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yme de réalités collectives, ou plus exactement :
communes
. L’œuvre d’art — poème, conte ou roman — se distingue donc radicaleme
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e philtre cesse d’agir (selon Béroul et l’ancêtre
commun
des cinq versions). Alors seulement Tristan se repent, Iseut se met à
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effort d’abstraction, à l’extérieur du phénomène
commun
au romancier et au lecteur, pour qui assiste à leur dialogue intime,
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le mal », dans une sorte de transcendance de nos
communes
conditions, dans un absolu indicible, incompatible avec les lois du m
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eureuse dans le malheur d’amour que dans leur vie
commune
du Morois… ⁂ On sait d’ailleurs que par la suite, et bien que le phil
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uer l’autre, ou de se tuer, ou de sombrer dans un
commun
naufrage. Ô vents, clamait encore Isolde, secouez la léthargie de cet
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ortance est appréciable — mais dont la conscience
commune
doit renier l’intime évidence. Que la sécheresse d’une description ré
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’autre soit cause ou effet, ou qu’elles aient une
commune
origine — ces deux « passions » parlent un même langage, et chantent
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ne institution en quelque sorte internationale »,
commune
à tous les peuples d’origine celtique, du fond de la Bretagne et de l
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romanistes dans leur conclusion unanime : rien de
commun
entre cathares et troubadours ! Mais l’irrépressible intuition des «
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e la Mère. L’apothéose religieuse de la femme est
commune
d’ailleurs à tous les courants mystiques du Moyen Âge indien… Le tant
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gendes religieuses — d’ailleurs très anciennement
commun
au Midi languedocien et ibérique et au Nord irlandais et breton ; des
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Eschenbach « le roi Pescière » chez Chrétien) est
commun
aux orphiques, aux manichéens, et même aux premiers chrétiens ; la pi
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Non seulement son Agapè n’a pas le moindre trait
commun
avec l’Éros platonicien ou plotinien, mais encore elle figure la pure
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23, bornons-nous à énumérer les principaux thèmes
communs
aux troubadours et aux mystiques orthodoxes : « Mourir de ne pas mou
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a créée, passe dans les mœurs, et devient langage
commun
. Maintenant, quand un mystique veut exprimer ses expériences ineffabl
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ont les traits constants témoignent d’une origine
commune
, d’une tradition fidèlement conservée. Toutes ces sectes en effet son
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e et le matérialisme ont d’importants présupposés
communs
. L’extrême de la luxure touche parfois l’extrême de la chasteté exalt
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de la mort lumineuse. Je ne leur vois qu’un trait
commun
: tous deux ont l’épée à la main. ⁂ De la Régence à Louis XVI, Don Ju
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eut-être aussi qu’elle ne lui donne que des idées
communes
. » Et plus loin : « Il y a peu de peines morales dans la vie qui ne s
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à des lois tout à fait distinctes, et privées de
commune
mesure. Il n’en va plus de même dans notre histoire à partir des xiie
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oque. Il ne s’agit plus, désormais, d’une origine
commune
plus ou moins obscurément ressentie, mais bien d’un minutieux parallé
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’existence au Moyen Âge d’une règle effectivement
commune
à l’art d’aimer et à l’art militaire, et qui s’appelle la chevalerie.
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ée individuelle du bonheur, idée que l’on suppose
commune
aux deux conjoints dans le cas le plus favorable. Or s’il est assez d
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tiviste. Gemeinnutz geht vor Eigennutz ! (Le bien
commun
prime l’intérêt particulier). Et par tous les moyens spectaculaires,
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perte d’un capital de souvenirs et d’expériences
communes
, l’Américain a plutôt l’impression qu’il met de l’ordre dans sa vie e
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vous privez pas l’un de l’autre, si ce n’est d’un
commun
accord pour un temps, afin de vaquer à la prière ; puis retournez ens
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lus profond non-conformisme. Elle nie la croyance
commune
en la valeur révélatrice du spontané et de la multiplicité des expéri