1 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Le paysan du Danube — Voyage en Hongrie
1 fuite : n’est-il pas cet objet qui n’ait rien de commun avec ce que tu sais de toi-même en cette vie ? Mais le voir, ce serai
2 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Sur l’automne 1932, ou la naissance du personnalisme
2 tre part, elles définissent suffisamment la cause commune de la jeunesse européenne. Le congrès de Francfort, organisé par Plan
3 un peu le sentiment que je garde de votre Cause commune .) Mais pour se plaindre de ne pas l’avoir découverte ? Soit. Mais po
4 de que veut signifier notre titre et qui nous est commune à tous les cinq, rien ne la définit mieux que ces lignes de l’article
5 n, finalement, n’en donnent jamais. Nous avons en commun avec eux certains mots d’ordre immédiats : lutte contre le capitalism
6 , et allait m’envoyer « des propositions de lutte commune sur des objectifs précis ». Mais soudain, dans un pamphlet intitulé :
7 de Silone. Ce qui nous réunit, c’est une angoisse commune devant l’aliénation croissante de l’homme du xxe siècle, non seuleme
8 ralisme ne peut se constituer que sur la base des communes autonomes et des communautés régionales. xi. — Dans l’ordre économiq
3 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — N’habitez pas les villes !
9 ces deux misères n’auraient-elles pas une origine commune  ? Il m’a semblé que j’entrevoyais cette origine dans les propos de mo
10 oup de paroles. C’est à cela que se réduit la vie commune . Quelques-uns le déplorent parmi les vieux. Mais personne n’a l’idée
11 sairement qu’ils aient perdu le sentiment de leur commune condition. Ils sont peut-être trop pareils pour éprouver le besoin de
12 ituelle. Or c’est cela seul, menace ou entreprise commune , qui rassemble les peuples et les pousse à créer des signes visibles
13 exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commun , la révélation de secrets qui suffiraient à rendre heureux les plus i
14 rrive enfin à se gouverner sur place, dans chaque commune  ? On sent bien ce qu’il faudrait. Mais qu’est-ce qu’on peut, tout seu
15 ndes qui n’ont jamais eu de contact, ni jamais de commune mesure ? Mais je suis homme aussi bien qu’eux. Et ce que j’écris m’in
16 ipe de toute culture véritable n’est-il pas cette commune mesure, sinon de raisons formulables, du moins… d’angoisse, ou de vis
17 ment, d’une mode artificielle, et différente à la commune et naturelle. Mon page faict l’amour, et l’entend : lisez-lui Léon He
18 ccupations professionnelles, et le défaut de buts communs . Il vaut mieux partir quand on en est là. Quand on en est à ne plus v
19 nante pauvreté, qui sont peut-être aussi les plus communs à tous les hommes, — comment le savoir, on n’en parle jamais. Le grai
4 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Pauvre province
20 limité, éduqué, instruit au sein des conventions communes . Un chacun peut en être, et juger comme il veut. Le droit de se tromp
21 rété la Convention. Bref, il n’est plus de mesure commune  : ni l’Église, ni la Culture, ni l’École qui prétend les remplacer, n
22 a fait quitter l’île. Problème des gens : le plus commun et le plus encombrant. Voici comment il me paraît se poser. Nous seri
23 vrai que tous les hommes sont frères de par leur commune origine, cela nous conduit tout au plus à élargir à toute la terre le
24 urable, c’est celle que pourrait rétablir une fin commune . Et c’est cela finalement qu’appellent toutes nos petites récriminati
25 ue, c’est cela même qui nous fait découvrir notre commune condition. Car, en effet, la condition commune, c’est de se sentir un
26 re commune condition. Car, en effet, la condition commune , c’est de se sentir une exception, un type spécial, différent de tous
27 vif l’urgence, pour l’écrivain, de retrouver une commune mesure de langage et de sensibilité avec des hommes de toutes les cla
28 énible et monotone (eau courante au lieu de pompe commune , électricité au lieu de pétrole, etc.), toutes ces améliorations et m
29 s ce canton.) Les partis de gauche ont fait liste commune  : cela s’appelle le front antifasciste. Je recopie cette phrase merve
30 s lois régionales pour la viticulture ; mettre en commun les terres d’un petit village ; vendre le vin du pays dans les épicer
31 onsidérable, à trois étages, qui devait servir de communs , de magnanerie, de cellier et de grange. Au sud, une tour à cadran so
32 l’on veut une communauté, il faut d’abord un but commun , et positif, un principe créateur et pas seulement de la révolte. Ens
33 ne s’arrachent pas les cheveux dans les cuisines communes , et soient fidèles… La grande affaire, c’est de se méfier d’un romant
34 et plus féconde de chacun de ses membres. L’idéal commun ne suffit pas : il faut encore que l’entraide des colons crée des con
