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tures. L’Europe est née de la multiplicité de ses
communes
, épousant la nature tout en l’utilisant à des fins militaires, agrico
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lla Signoria ou le Forum romain lui-même, ancêtre
commun
de nos places, Plätze, plazas, praças, piazze, ou Pleins selon le pay
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um de la Rome républicaine, puis sur la place des
communes
médiévales. Ombre et soleil changeant avec les heures ; côté de l’égl
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connaissances acquises et le respect des valeurs
communes
, et elle doit d’autre part éveiller le sens critique et le jugement i
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les institutions elles-mêmes, mais aussi entre la
commune
(née de leur composition locale) et la région, puis entre la région e
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rigée vers une « résolution » future. Ainsi de la
commune
, de la fédération, du parlement et du régime bi-caméral, des syndicat
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t on en trouve en général quatre ou cinq pour une
commune
rurale moyenne, de 2 à 3000 habitants. L’église, en Amérique, est res
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unes des autres mais de leur source d’inspiration
commune
. L’ampleur mondiale de ce phénomène, initié en Europe, témoigne d’une
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européennes19. Passons à la mairie, symbole de la
commune
, qui est le cadre concret du civisme. Elle a survécu, tant bien que m
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sant à la mise en valeur, par l’intermédiaire des
communes
, des régions défavorisées du territoire. Même dans les nations les pl
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plus nettement. Au plan européen, le Conseil des
communes
d’Europe, l’Union des villes et des pouvoirs locaux, apparus depuis l
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eine Gemeinde, Wiener Kongress, juin 1953, et Les
Communes
et l’Europe, par les ministres Pierre Wigny (Belgique) et H.-J. von M
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publique fédérale), La Haye, 1955. Le Conseil des
communes
d’Europe, plus nettement fédéraliste par sa doctrine, s’est fondé à G
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t fondé à Genève en 1951 et groupe environ 40 000
communes
. Son siège est à Paris, et ses principaux animateurs sont Français (M
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seille, notamment). Il publie une revue intitulée
Communes
d’Europe. Sous les auspices du CCE, de très nombreux jumelages de vil