1
intemps de l’amour courtois, la chevalerie et les
communes
. Tous ces mouvements profonds de l’âme, toutes ces révolutions du sen
2
se. Tout cela, les Suisses d’aujourd’hui l’ont en
commun
avec l’Europe entière, et leurs ancêtres y ont participé avec une ard
3
pouvait au surplus resserrer son emprise sur les
communes
forestières qui commandent les cols des Alpes, il serait enfin le maî
4
Waldstätten signifie à peu près : coopératives ou
communes
forestières, associations des gens d’une vallée possédant la terre en
5
erfs, les Landsgemeinde. Or, il se trouve que ces
communes
rurales commandent les abords du Saint-Gothard, sur le versant septen
6
d plus que de la couronne européenne. En 1240, la
commune
de Schwyz, menacée par l’extension des Habsbourg, obtient de Frédéric
7
sa protection spéciale. Dans le même temps, deux
communes
se forment dans le Nidwald et dans l’Obwald, où les Habsbourg ont acq
8
eur proximité du Saint-Gothard. L’empereur et les
communes
affranchies pour assurer la liberté de passage du col ont partie liée
9
tres classes, et ont part au gouvernement de leur
commune
. Ceux qui relèvent des abbayes jouissent d’un statut à peu près compa
10
rivilèges et symbole très concret de leur mission
commune
: ils en sont la grand-garde pour l’Empire, contre les entreprises de
11
le 15 juillet. Quinze jours plus tard, les trois
communes
d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald renouvellent à tout événement le trai
12
inquiétude légitime chez les têtes politiques des
communes
du Gothard, quant au maintien de leur statut particulier. D’où le bes
13
: coopératives régionales, autrement dit marchés
communs
. 8. Brachycéphales celto-ligures et alpins ou rhétiques, mêlés d’une
14
oire à tous que les hommes de la vallée d’Uri, la
commune
de la vallée de Schwyz et la commune de ceux de la vallée inférieure
15
ée d’Uri, la commune de la vallée de Schwyz et la
commune
de ceux de la vallée inférieure d’Unterwald, considérant la malice de
16
partie. Tout ce que dessus, statué pour l’utilité
commune
, devant, s’il plaît à Dieu, durer à perpétuité. En foi de quoi le pré
17
’est aussi par le col du Gothard que l’esprit des
communes
urbaines est venu féconder leur civisme, tardivement certes, mais pou
18
, en cette fin du xiiie siècle, le mouvement des
communes
est en déclin, comme tant d’autres élans profonds du Moyen Âge. On a
19
de chaque gouvernement local, besoin de mettre en
commun
les forces nécessaires pour sauver les autonomies, enfin pacte juré,
20
nce directe de l’Empire (donc au Gothard), à leur
commune
volonté de rester chacun maître chez soi et à la bonne entente du gro
21
ement direct au Roi romain des libres et de leurs
communes
. Mais comment rattacher ce pays, et plus tard cette nation, et enfin
22
ord-ouest de la route du Gothard, est la première
commune
urbaine qui « entre en confédération », avec les Waldstätten : or ell
23
Les régions conquises sont décrétées « bailliages
communs
» et seront désormais gouvernées par certains des cantons mais non pa
24
l’ensemble belliqueux des cités du Plateau et des
communes
alpestres unies par un réseau de pactes. Vues du dehors, par ceux qu’
25
mme un État, bien qu’elles n’aient d’autre organe
commun
qu’une diète sans nul pouvoir contraignant15. Mais au cours des trois
26
Mulhouse et la Valteline, l’absence de politique
commune
fait perdre à la Confédération nombre de pays associés ou sujets. Le
27
ive, mais l’autonomie de chacun. D’où les clauses
communes
aux pactes les plus variés, du xiiie au xixe siècle : assistance au
28
lles nuiraient à la « concorde » ou à « l’utilité
commune
». Certes, l’union a pour motif premier de permettre à chacun de rest
29
rançaise qui a forcé la libération des bailliages
communs
et des pays sujets que les « libres Helvètes » faisaient bénéficier d
30
t fédérateur, — ou bien pour résister à un ennemi
commun
. Mais l’histoire suisse qui est, après tout, celle de la seule fédéra
31
et circonstances particulières. Quant à l’ennemi
commun
, liguant tout contre lui, où le trouver dans notre histoire réelle ?