35 ite. Nous reviendrons pour faire quelque chose en commun avec tous ces hommes, ou leurs fils… — Demain, il faut remettre en pl
5 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’un intellectuel en chômage — Intermède
36 ous voulez servir notre cause, j’entends la cause commune de la jeunesse européenne, comme vous l’écriviez il y a quelques anné
6 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Journal (1935-1936)
37 tre jeunes ménages et trois célibataires. Cuisine commune . Nous aurons le rez-de-chaussée : trois pièces immenses et sombres, u
38 plupart des soirées libres, nous les passions en commun à l’auberge du village… Je le sens tout rajeuni : il est retourné à l
7 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Conclusions
39 masses inorganiques, dont les individus n’ont en commun que l’argent ou le défaut d’argent ; où les partis se multiplient et
40  ; où l’État devient le seul représentant du bien commun , mais ne se manifeste plus que par les feuilles d’impôt, l’armée et l
41 ut principe d’union sociale et spirituelle, toute commune mesure a disparu, — dans une telle société il est fatal que se répand
42 réussirons-nous à y croire. » Ruine des croyances communes , carence du christianisme organisé, appel irrationnel à de nouvelles
43 u, vaille que vaille, les dictateurs. Refaire une commune mesure vivante. Restaurer le sens civique décadent. Retrouver une foi
8 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal d’Allemagne — Post-scriptum 1939, ou Conclusions à n’en plus finir
44 par le fait qui rassemble les masses : l’origine commune , le passé. Le christianisme fondait une société ouverte, liée par l’a
45 est propre à recréer, sur le plan politique, une commune mesure des nations, un droit et des coutumes viables, un langage vrai
46 , politiques, militaires ; création d’entreprises communes à plusieurs nations ; mise en exploitation commune des colonies ; ent
47 mmunes à plusieurs nations ; mise en exploitation commune des colonies ; ententes économiques et commerciales ; échanges de mat
9 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Vers la guerre
48 ifier de livre en livre — considérations sur la «  commune mesure » dans Penser avec les mains , analyse du romantisme politiqu
10 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Journal d’attente
49 -midi dorée. Échangeant des nouvelles de nos amis communs d’Argentine, d’Angleterre, d’Autriche, de Roumanie : la plupart vont
11 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — « Puisque je suis un militaire… »
50 s de mon peuple ! Je ne suis qu’un petit homme du commun  ! si je perds mon prestige, je perds tout ! Vous, monsieur B…, vous s
51 venir. Nous ne vous promettons qu’un grand effort commun . Mais il nous rendra fiers d’être hommes, et d’être Suisses. Ce texte
12 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Premiers contacts avec le Nouveau Monde
52 orité, sans excessive bienveillance, les repas en commun de la petite colonie, servis par deux ou trois plantureuses négresses
13 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Voyage en Argentine
53 , m’exhibe son acte de naissance : il vient de la commune de Saint-Gothard (j’ignorais qu’il y eût un village de ce nom-là) où
14 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Solitude et amitiés
54 s, des vérités absolues. Ni lui rendre un langage commun et quotidien.   Comment restaurer des règles ? — Pour approcher les
55 e), enfin de les orienter vers un but ou principe commun , transcendant, à venir, considéré comme Absolu, et auquel chacun peut
56 ique (les États-nations). Restaurer des cellules ( communes ), des foyers locaux (régions) et les fédérer progressivement en résea
57 ntage à exprimer une particularité qu’une réalité commune . Notre intention est donc antirégulière, créatrice d’un malaise sans
15 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — L’Amérique en guerre
58 « écrite » ; ou l’exiger, selon les cas. ⁂ Défaut commun à presque tous nos bons auteurs français contemporains : n’importe qu
59 r opportunité et de leur pouvoir de signification commune . Une carrière de grand écrivain commence par la qualité et finit par
60 r le niveau banal en dégageant des significations communes . (Quitte à mettre en circulation quelques valeurs encore inéchangeabl
16 1946, Journal d’une époque — 1926-1946 (1968). Journal des deux mondes — Le choc de la paix
61 ande liberté d’esprit. Puis s’étant excepté de la commune sottise, ayant sauvé l’honneur pour ainsi dire, et donné à tout son d
62 d », dit-il, est le plus dangereux. Nous avons en commun , par ailleurs, quelques très bons amis allemands réfugiés à New York