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la tribu, est lié par le lien du sang, des morts
communs
, et par celui de la terreur sacrée. C’est autour d’un tabou et autour
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ng, la famille — la cité est fondée sur l’intérêt
commun
et les contrats. Alors que la morale de la tribu dicte des devoirs sa
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tes du passé, ni sur des lois, mais sur l’attente
commune
et enthousiaste d’un au-delà libérateur. Ce n’est plus le rêve du ret
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sont pas fondées sur le passé ni sur des origines
communes
. « Il n’y a plus ni Juif ni Grec », écrit saint Paul. Elles ne tienne
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ve du Royaume, comportant une large autonomie des
communes
à la base, et au sommet, le contrôle du pouvoir royal par un organe p
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édéralisme : la liberté de chacun dans une action
commune
, l’équilibre vivant des tons complémentaires, l’union dans la diversi
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de souligner ici, ce sont deux traits évidemment
communs
à ces régimes : leur opposition brutale au christianisme dès qu’ils s
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aucoup de points, écrit-il, elles offrent ceci de
commun
qu’elles souffrent toutes les deux d’un manque évident et permanent d
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phénomène de piraterie sociale, de mépris du bien
commun
, phénomène typiquement individualiste10. Un dernier exemple vous fer
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s dont il ne remarquait pas qu’elles étaient sans
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mesure. Au moraliste qui s’indignait, il aurait simplement répondu qu
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le dernier, même les plus contradictoires, ont en
commun
ce postulat : l’esprit ne peut rien sur l’action, et par suite, il n’
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s par des principes contradictoires et privées de
commune
mesure. Décadence de la communauté Je préciserai ce que j’appel
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mmunauté Je préciserai ce que j’appelle ici la
commune
mesure d’une civilisation : c’est le principe qui doit harmoniser tou
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l’appel de toute l’Europe du xxe siècle vers une
commune
mesure restaurée et vivante. L’appel au dictateur Et c’est à ce
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la pensée et à l’action des règles véritablement
communes
, ordonnées à une même foi, à un même Évangile, à une même espérance.
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nne, matériellement et moralement, que je vois la
commune
mesure de la cité qu’il nous faut rebâtir. Cité solide et pourtant li
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, confort et instruction ? Avons-nous d’autre but
commun
que la sécurité et le profit ? Pourquoi sommes-nous confédérés ? Et p
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a Croix-Rouge, gardiens de ce qui est européen et
commun
à toutes les nations20 étant eux-mêmes dans la mesure où ils sont cel
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rands Portiers de l’Europe, et mainteneurs de ses
communes
mesures. Qu’on ne voie pas là je ne sais quelle manière d’idéaliser c
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au nom de cette mission de gardienne du principe
commun
que la Suisse peut et doit maintenant revendiquer face à l’Europe son
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que les armées. 19. Par exemple : les droits des
communes
et ceux du canton ; les droits des cantons et ceux de la Confédératio
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survivance historique qu’un aspect de la mission
commune
à tous les Suisses. Notons encore que le siège du Conseil œcuménique
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données de fait qui sont celles du pays, qui sont
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à tous les citoyens. Mais la mission spéciale du citoyen chrétien, ce
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toyen chrétien, ce sera de dégager de ces données
communes
un sens spirituel, une vocation. Car le chrétien est, si l’ose dire,
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fournir un point de fixation. C’est l’esprit des
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italiennes qui donne l’impulsion décisive lors de la fondation des pr
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la nécessité, de l’intérêt local et de l’intérêt
commun
, de la petite patrie et de l’Empire. Peu à peu, le Gothard perdra son
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a. Peu à peu, de nouveaux cantons s’allieront aux
communes
du Gothard. Un réseau compliqué de pactes reliera les villes aux camp
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rd au xiiie siècle, l’influence du mouvement des
communes
italiennes, l’instinct germanique de la liberté armée, la rivalité en
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e même pour le fédéralisme européen. Un sentiment
commun
se formait peu à peu, depuis la guerre de 1914-18. La SDN fut l’un de
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listes, le personnaliste envisage la recherche en
commun
d’un arrangement technique, orienté par une conscience vigilante des
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ou économiques, à condition qu’ils aient ceci de
commun
: l’œcuménicité, la volonté de relativiser les frontières politiques.