32
charge de revanche, le cas échéant. On défend en
commun
le droit de rester divers. Cette passion fondamentale détermine deux
33
sens que ses parties sont unies par un sentiment
commun
; non en ce sens qu’elles manquent d’institutions communes. Simler so
34
; non en ce sens qu’elles manquent d’institutions
communes
. Simler souhaite dans la dédicace que son livre éclaire « toute l’Eur
35
conduite et dans leurs pactes, c’est l’esprit des
communes
médiévales. Esprit corporatif mais non collectiviste, esprit de la ci
36
au sein d’une société moins structurée. Dans une
commune
et plus encore dans une fédération de communes, ce que l’on redoute a
37
une commune et plus encore dans une fédération de
communes
, ce que l’on redoute avant tout, c’est le pouvoir excessif d’un des m
38
dominent les vallées. Leurs chefs sont ceux de la
commune
, ils président aux assemblées et aux conseils, commandent les troupes
39
qu’il en soit né un style unique d’architecture,
commun
aux fermes et aux palais, qui n’a rien de composite et ne ressemble à
40
mtes de Reding, dynastie de Landamman 28 de cette
commune
d’Empire et chefs du peuple au temps de Morgarten comme au temps de l
41
ratique raisonnable tant que les dimensions de la
commune
s’y prêtent. Entre cela et ce qu’on appelle démocratie au xxe siècle
42
sion, le tout manipulé par la télévision, quoi de
commun
? Landsgemeinde à part, que l’univers acclame30, cette ancienne Suiss
43
ement sur le réflexe particulariste, l’esprit des
communes
urbaines sur l’esprit de la paysannerie, l’hostilité zwinglienne à to
44
nce congénitale des Ligues à suivre une politique
commune
à l’extérieur. Tôt après, les luttes religieuses qui allaient déchire
45
91 n’instituait aucun pouvoir ni aucune politique
commune
, hors l’assistance mutuelle entre les trois vallées des Waldstätten.
46
du xviiie siècle, n’a pas eu d’autre institution
commune
que la Diète, qui se réunissait ici ou là, en temps de crise, et ne p
47
ècle passé — ou plutôt à l’absence d’institutions
communes
? Certes, les régimes cantonaux étaient pour la plupart oligarchiques
48
er à l’égard de la France une politique douanière
commune
, se faisaient la guerre économique les uns aux autres. On comptait en
49
rents. Incapables de s’entendre sur aucune mesure
commune
, les cantons multipliaient les mesures offensives les uns à l’égard d
50
nous imprime un cachet ineffaçable de nationalité
commune
… Oui, l’idée d’une commune patrie ne nous est point étrangère ; le se
51
façable de nationalité commune… Oui, l’idée d’une
commune
patrie ne nous est point étrangère ; le sentiment de la nationalité e
52
ières intérieures et l’absence de toute politique
commune
vis-à-vis de l’extérieur, les autres invoquent les conditions spécial
53
par leur canton ; les uns en appellent à l’idéal
commun
, les autres font valoir leurs traditions particulières ; les uns exal
54
ières ; les uns exaltent comme Rossi l’idée d’une
commune
patrie, les autres crient à la « chimère impraticable », car, à leurs
55
t toujours révolté contre les exigences de la vie
commune
. Alors que les intérêts politiques et économiques des cantons command
56
garante ? Celle qui naît justement de la mise en
commun
d’une partie des souverainetés réaffirmées ! Le tour est joué, non da
57
s des droits particuliers, les autres des devoirs
communs
. Car il s’agit de maintenir ces deux tendances en équilibre, ces deux
58
lisme, issu des traditions du Saint-Empire et des
communes
médiévales, puis de la pratique empirique de régimes mis en place pen
59
tés locales contre les empiètements de l’autorité
commune
. Rien d’étonnant si une telle pratique est mal connue ou mal comprise
60
éralisme était une des formes politiques les plus
communes
employées par les sauvages », Chateaubriand, Amérique, Gouvernement.
