facilement18 et passe sans nulle difficulté d’une commune ou d’un canton à l’autre, mais reste en général fidèle à son métier.
15 ion ? Autrefois, on se mariait dans la tribu : la commune , le milieu, « nos familles », et très rarement hors du canton, et dan
16 ontre celui qui ferait mine de dépasser la mesure commune et d’être un chef. Un Führer suisse est impensable, et même l’essai d
17 sse son aventure. De là peut-être certains traits communs aux Suisses qui se sont illustrés dans les domaines les plus divers.
18 en démontrant qu’il fait une œuvre utile au bien commun . Et c’est pourquoi les Suisses qui ont excellé furent presque tous, à
19 umain : à cela peut-être se résument leurs traits communs car par ailleurs tout les oppose. Jeune pasteur en Argovie, et socia
20 on affirmation d’un Dieu totaliter aliter et sans commune mesure avec les intérêts de la tribu, essentiellement protestant par
6 1969, La Revue de Paris, articles (1937–1969). L’avenir du fédéralisme (septembre 1969)
21 mps, multiplication des jumelages européens entre communes de ces mêmes régions, créations d’organismes de coopérations multinat
22 éralisme était une des formes politiques les plus communes employées par les sauvages. » Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
23 is vitaux d’autonomie locale et de grands espaces communs , de participation efficace à la vie d’un groupe concret et d’horizons
24 recteurs européens en 1964j. L’université fut une commune libre au Moyen âge. Toute vie civique, depuis la cité grecque, est co
25 ble assez vaste pour pouvoir se charger de tâches communes (telles que la défense, les affaires étrangères et la politique écono