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uvelles, dépourvues de principe d’intégration, de
commune
mesure, d’ambitions spirituelles. Sans « dévotion » à rien d’avouable
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é une ère de division, d’absence de parenté et de
commune
mesure entre idéal et pratique, entre les diverses disciplines de l’e
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s temps modernes ont toutes cette caractéristique
commune
: elles nient la vocation personnelle (que ce soient les collectivism
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ouvement plus ample qui se prépare, une nécessité
commune
qui les relie ? Personne ne peut répondre quant à l’avenir. Mais si j
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nt dit : notre siècle n’a plus de véritables loci
communes
. Il a perdu cette commune mesure spirituelle qui conférait aux civili
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lus de véritables loci communes. Il a perdu cette
commune
mesure spirituelle qui conférait aux civilisations médiévale et class
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tandards d’évaluationaf — cessent d’être vraiment
communs
, deviennent eux-mêmes indéterminés. Les termes de liberté, autorité,
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on, viendra dans ce cas de l’absence d’un langage
commun
, de ce langage précisément que la liturgie offre aux autres Églises.
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de rétablir (entre chrétiens d’abord) un langage
commun
, ce n’est pas en appeler au passé, mais au contraire à une création.
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de la communauté. Il est lié à celui d’un langage
commun
. La liturgie peut contribuer à recréer et garantir un tel langage. Ma
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ffre certes d’autres exemples assez grandioses de
communes
mesures rigoureuses. (Inde ancienne, Grèce de Périclès, Rome des Césa
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toute pensée. Vraie mesure donc, et parfaitement
commune
. On porte l’Arche au-devant des armées, dans la guerre, comme le symb
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res peuples, non seulement entre les personnes du
commun
qui disent chacun au hasard ce qui leur vient dans l’esprit ; mais en
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rogressivement désunis, puis coupés de toute base
commune
, en viennent à ne plus même pouvoir communiquer, ni s’animer les uns
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une langue singulière au mépris de tout « sens »
commun
, et convoquant enfin, à grands frais d’inventions, la vieille malédic
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9. Sur l’importance capitale de cette notion de
commune
mesure pour toute culture ou civilisation, j’ai donné de plus amples
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aurait donné au peuple l’expression légale de sa
commune
mesure : le Décalogue. Ainsi la fin crée ses moyens. Cette hypothèse
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, tout est devenu trop différent, et presque sans
commune
mesure. À qui la faute ? 4. Certes, je suis le premier à redouter que
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ropres à rétablir, petit à petit, des éléments de
commune
mesure entre le croyant et le lecteur dans un même homme. Ceci dit, j
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e partenariat pratique, le frisson d’une aventure
commune
et constructive entreprise à tout risque, libres des « intermittences
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e, ou adversaires du christianisme, tous, dans un
commun
accord, enseignaient ou laissaient entendre, par leur attitude pratiq
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es buts que je viens d’indiquer. Ce qu’ils ont en
commun
, du fait même qu’ils sont hommes et non pas simples animaux, c’est le
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e sacré, le sang et les morts, mais sur l’intérêt
commun
et les contrats. Tous les membres de la tribu devaient agir de la mêm
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e se fondent pas sur le passé ou sur des origines
communes
: « Il n’y a plus ni Juif ni Grec. » Elles ne se fondent pas sur la c
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) Le fédéralisme part des groupes locaux (région,
commune
, entreprises, etc.) et l’œcuménisme reconnaît pareillement leur valeu
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rt œcuménique, est en train de recréer un langage
commun
, un ensemble de communes mesures spirituelles. Ce langage au-dessus d
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rain de recréer un langage commun, un ensemble de
communes
mesures spirituelles. Ce langage au-dessus des langages répond exacte
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tives dispersées, c’est un arrière-plan spirituel
commun
(œcuménisme), et une vision précise des liens nécessaires unissant ce
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aient à leur sujet. Marx et Freud ont beaucoup en
commun
, et, par-dessus tout, leur succès parmi ceux qu’ils ont « démasqués »
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urgeois), peu de disciples et nul martyr. Rien de
commun
avec l’Église primitive. Le danger véritable n’est pas là. Mais si no
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ques du personnalisme chrétien, doctrine centrale
commune
à nos deux confessions. Sur le second point, j’ai relevé, au cours de
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oyens de traduire en termes de vérité spirituelle
commune
les termes de grâce, de foi, de personne et surtout d’amour qui sont