61
n qui sont en train de naître sous nos yeux. La
commune
: un petit État La fédération des États-Unis d’Amérique est née de
62
rpentage : ils sont nés de la lente agrégation de
communes
forestières et urbaines, et leurs frontières très compliquées traduis
63
traire, il faut se faire accepter d’abord par une
commune
. Il faut y résider huit ou douze ans, après avoir obtenu des autorité
64
preuve d’enracinement, l’on devient citoyen de la
commune
, et par suite du canton dont elle relève. Alors seulement, on peut re
65
te que lorsque le candidat aura été agréé par une
commune
et un canton ; c’est alors seulement qu’il sera un citoyen suisse. »5
66
éritable cellule de base de la Suisse est donc la
commune
: c’est par elle que l’on entre dans la citoyenneté, et c’est par ell
67
pouvoir fédéral en dernier lieu. « En Suisse, la
commune
est un petit État », déclarait récemment le conseiller fédéral Roger
68
fédéraliste57. La Suisse compte aujourd’hui 3 092
communes
(3200 il y a cent ans). Chacune possède son conseil communal ou munic
69
par le maire (aussi nommé syndic ou président de
commune
, selon les cantons). La commune a le droit de lever des impôts, et pa
70
c ou président de commune, selon les cantons). La
commune
a le droit de lever des impôts, et parfois même d’exiger des services
71
res et des malades. Le contrôle du canton sur les
communes
se limite à examiner la conformité des décisions communales au droit
72
es rapports entre le gouvernement cantonal et les
communes
. Au point de vue purement formel, ces dernières jouissent uniquement
73
dération a admis le principe de l’autonomie de la
commune
… C’est à ces origines que nos cantons doivent de n’être jamais devenu
74
le préfet donne les ordres du pouvoir central, la
commune
n’est plus qu’un organe d’exécution et devient à son tour, comme l’ob
75
tion ». En Suisse, au contraire, les droits de la
commune
ne sont limités que par la loi, jamais par les supérieurs administrat
76
loi, jamais par les supérieurs administratifs. La
commune
décide en première instance, et le canton n’intervient qu’en appel. C
77
ée par expérience directe. L’origine ancienne des
communes
suisses a laissé des traces notables dans leur organisation présente.
78
ation présente. C’est ainsi que l’on distingue la
commune
« bourgeoise » comprenant les descendants des familles fondatrices, e
79
t les descendants des familles fondatrices, et la
commune
politique, qui englobe aussi les agrégés de plus fraîche date. Seuls
80
s possèdent la bourgeoisie d’honneur de plusieurs
communes
— jusqu’à 10 ou 12 — et y jouissent théoriquement de tous les droits
81
de mentionner.) La vie civique, dans les petites
communes
, surtout rurales, n’a pas beaucoup évolué depuis le temps des Louable
82
des « familles aptes à régner ».) Le président de
commune
, parfois appelé syndic ou maire, d’une de nos villes, est aujourd’hui
83
1860, 66 % des Suisses vivaient encore dans leur
commune
d’origine, 27 % dans une autre commune de leur canton, 7 % dans d’aut
84
dans leur commune d’origine, 27 % dans une autre
commune
de leur canton, 7 % dans d’autres cantons. Aujourd’hui, c’est en moye
85
son pouvoir d’assimilation. Faut-il croire qu’une
commune
est semblable à un corps ? Toutes ses cellules éliminées et remplacée
86
et ses rides. Ce n’est pas tout. Les plus grandes
communes
de Suisse, telles que Zurich (un demi-million d’habitants), sont en t
87
uartier se bâtisse loin du centre, on en fera une
commune
nouvelle. Toutefois, avant que cette commune ait pris racine, le cant
88
une commune nouvelle. Toutefois, avant que cette
commune
ait pris racine, le canton se verra requis de lui accorder des subven
89
on et le brassage des habitants pour l’esprit des
communes
et leur autonomie. Le même problème se pose d’ailleurs pour les canto
90
epter franchement l’idée nouvelle de complexes de
communes
complémentaires, qui partageraient les frais de certains services tro
91
ons et leur « souveraineté » L’indigénat d’une
commune
donne droit de cité dans un canton. Au commencement de la Suisse et d
92
que — phylogenèse et ontogenèse — il y a donc les
communes
, non les cantons. Ceux-ci se sont formés beaucoup plus tard, et de ma
93
ysans libres, associés en coopérative, firent une
commune
: ainsi le Pacte de 1291 est-il conclu entre « les gens de la vallée
94
il conclu entre « les gens de la vallée d’Uri, la
commune
de la vallée de Schwyz et la commune de ceux de la vallée inférieure
95
ée d’Uri, la commune de la vallée de Schwyz et la
commune
de ceux de la vallée inférieure d’Unterwald ». D’autres ne furent d’a
96
t, bien distinct de celui des Ligues suisses. Ses
communes
