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ces deux misères n’auraient-elles pas une origine
commune
? Il m’a semblé que j’entrevoyais cette origine dans les propos de mo
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oup de paroles. C’est à cela que se réduit la vie
commune
. Quelques-uns le déplorent parmi les vieux. Mais personne n’a l’idée
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sairement qu’ils aient perdu le sentiment de leur
commune
condition. Ils sont peut-être trop pareils pour éprouver le besoin de
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ituelle. Or c’est cela seul, menace ou entreprise
commune
, qui rassemble les peuples et les pousse à créer des signes visibles
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exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du
commun
, la révélation de secrets qui suffiraient à rendre heureux les plus i
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rrive enfin à se gouverner sur place, dans chaque
commune
? On sent bien ce qu’il faudrait. Mais qu’est-ce qu’on peut, tout seu
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ndes qui n’ont jamais eu de contact, ni jamais de
commune
mesure ? Mais je suis homme aussi bien qu’eux. Et ce que j’écris m’in
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ipe de toute culture véritable n’est-il pas cette
commune
mesure, sinon de raisons formulables, du moins… d’angoisse, ou de vis
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ment, d’une mode artificielle, et différente à la
commune
et naturelle. Mon page faict l’amour, et l’entend : lisez-lui Léon He
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ccupations professionnelles, et le défaut de buts
communs
surtout, je pense… Il vaut mieux partir quand on en est là. Quand on
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nante pauvreté, qui sont peut-être aussi les plus
communs
à tous les hommes, — comment le savoir, on n’en parle jamais. Le grai
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limité, éduqué, instruit au sein des conventions
communes
. Un chacun peut en être, et juger comme il veut. Le droit de se tromp
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rété la Convention. Bref, il n’est plus de mesure
commune
: ni l’Église, ni la Culture, ni l’École qui prétend les remplacer, n
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a fait quitter l’île. Problème des gens : le plus
commun
et le plus encombrant. Voici comment il me paraît se poser. Nous seri
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vrai que tous les hommes sont frères de par leur
commune
origine, cela nous conduit tout au plus à élargir à toute la terre le
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urable, c’est celle que pourrait rétablir une fin
commune
. Et c’est cela finalement qu’appellent toutes nos petites récriminati
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ue, c’est cela même qui nous fait découvrir notre
commune
condition. Car, en effet, la condition commune, c’est de se sentir un
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re commune condition. Car, en effet, la condition
commune
, c’est de se sentir une exception, un type spécial, différent de tous
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vif l’urgence, pour l’écrivain, de retrouver une
commune
mesure de langage et de sensibilité avec des hommes de toutes les cla
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énible et monotone (eau courante au lieu de pompe
commune
, électricité au lieu de pétrole, etc.), toutes ces améliorations et m
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s ce canton.) Les partis de gauche ont fait liste
commune
: cela s’appelle le front antifasciste. Je recopie cette phrase merve
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s lois régionales pour la viticulture ; mettre en
commun
les terres d’un petit village ; vendre le vin du pays dans les épicer
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onsidérable, à trois étages, qui devait servir de
communs
, de magnanerie, de cellier et de grange. Au sud, une tour à cadran so
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l’on veut une communauté, il faut d’abord un but
commun
, et positif, un principe créateur et pas seulement de la révolte. Ens
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ne s’arrachent pas les cheveux dans les cuisines
communes
, et soient fidèles… La grande affaire, c’est de se méfier d’un romant
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et plus féconde de chacun de ses membres. L’idéal
commun
ne suffit pas : il faut encore que l’entraide des colons crée des con
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ite. Nous reviendrons pour faire quelque chose en
commun
avec tous ces hommes, ou leurs fils… — Demain, il faut remettre en pl