1 1963, L’Opportunité chrétienne. Première partie. L’opportunité chrétienne dans un monde sécularisé — 3. L’opportunité chrétienne
1 uvelles, dépourvues de principe d’intégration, de commune mesure, d’ambitions spirituelles. Sans « dévotion » à rien d’avouable
2 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 4. La responsabilité culturelle de l’Église
2 é une ère de division, d’absence de parenté et de commune mesure entre idéal et pratique, entre les diverses disciplines de l’e
3 s temps modernes ont toutes cette caractéristique commune  : elles nient la vocation personnelle (que ce soient les collectivism
3 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 5. Un langage commun
4 ouvement plus ample qui se prépare, une nécessité commune qui les relie ? Personne ne peut répondre quant à l’avenir. Mais si j
5 nt dit : notre siècle n’a plus de véritables loci communes . Il a perdu cette commune mesure spirituelle qui conférait aux civili
6 lus de véritables loci communes. Il a perdu cette commune mesure spirituelle qui conférait aux civilisations médiévale et class
7 tandards d’évaluationaf — cessent d’être vraiment communs , deviennent eux-mêmes indéterminés. Les termes de liberté, autorité,
8 on, viendra dans ce cas de l’absence d’un langage commun , de ce langage précisément que la liturgie offre aux autres Églises.
9 de rétablir (entre chrétiens d’abord) un langage commun , ce n’est pas en appeler au passé, mais au contraire à une création.
10 de la communauté. Il est lié à celui d’un langage commun . La liturgie peut contribuer à recréer et garantir un tel langage. Ma
4 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 6. Vocation et destin d’Israël
11 ffre certes d’autres exemples assez grandioses de communes mesures rigoureuses. (Inde ancienne, Grèce de Périclès, Rome des Césa
12 toute pensée. Vraie mesure donc, et parfaitement commune . On porte l’Arche au-devant des armées, dans la guerre, comme le symb
13 res peuples, non seulement entre les personnes du commun qui disent chacun au hasard ce qui leur vient dans l’esprit ; mais en
14 rogressivement désunis, puis coupés de toute base commune , en viennent à ne plus même pouvoir communiquer, ni s’animer les uns
15 une langue singulière au mépris de tout « sens » commun , et convoquant enfin, à grands frais d’inventions, la vieille malédic
16 9. Sur l’importance capitale de cette notion de commune mesure pour toute culture ou civilisation, j’ai donné de plus amples
17 aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi la fin crée ses moyens. Cette hypothèse
5 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 7. Théologie et littérature
18 , tout est devenu trop différent, et presque sans commune mesure. À qui la faute ? 4. Certes, je suis le premier à redouter que
19 ropres à rétablir, petit à petit, des éléments de commune mesure entre le croyant et le lecteur dans un même homme. Ceci dit, j
6 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 9. La crise moderne du mariage
20 e partenariat pratique, le frisson d’une aventure commune et constructive entreprise à tout risque, libres des « intermittences
7 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 10. Le défi du marxisme
21 e, ou adversaires du christianisme, tous, dans un commun accord, enseignaient ou laissaient entendre, par leur attitude pratiq
8 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 11. La baleine qui avait faim
22 es buts que je viens d’indiquer. Ce qu’ils ont en commun , du fait même qu’ils sont hommes et non pas simples animaux, c’est le
9 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 12. Le mouvement œcuménique et le fédéralisme
23 e sacré, le sang et les morts, mais sur l’intérêt commun et les contrats. Tous les membres de la tribu devaient agir de la mêm
24 e se fondent pas sur le passé ou sur des origines communes  : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec. » Elles ne se fondent pas sur la c
25 ) Le fédéralisme part des groupes locaux (région, commune , entreprises, etc.) et l’œcuménisme reconnaît pareillement leur valeu
26 rt œcuménique, est en train de recréer un langage commun , un ensemble de communes mesures spirituelles. Ce langage au-dessus d
27 rain de recréer un langage commun, un ensemble de communes mesures spirituelles. Ce langage au-dessus des langages répond exacte
28 tives dispersées, c’est un arrière-plan spirituel commun (œcuménisme), et une vision précise des liens nécessaires unissant ce
10 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 13. La fin du pessimisme
29 aient à leur sujet. Marx et Freud ont beaucoup en commun , et, par-dessus tout, leur succès parmi ceux qu’ils ont « démasqués »
11 1963, L’Opportunité chrétienne. Deuxième partie. Christianisme et culture — 14. Sur l’avenir du christianisme
30 urgeois), peu de disciples et nul martyr. Rien de commun avec l’Église primitive. Le danger véritable n’est pas là. Mais si no
31 ques du personnalisme chrétien, doctrine centrale commune à nos deux confessions. Sur le second point, j’ai relevé, au cours de
32 oyens de traduire en termes de vérité spirituelle commune les termes de grâce, de foi, de personne et surtout d’amour qui sont