s’organisèrent en juridictions, groupant plusieurs villages, et chacu
97
-Dei) qui n’avaient d’autre lien qu’une assemblée
commune
délibérant sans nul pouvoir de décision. Ce régime d’anarchie presque
98
utés qui devaient peu à peu former la Suisse. Les
communes
, les cités, les ligues et les républiques souveraines portaient en al
99
saurait pratiquement résider que dans la mise en
commun
de leurs forces. La centralisation qu’ils acceptent, dans certains do
100
as exclusivement en ouvrier, mais en membre de la
commune
religieuse, ou de la commune « bourgeoise », ou encore en membre de t
101
mais en membre de la commune religieuse, ou de la
commune
« bourgeoise », ou encore en membre de telle ou telle localité. » Cet
102
roques des communautés de base et de leur service
commun
, donc en fait : des cantons et de leur fédération. Car la fédération
103
Conçue pour permettre aux cantons de réaliser en
commun
des tâches qui dépassaient leurs forces isolées, elle est à leur serv
104
des autres pour pouvoir accepter des institutions
communes
. L’exemple de la Suisse nous inciterait à renvoyer dos à dos les deux
105
attachés aux mêmes institutions, aux mêmes règles
communes
arrangées de telle sorte qu’elles leur permettent de rester différent
106
sont Suisses, non pas à cause de quelque qualité
commune
, soit naturelle, soit culturelle (langue, race, confession, caractère
107
à l’école qu’à l’armée qu’il est dû. L’empreinte
commune
la plus profonde que reçoivent les citoyens suisses leur est donnée p
108
s aux membres bien articulés, c’est l’attachement
commun
à leurs institutions, c’est le lien fédéral, le pacte perpétuel. Si l
109
enance politique vient à s’épanouir dans l’amitié
commune
, alors un peuple atteint ce qu’il y a de plus haut. Je ne connais pa
110
Démocratie et fédéralisme. Confédération, canton,
commune
, dans La Démocratie suisse, 1948, p. 135. Cf. du même auteur : L’Auto
111
des problèmes sans précédent aux entreprises, aux
communes
, et au pouvoir fédéral. Il faut les loger, mais où ? Il faudrait les
112
st une activité collective, dépendant surtout des
communes
bourgeoises. Le régime de la petite propriété rurale ne peut se maint
113
serait trop onéreux pour l’exploitant, des caves
communes
, des services de vente et de transport. Elles offrent l’exemple d’une
114
, en 1940, pour laquelle nous avions travaillé en
commun
, et c’est aussi l’image que nous laissent ses écrits et ses propos. C
115
més ou à une littérature politique passionnée. Le
commun
dénominateur entre les classes, si dangereusement réduit dans d’autre
116
hé élargi. La multiplicité des cellules de base —
communes
et entreprises, cantons et cartels régionaux — tend à ralentir l’évol
117
st produite en dépit de l’opposition de plusieurs
communes
montagnardes, qui refusaient — à la suite de votes populaires — de ve
118
resques pour qu’on y construise des barrages. Ces
communes
se sont toutes laissé convaincre, finalement, par des arguments jurid
119
es, entraîné deux tiers des citoyens loin de leur
commune
d’origine, attiré dans le pays tant de travailleurs étrangers inassim
120
étences respectives des membres et de l’organisme
commun
qu’ils se donnent. C’est aussi, et c’est même avant tout, une méthode
121
r et de qualité, chaque fois que l’on passe d’une
commune
à l’autre, ou au mieux d’un canton à l’autre. » Accordons ce point au
122
ssant de relier tant de petits États. Bien peu de
communes
seraient en mesure de se charger de la section d’autoroute qui traver
123
a Confédération, après consultations répétées des
communes
pour le tracé. Les cantons demeurent les maîtres d’œuvre pour le tron
124
celles des cantons. Le processus d’association de
communes
qui a formé les cantons, puis l’association des cantons qui a constit
125
et pour soi, mais l’utilité de chacun et le bien
commun
des membres associés. Si maintenant — sous l’influence d’une concepti
126
es de velours rouge, pour quelque usage ignoré du
commun
. Presque toujours elles étaient vides. En troisième on retrouvait, co
127
rtis des conditions de la productivité. Le fonds
commun
sur lequel peuvent compter syndicalistes, patrons et gouvernants, c’e
128
facilement81 et passe sans nulle difficulté d’une
commune
ou d’un canton à l’autre, mais reste en général fidèle à son métier.
129
ion ? Autrefois, on se mariait dans la tribu : la
commune
, le milieu, « nos familles », et très rarement hors du canton, et dan
130
ontre celui qui ferait mine de dépasser la mesure
commune
et d’être un chef. Un Führer suisse est impensable, et même l’essai d
131
sse son aventure. De là peut-être certains traits
communs
aux Suisses qui se sont illustrés dans les domaines les plus divers.
132
en démontrant qu’il fait une œuvre utile au bien
commun
. Et c’est pourquoi les Suisses qui ont excellé furent presque tous, à
133
chose qui lie toutes ces œuvres et leur offre une
commune
mesure ; sans quoi l’on ne saurait parler d’une culture cohérente et
134
ons implicitement dans toutes nos œuvres, le fond
commun
sur lequel se détache notre individualité, et dont elle tire ses nour
135
à se différencier, à s’individualiser sur ce fond
commun
. Si je cherche pourquoi et en quoi les Suisses romands, par exemple,
136
s républiques fondées sur une large autonomie des
communes
; 4° Le protestantisme est majoritaire en Suisse romande ; il a déter
137
Par ses allégeances civiques, il se rattache à sa
commune
, à son canton, et à la Confédération ; par son allégeance religieuse,
138
ent aux sources les plus variées de notre culture
commune
, germaniques et anglo-saxonnes autant que françaises et latines. Et s
139
ni frontières politiques ; et par des traditions
communes
à tous nos peuples, comme la grecque, la romaine, la judéo-chrétienne
140
pays, plus vrai que ne le croyait son peuple, une
commune
d’artistes avec ses clans, ses partis et ses brouilles féroces, très
141
u moins d’une attitude d’esprit qui fut longtemps
commune
aux créateurs issus de nos divers cantons. La Nouvelle Héloïse, premi
142
umain : à cela peut-être se résument leurs traits
communs
car par ailleurs tout les oppose. Jeune pasteur en Argovie, et social
143
on affirmation d’un Dieu totaliter aliter et sans
commune
mesure avec les intérêts de la tribu, essentiellement protestant par
144
nce108, mais qu’il faut plutôt l’attribuer à leur
commune
formation bâloise d’historiens scrupuleux mais sûrs artistes, héritie
145
des monades. Il implique au contraire la mise en
commun
des efforts lorsque la dimension des tâches l’exige, qu’elles soient
146
que mal ; il suppose la coopération et la mise en
commun
des faiblesses, d’où naîtra seule la force requise — en dépit de l’ar
147
s exigeaient de ses habitants une ingéniosité peu
commune
dans la mise en œuvre la plus efficace de ce qu’ils arrivent à se pro
148
diversité résulte peut-être moins d’une histoire
commune
que d’un enseignement uniforme de cette histoire ; et moins d’une sim
149
ne vaste église, depuis de nombreuses années, est
commune
aux deux cultes. Elle s’orne de deux tours jumelles, qui portent chac
150
complet du terme cette fois-ci, constitue donc le
commun
dénominateur de la pensée catholique et de la pensée réformée dans le
151
de l’enseignement supérieur, du vieux duel de la
commune
et de l’État, de la montée d’un « matérialisme jouisseur, calculateur
152
, et j’ai suivi son labyrinthe, de la liberté des
communes
et des allégeances impériales jusqu’à cette renaissance des régions d
153
utuellement », mais qu’unissent les liens d’une «
commune
législation… et subordination au corps de la république ». C’est une
154
d’existence autonome et les nécessités de mise en
commun
ou de création d’instruments communs. C’est dire qu’on redécouvre la
155
és de mise en commun ou de création d’instruments
communs
. C’est dire qu’on redécouvre la méthode du fédéralisme authentique. T
156
pour l’unité de base, doivent être construits en
commun
avec d’autres régions voisines. Seuls, ces réseaux superposés d’inter
157
culière obligation d’intervenir en faveur du bien
commun
de l’Europe. Telle serait à mes yeux la mission positive de la Suisse
158
ssus historique, englobant des siècles d’histoire
commune
à tous nos peuples et les diversités que l’on sait, le District fédér
159
ditionnelle des valeurs et des réalités d’intérêt
commun
pour l’Europe. De même qu’au xiii e siècle les premiers cantons avaie
160
ional. En devenant d’une certaine manière le bien
commun
de toute l’Europe, que perdrions-nous ? Les seuls droits dont nous re
161
erches n’aurait l’idée de voir dans cette mise en
commun
une diminution quelconque de son indépendance, bien au contraire : sa
162
om : le Gothard, et par un concept politique : la
commune
autonome, élément de base des ligues et confédérations. Aujourd’hui l
163
e le profond symbole des origines, tandis que les
communes
et leurs fédérations vont devenir les mots-clés de l’avenir européen.
164
nements, d’autre part des dizaines de milliers de
communes
associées en régions, modules des sociétés futures. Reconnaissons ici
165
russe ou Piémont, mais d’une libre association de
communes
autonomes, sans autre but que le maintien de leurs libertés. Loin d’ê